Sous-officier / Sous-officière Air Mission Support « Mission Planning » : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est basé sur les grilles de La Défense. Un sous-officier débutant gagne environ 2.300€ net par mois. Ce montant augmente avec l'ancienneté, le grade (sergent, premier sergent, etc.) et la situation familiale. Des primes pour les prestations de nuit, de week-end ou les missions à l'étranger s'ajoutent au salaire de base.

Il faut d'abord être titulaire du CESS. Ensuite, il faut réussir les tests de sélection de La Défense. La formation commence par une phase militaire de base à l'École Royale des Sous-Officiers (ERSO) à Saffraanberg, suivie d'une Formation Professionnelle Spécialisée (FPS) intensive au sein de la Composante Air, souvent à Beauvechain.

Principalement dans les centres d'opérations des bases aériennes belges : Florennes pour les avions de combat, Beauvechain pour les hélicoptères, et Melsbroek pour les avions de transport. Avec de l'expérience, des postes sont possibles au quartier général à Evere ou dans des commandements de l'OTAN à l'étranger.

La carrière est évolutive. On commence comme planificateur et on peut devenir chef d'équipe, instructeur pour former les nouvelles recrues, ou se spécialiser sur des systèmes d'armes complexes (comme le F-35). Il est aussi possible de monter en grade (premier sergent-chef, adjudant) et d'accéder à des postes de gestion d'opérations.

Le pilote exécute la mission dans le cockpit, tandis que l'expert en planification de vol militaire la prépare au sol. C'est un travail d'équipe complémentaire : le planificateur fournit au pilote toutes les informations et la route à suivre pour que la mission soit un succès. L'un ne va pas sans l'autre.

Des compétences solides en informatique sont essentielles. Vous travaillerez quotidiennement avec des logiciels de planification très complexes, des systèmes d'information géographique et des bases de données sécurisées. La formation militaire inclut un volet important sur l'utilisation de ces outils spécifiques.

La Défense belge recrute régulièrement pour des postes de sous-officier, y compris pour des fonctions techniques comme le support aux opérations aériennes militaires. Le nombre de places ouvertes chaque année varie selon les besoins. Il est conseillé de consulter le site officiel de La Défense (mil.be) pour les campagnes de recrutement.

Le plus grand défi est la gestion du stress liée à la haute responsabilité. Une erreur de planification peut avoir des conséquences graves. Il faut aussi pouvoir s'adapter rapidement à des changements de dernière minute (météo, nouvelle menace) et travailler avec une rigueur absolue sous pression.

La Défense est une institution bilingue. Bien que la langue de travail dans une base wallonne soit le français, la connaissance du néerlandais est un atout majeur pour la carrière, notamment pour les promotions et les mutations vers des postes nationaux ou à Bruxelles. L'anglais technique est également indispensable.

Lors du recrutement, on peut émettre des préférences, mais l'affectation finale dépend des besoins de La Défense au moment de la fin de la formation. La mobilité fait partie de la carrière militaire, il faut donc être prêt à travailler sur différentes bases au cours de sa carrière.