Chargé / Chargée d’études en environnement : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un débutant peut espérer un salaire brut mensuel entre 2.500€ et 2.800€. Avec 5 à 10 ans d'expérience, un consultant environnemental peut gagner entre 3.200€ et 4.000€. Dans la fonction publique (SPW, Bruxelles Environnement), les salaires sont fixés par des barèmes légaux (niveau A).

Un Master (Bac+5) est indispensable. Les filières les plus prisées sont les Masters en sciences et gestion de l'environnement (ULB, ULiège), le diplôme de Bioingénieur (UCLouvain, Gembloux), ou un Master en géographie avec une finalité spécialisée. L'important est d'acquérir des compétences techniques (SIG, chimie des polluants) et réglementaires.

Les principaux employeurs sont les bureaux d'études (ex: Arcadis, Sweco, CSD Engineers) concentrés dans le Brabant wallon et autour des grandes villes. Le SPW à Namur est aussi un employeur majeur. Les sites comme LeForem.be, references.be ou des plateformes spécialisées comme envirojob.be publient régulièrement des offres.

Non, le titre n'est pas protégé. Cependant, pour réaliser certaines tâches officielles comme les études d'incidences ou les audits, il faut être agréé par la Région wallonne ou la Région de Bruxelles-Capitale, ce qui requiert des diplômes et une expérience spécifiques.

Le chargé d'études a un rôle plus technique et analytique, réalisant des études d'impact chiffrées pour de grands projets. L'écoconseiller a un rôle de sensibilisation et de conseil, souvent au niveau communal ou auprès des citoyens et PME, sur des thématiques comme le tri des déchets, les économies d'énergie, etc.

Oui, de nombreux experts en environnement travaillent comme indépendants après avoir acquis une solide expérience (5-10 ans) et un réseau professionnel. Ils se spécialisent souvent dans une niche (acoustique, biodiversité, gestion des sols pollués) et sont mandatés par des bureaux d'études ou des entreprises.

Oui, c'est une compétence fondamentale et non négociable. La quasi-totalité des analyses environnementales spatialisées reposent sur des outils SIG comme QGIS ou ArcGIS. Ne pas les maîtriser est un frein majeur à l'embauche dans ce secteur.

Les perspectives sont excellentes. Un chargé d'études peut évoluer vers un poste de chef de projet, de directeur de bureau d'études, ou se spécialiser pour devenir un expert reconnu. Il peut aussi intégrer une grande entreprise comme responsable environnement ou rejoindre l'administration pour travailler sur l'élaboration des politiques environnementales.

Ce n'est pas obligatoire en Wallonie, mais c'est un atout considérable, surtout pour travailler à Bruxelles ou pour des entreprises actives sur tout le territoire belge. La maîtrise de l'anglais technique est également indispensable pour la lecture de publications scientifiques et de normes internationales.

Actuellement, les domaines les plus porteurs sont la gestion des sols pollués (en lien avec le décret wallon), les études liées aux énergies renouvelables (éolien, biomasse), la gestion de l'eau (PASH, PGRI) et les études sur la biodiversité dans le cadre de projets d'aménagement (réseau Natura 2000).