Prévisionniste de tendances (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un prévisionniste de tendances débutant peut espérer un salaire brut mensuel entre 2.500€ et 3.000€. Avec plusieurs années d'expérience, un profil confirmé ou senior peut gagner entre 3.500€ et plus de 5.000€. En tant qu'indépendant, les tarifs journaliers varient de 400€ à plus de 900€ selon l'expertise et la mission.

Il n'existe pas de diplôme unique. Un Master (Bac+5) est généralement requis, en marketing, communication (IHECS), sociologie (ULB, UCLouvain), design (La Cambre) ou gestion. L'essentiel est de développer une forte culture générale, un esprit d'analyse et de synthèse. Des formations spécialisées à l'étranger ou en ligne complètent souvent ce parcours.

Les débouchés sont variés : mode, luxe, beauté, design, automobile, nouvelles technologies, agroalimentaire, tourisme, médias. Il peut travailler au sein d'agences spécialisées (bureaux de style ou de prospective), dans de grandes entreprises, ou en tant que consultant freelance.

Non, 'prévisionniste de tendances' n'est pas un titre protégé. C'est une fonction ou une expertise qui s'acquiert par l'expérience et la spécialisation. La reconnaissance vient de la qualité des analyses et de la pertinence des prévisions fournies.

Les deux métiers sont très proches et se nourrissent mutuellement. Le prévisionniste de tendances a une vision plus large et à plus long terme (macro-tendances sociétales), tandis que le planneur stratégique applique ces tendances à une problématique de marque ou de communication spécifique et à plus court terme.

Oui, c'est une voie très courante après quelques années d'expérience en agence ou en entreprise. Être consultant en innovation et tendances permet de travailler pour différents clients et secteurs, mais demande un excellent réseau professionnel et de solides compétences commerciales pour trouver des missions.

Une curiosité insatiable est la qualité numéro un. Il faut aussi un excellent esprit d'analyse et de synthèse, de l'intuition, de la créativité pour connecter les idées, et de très bonnes compétences en communication (écrite et orale) pour partager ses visions de manière inspirante.

C'est un marché de niche mais en croissance. Les postes ne sont pas nombreux, mais ils sont très qualifiés et la demande pour cette expertise augmente. La concurrence est forte et un bon réseau, souvent initié lors d'un stage, est crucial pour trouver un premier emploi.

À Bruxelles et pour travailler avec des entreprises nationales, le bilinguisme est un atout considérable. La maîtrise de l'anglais est absolument indispensable, car la majorité des sources de veille, des rapports et des conférences internationales sont en anglais.

On peut se spécialiser dans un secteur précis : la mode, la beauté, l'alimentation ('food trends'), la technologie, le design d'intérieur, ou le développement durable. Une autre spécialisation possible est méthodologique, en devenant par exemple un expert en analyse de données qualitatives ou en ethnographie.