Assistant réalisateur / Assistante réalisatrice : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est très variable car il dépend du statut (souvent freelance), du type de projet (pub, fiction, docu) et de l'expérience. Un débutant (3ème ou 2ème assistant) peut gagner de 150€ à 250€ brut/jour. Un premier assistant réalisateur confirmé facture entre 250€ et 450€ brut/jour sur un long métrage.

Les deux formations les plus réputées sont le Master de l'IAD à Louvain-la-Neuve et celui de l'INSAS à Bruxelles. Ces écoles offrent un excellent bagage théorique, un accès à du matériel professionnel et un premier réseau. D'autres Hautes Écoles comme la HELB proposent aussi des cursus pertinents en techniques de l'image et du son.

Le secteur est compétitif et fonctionne énormément par le réseau. Les débuts sont souvent difficiles et passent par des stages et des postes de stagiaire ou 3ème assistant. Cependant, un bon professionnel, rigoureux et fiable, sera rapidement rappelé. La clé est de multiplier les contacts et de faire ses preuves sur ses premiers projets.

L'assistant réalisateur gère l'organisation artistique et logistique DU PLATEAU (planning, acteurs, techniciens sur le set). L'assistant de production gère les aspects administratifs et logistiques de l'ensemble du projet (contrats, autorisations, transports, hébergements). Ils collaborent étroitement mais leurs tâches sont distinctes.

Un diplôme d'une école de cinéma reconnue (IAD, INSAS) est un avantage considérable pour acquérir les bases techniques et se créer un réseau. Cependant, il est théoriquement possible de percer 'sur le tas' en commençant tout en bas de l'échelle (stagiaire) et en gravissant les échelons grâce à l'expérience, mais c'est un chemin plus long et ardu.

L'évolution classique est hiérarchique : on commence comme stagiaire mise en scène, puis 3ème assistant (gestion de la figuration), 2ème assistant (préparation des acteurs, feuilles de service), et enfin 1er assistant. Certains peuvent ensuite évoluer vers la réalisation ou la direction de production.

La maîtrise d'un logiciel de planification de tournage est quasi indispensable. Le plus utilisé dans le monde professionnel est Movie Magic Scheduling. Des alternatives comme Celtx ou StudioBinder sont aussi utiles. Une bonne connaissance de la suite Office (Excel en particulier) est également requise.

Absolument. La maîtrise de l'anglais est un atout majeur, car de nombreuses coproductions internationales se tournent en Belgique avec des équipes mixtes. Le néerlandais est également très utile, surtout pour les projets se déroulant à Bruxelles ou en Flandre. C'est un facteur différenciant important.

Historiquement, oui, mais les choses changent rapidement. De plus en plus de femmes accèdent au poste de première assistante réalisatrice en Belgique. Aujourd'hui, on estime qu'environ 45% des professionnels à ce poste sont des femmes, et cette proportion continue de croître dans les nouvelles générations issues des écoles.

C'est le document le plus important préparé par l'assistant réalisateur chaque soir pour le lendemain. Il s'agit d'une feuille de route détaillée pour toute l'équipe, indiquant l'heure de convocation de chacun, les scènes à tourner, les adresses, les besoins spécifiques (accessoires, costumes), la météo, et toutes les informations essentielles au bon déroulement de la journée.