Affréteur commissionnaire / Affréteuse commissionnaire : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est très variable. Un débutant démarre entre 2 400€ et 2 800€ brut/mois. Avec l'expérience et un bon portefeuille clients, un affréteur confirmé peut gagner entre 3 500€ et plus de 4 500€ brut, notamment grâce à une part variable (commissions sur la marge) qui peut être significative.

Juridiquement, le commissionnaire de transport est responsable de l'ensemble de l'opération et du résultat, il organise le transport en son nom propre. L'affréteur (ou courtier) met simplement en relation un client et un transporteur. En pratique, en Belgique, le terme 'affréteur' est souvent utilisé pour la personne qui exécute ces tâches au sein d'une entreprise de transport ou chez un commissionnaire.

Oui, c'est crucial. L'anglais est la langue de base pour le transport international. En Belgique, le néerlandais est indispensable pour travailler avec les transporteurs flamands, le port d'Anvers et les Pays-Bas. L'allemand est un atout majeur pour les trafics avec l'Allemagne. Le français est utilisé pour la Wallonie et la France.

Un affréteur peut évoluer vers un poste de responsable d'exploitation, de responsable d'agence, de key account manager (gestion des grands comptes) ou de directeur commercial. Certains, après plusieurs années d'expérience, créent leur propre société de commissionnaire de transport.

Oui, le secteur est en demande constante de profils qualifiés. La position géographique de la Belgique en fait une plaque tournante logistique en Europe. Les profils d'affréteurs, surtout s'ils sont multilingues et résistants au stress, sont très recherchés par les PME de transport et les grands groupes logistiques.

Une bourse de fret est une plateforme en ligne (ex: Teleroute) où les entreprises qui ont des marchandises à transporter (chargeurs, affréteurs) déposent des offres. Les transporteurs qui ont des camions disponibles peuvent consulter ces offres et proposer leurs services. C'est un outil essentiel pour trouver rapidement des solutions de transport.

Une connaissance de base est nécessaire. Il faut connaître les types de véhicules (tautliner, frigo, plateau), les capacités de chargement (poids, volume), les temps de conduite et de repos réglementaires des chauffeurs pour planifier des transports réalistes et légaux.

Oui, mais il est fortement conseillé d'acquérir plusieurs années d'expérience en tant que salarié pour se constituer un réseau de clients et de transporteurs fiables. Se lancer comme indépendant nécessite un capital de départ, des garanties financières et une excellente réputation.

La négociation est au cœur du métier, elle représente une grande partie de la journée. On négocie en permanence les prix avec les transporteurs pour obtenir le meilleur tarif, mais aussi les délais et les conditions avec les clients. Un bon affréteur est avant tout un excellent négociateur.

Oui, c'est possible via des formations qualifiantes proposées par le FOREM ou l'IFAPME. Les entreprises recherchent surtout des compétences : la fibre commerciale, la réactivité, la résistance au stress et la maîtrise des langues sont souvent plus importantes qu'un diplôme spécifique pour les recruteurs.