Contrôleur / Contrôleuse du trafic routier et autoroutier : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire d'un contrôleur du trafic routier, ou gestionnaire de la circulation, dans le secteur public belge (barèmes de la fonction publique) commence autour de 2.500€ à 2.800€ brut par mois. Ce montant inclut les primes pour les horaires irréguliers (nuit, week-end). Avec l'ancienneté, le salaire peut évoluer pour atteindre 3.500€ à 4.200€ brut en fin de carrière.

Il n'y a pas de diplôme spécifique. Le prérequis est le CESS. Un Bachelier est un atout. Le recrutement se fait sur concours via le Selor. Si vous réussissez, l'organisme employeur (SPW ou Bruxelles Mobilité) vous dispense une formation interne complète d'environ 6 mois, alliant théorie (procédures, outils) et pratique (travail en binôme avec un agent expérimenté).

Principalement dans des centres de contrôle hautement sécurisés. En Wallonie, c'est le Centre PEREX basé à Daussoulx et Péruwelz. À Bruxelles, c'est le centre MOBIRIS. Il existe aussi des opportunités au sein de la police fédérale de la route ou, pour les bilingues, au centre flamand (Vlaams Verkeerscentrum).

Oui, la gestion du stress est une compétence clé. En tant que régulateur de trafic autoroutier, vous devez gérer des situations d'urgence avec calme et rapidité. La responsabilité est immense car une mauvaise décision peut avoir de graves conséquences. Cependant, les procédures claires et le travail d'équipe aident à canaliser cette pression.

Après plusieurs années d'expérience, un agent de gestion du trafic peut évoluer vers des postes de chef d'équipe (superviseur de salle), de formateur pour les nouvelles recrues, ou de spécialiste dans un domaine précis (gestion de crise, développement de nouveaux outils, analyse de données de trafic).

Le service étant assuré 24h/24 et 7j/7, le travail s'organise en pauses (shifts) qui couvrent le matin, l'après-midi, la nuit, ainsi que les week-ends et jours fériés. Ce rythme peut être exigeant pour la vie sociale et familiale, mais il est compensé par des jours de récupération et des primes spécifiques.

Une bonne aisance avec l'outil informatique est indispensable. Vous travaillerez constamment avec des logiciels complexes, des cartes et des systèmes de communication. Il n'est pas nécessaire d'être un informaticien, mais il faut être capable d'apprendre rapidement et de manipuler plusieurs applications simultanément.

Les offres ne sont pas permanentes. Les recrutements se font par vagues, en fonction des départs à la retraite et des besoins. Il faut surveiller attentivement le site du Selor et ceux des administrations concernées (SPW, Bruxelles Mobilité). Le taux de réussite aux concours est sélectif, mais le taux d'insertion après la formation est très élevé.

Pour travailler à Bruxelles chez MOBIRIS, le bilinguisme est un atout majeur, voire une exigence pour certains postes, en raison de la nature bilingue de la région. En Wallonie, la maîtrise du français est suffisante, mais la connaissance du néerlandais ou de l'allemand peut être utile pour la coordination avec les régions voisines.

Dès la détection (caméra, appel d'urgence), l'expert en régulation de trafic évalue la situation, alerte immédiatement les secours (112) et la police. Il active la signalisation (croix rouges sur les bandes, messages d'alerte), informe les médias et les services de navigation, et met en place des déviations en temps réel pour limiter la formation des bouchons. Il est le point de contact central pour tous les intervenants.