Scénariste (h/f/x) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le revenu est très variable. Un scénariste n'a pas de 'salaire' fixe mais est payé en droits d'auteur par projet. Pour un premier long métrage, l'aide à l'écriture du CCA peut aller jusqu'à 12 500€. Un contrat pour un film peut varier de 15 000€ à plus de 50 000€ pour un auteur confirmé. La plupart des scénaristes ont des revenus irréguliers et doivent cumuler plusieurs activités.

Les deux formations les plus réputées sont le Master en Écriture de l'INSAS à Bruxelles et le Master en Scénario de l'IAD à Louvain-la-Neuve. Des cursus universitaires en Arts du Spectacle (ULB, ULiège, UCLouvain) peuvent aussi être une bonne porte d'entrée, souvent complétés par des ateliers pratiques.

Le plus souvent, il travaille de chez lui en tant qu'indépendant sous le statut d'artiste. Il collabore avec des sociétés de production cinématographique ou télévisuelle basées majoritairement à Bruxelles et Liège. Il peut aussi être engagé dans une 'writer's room' pour l'écriture d'une série TV.

Non, le titre de scénariste n'est pas protégé. Cependant, des associations professionnelles comme l'ASA (Association des Scénaristes de l'Audiovisuel) et la SACD/SABAM (sociétés de gestion des droits d'auteur) encadrent la profession, défendent les droits des auteurs et établissent des standards.

Le scénariste est l'auteur de l'histoire : il écrit le script, les dialogues et la structure narrative. Le réalisateur est responsable de la mise en scène : il traduit le scénario en images et en sons, dirige les acteurs et supervise tous les aspects techniques et artistiques du tournage. Ils collaborent étroitement, mais leurs rôles sont distincts.

Exercer en indépendant est la norme pour un scénariste. Il faut obtenir le statut d'artiste, qui offre une certaine protection sociale. La difficulté réside dans l'irrégularité des revenus et la nécessité de constamment chercher de nouveaux projets et financements, notamment via les aides du Centre du Cinéma (CCA).

La créativité et l'imagination sont la base. Mais la persévérance est la plus importante, car il faut faire face à de nombreux refus. La discipline pour écrire régulièrement, la capacité à accepter la critique pour réécrire, et un bon sens de la structure narrative sont également indispensables.

Le secteur est très compétitif. Il y a beaucoup de diplômés pour un nombre limité de projets financés. Cependant, le développement des séries belges et la demande des plateformes de streaming créent de nouvelles opportunités. Le réseau professionnel est crucial pour accéder aux débouchés.

Oui, c'est un atout considérable. Il permet de travailler sur des coproductions avec la Flandre, qui a une industrie audiovisuelle très dynamique, et d'accéder à un plus grand nombre de financements et de projets. Pour un concepteur de récits travaillant à Bruxelles, c'est un avantage certain.

Oui, et c'est souvent recommandé. Un scénariste peut se spécialiser en comédie, en drame social (très présent dans le cinéma belge), en thriller, en science-fiction, en animation ou en jeu vidéo. Avoir une 'patte' ou une expertise dans un genre spécifique peut aider à se démarquer auprès des producteurs.