Agent / Agente info trafic ferroviaire : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Il faut être détenteur du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur). Aucune orientation spécifique n'est requise. La sélection se base sur des tests d'aptitudes (logique, gestion du stress, multilinguisme) et une formation interne complète est ensuite dispensée par l'employeur.

Oui, dans la très grande majorité des cas, une bonne connaissance du néerlandais (niveau B1 minimum) est exigée, surtout pour les postes basés à Bruxelles qui gèrent l'ensemble du réseau national. C'est un critère de sélection important.

La formation, qui dure de 6 à 9 mois, est rémunérée et intensive. Elle couvre la réglementation ferroviaire, la géographie du réseau, l'utilisation des logiciels de supervision, les procédures de communication en cas d'incident et la gestion du stress. Elle alterne cours théoriques et stages pratiques supervisés par des agents expérimentés.

Après plusieurs années d'expérience, un agent info trafic peut évoluer vers des postes de superviseur d'équipe (team leader), de formateur pour les nouveaux engagés, ou se spécialiser dans la gestion de crises majeures ou la communication externe (porte-parole).

Le salaire de départ se situe autour de 2 400 € brut par mois. À cela s'ajoutent des primes importantes pour le travail de nuit, le week-end et les jours fériés. Les avantages incluent des chèques-repas, une assurance hospitalisation, un plan de pension et bien sûr, la gratuité des voyages en train sur le réseau belge pour l'agent et sa famille.

Absolument. C'est la qualité numéro un. Lors d'un incident majeur (panne, accident), vous devez gérer un flux d'informations important, prendre des décisions rapides et communiquer de manière calme et précise, alors que la pression est maximale. Les tests de sélection évaluent spécifiquement cette capacité.

Même si les métiers sont proches, Infrabel gère l'infrastructure (voies, signaux, aiguillages) et sa communication est plus technique, destinée aux régulateurs et à la SNCB. La SNCB, en tant qu'opérateur, 'traduit' ces informations pour les voyageurs. L'agent SNCB est donc plus focalisé sur le service au client final.

Oui, c'est un travail qui ne se fait jamais seul. Vous êtes constamment en lien avec vos collègues de la salle de contrôle, chacun étant responsable d'une zone ou d'une tâche spécifique. La communication et la coordination au sein de l'équipe sont essentielles pour gérer le trafic efficacement.

Oui, la SNCB et Infrabel publient régulièrement leurs offres d'emploi sur leurs propres sites carrière, mais aussi sur les plateformes des services publics de l'emploi comme le FOREM en Wallonie et Actiris à Bruxelles. Il est conseillé de créer des alertes d'emploi pour ne pas manquer les périodes de recrutement.

Historiquement, le secteur ferroviaire était très masculin. Cependant, la tendance est à la féminisation. Aujourd'hui, environ 35% des effectifs dans les salles de contrôle sont des femmes. Les entreprises du rail mènent des politiques actives pour encourager la diversité et attirer davantage de candidates.