Vendeur ambulant / Vendeuse ambulante : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Il n'y a pas de salaire fixe. Le revenu d'un commerçant itinérant dépend entièrement de son chiffre d'affaires moins ses charges (achat de marchandises, carburant, taxes, etc.). Il peut varier de moins du SMIC les mauvais mois à plus de 4000€ net pour une affaire bien établie et bien située.

Aucun diplôme n'est exigé, mais le 'certificat de connaissances de gestion de base' est obligatoire pour s'établir comme indépendant. Des formations à l'IFAPME ou au SFPME en vente ou dans un métier de bouche (boulangerie, boucherie) sont fortement recommandées pour maximiser ses chances de succès.

La demande pour l'autorisation de commerce ambulant doit être introduite auprès d'un guichet d'entreprises agréé (comme l'UCM). Il faut être inscrit à la Banque-Carrefour des Entreprises et avoir ses connaissances en gestion de base pour l'obtenir.

Les principales difficultés sont la précarité des revenus, la grande dépendance à la météo, les longues journées de travail très physiques et les contraintes administratives. La concurrence pour obtenir les meilleurs emplacements est également très rude.

Les deux peuvent être très rentables. Le food truck bénéficie de marges potentiellement plus élevées mais exige un respect strict des normes AFSCA et un investissement de départ plus lourd. Le non-alimentaire peut être plus simple à gérer logistiquement, mais la concurrence des grandes surfaces et d'internet est forte.

1. Obtenir son certificat de gestion de base. 2. Créer son entreprise via un guichet d'entreprises (inscription BCE, TVA). 3. Demander sa carte de commerçant ambulant. 4. Obtenir les autorisations nécessaires (AFSCA si besoin). 5. Acheter son matériel et son stock. 6. Solliciter des emplacements auprès des communes.

Un excellent sens commercial et relationnel est primordial. Il faut aussi être très organisé, autonome, courageux (pour affronter la météo et les longues heures) et avoir une bonne condition physique pour la manutention quotidienne.

Oui, le métier se transforme mais a de l'avenir. La tendance est à la spécialisation, aux produits de qualité, locaux ou bio. Le format food truck, en particulier, est en pleine expansion et répond à une nouvelle demande des consommateurs pour une restauration rapide et de qualité.

Les coûts varient énormément. Il faut compter l'achat ou la location du véhicule (de 5 000€ pour une remorque d'occasion à plus de 50 000€ pour un food truck neuf), le premier stock de marchandises, le coût des formalités administratives (environ 200-300€), et le matériel (caisse, balance, etc.).

Oui, chaque commune fixe le prix des 'droits de place' pour son marché. C'est un tarif journalier ou un abonnement qui dépend de la taille de votre emplacement (calculé en mètres courants). Ce coût doit être intégré dans votre plan financier.