Dispatcheur-planificateur / Dispatcheuse-planificatrice : Le Guide Complet du Métier en Belgique

En Belgique, un dispatcheur débutant peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2.400€ et 2.800€. Avec 5 à 10 ans d'expérience, un coordinateur logistique peut gagner entre 3.000€ et 3.800€. Un gestionnaire de flotte senior dans une grande structure peut dépasser les 4.200€ brut, sans compter les primes liées aux horaires décalés.

La voie la plus courante est le Bachelier en gestion des transports et logistique d'entreprise, proposé par plusieurs Hautes Écoles en Wallonie et à Bruxelles. Des formations qualifiantes proposées par Le FOREM ou en alternance via l'IFAPME/SFPME sont aussi d'excellents tremplins vers le métier, surtout si vous avez déjà une expérience de terrain.

Ce n'est pas toujours obligatoire, mais c'est un avantage considérable. La Belgique étant une plaque tournante logistique, la plupart des entreprises travaillent à l'international. La maîtrise du néerlandais et de l'anglais est souvent exigée, surtout à Bruxelles et dans les entreprises proches de la Flandre. Cela ouvre plus de portes et permet d'accéder à des postes mieux rémunérés.

Après quelques années d'expérience, un dispatcheur peut évoluer vers un poste de responsable dispatching, superviseur d'entrepôt, gestionnaire de flotte, responsable logistique ou même Supply Chain Manager. Une spécialisation dans un type de transport (frigorifique, matières dangereuses) est aussi une voie d'évolution.

Le dispatcheur-planificateur organise les tournées avec les ressources internes de son entreprise (sa propre flotte de camions et ses chauffeurs). L'affréteur, lui, agit comme un intermédiaire : il cherche et négocie des solutions de transport auprès de sociétés externes pour le compte de son client. Les deux métiers sont très liés mais le dispatcheur gère l'opérationnel interne.

Très souvent, oui. Le secteur du transport fonctionne 24h/24 et 7j/7. Il est donc fréquent de travailler en shifts (matin, après-midi, nuit) ainsi que les week-ends et jours fériés, par rotation avec les autres membres de l'équipe. Certaines PME peuvent proposer des horaires de journée plus classiques, mais c'est moins courant.

La maîtrise des outils informatiques est essentielle. Il faut être très à l'aise avec la suite Office, en particulier Excel. La connaissance d'un logiciel de gestion de transport (TMS) et d'un ERP (comme SAP) est un atout majeur. La plupart des entreprises forment leurs nouveaux employés à leurs logiciels spécifiques, mais une appétence pour la technologie est indispensable.

Oui, le métier de coordinateur logistique est très demandé en Wallonie, qui a fait de la logistique un de ses axes de développement économique majeurs. Les régions de Liège et du Hainaut, avec leurs aéroports et leurs plateformes multimodales, concentrent un grand nombre d'offres d'emploi diffusées via Le FOREM, Actiris ou les sites spécialisés.

Oui, c'est l'un des aspects les plus cités par les professionnels. Il faut gérer de nombreux imprévus en temps réel, sous la pression des délais et des coûts. Une excellente résistance au stress, une capacité à prioriser et à prendre des décisions rapides sont des qualités absolument nécessaires pour s'épanouir en tant que spécialiste en planification logistique.

C'est possible, mais plus difficile. Une expérience significative dans un domaine connexe (chauffeur poids lourd, magasinier, préparateur de commandes) peut permettre d'évoluer en interne vers un poste de dispatcheur, souvent en suivant une formation complémentaire. Cependant, la plupart des entreprises privilégient aujourd'hui les candidats avec au minimum un bachelier.