Officier / Officière de contrôle aérien : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est très attractif. Dès la formation, un aspirant est rémunéré. Un contrôleur qualifié débutant chez Skeyes gagne environ 7 000€ brut par mois, incluant les primes pour les horaires décalés. Avec l'expérience, le salaire peut dépasser les 12 000€ brut mensuels en fin de carrière.

Il n'y a pas de diplôme universitaire requis. Il faut être détenteur du CESS, avoir entre 18 et 25 ans, et réussir les tests de sélection de Skeyes. La formation dure ensuite entre 2 et 3 ans et est entièrement prise en charge et rémunérée par Skeyes.

Principalement pour Skeyes dans les tours de contrôle des aéroports de Zaventem, Charleroi, Liège, Ostende et Anvers, ou au centre de contrôle en-route de Steenokkerzeel (CANAC 2). D'autres postes existent à la Défense ou chez Eurocontrol.

Les chances sont faibles, le processus est extrêmement sélectif. Chaque année, des milliers de candidats postulent pour quelques dizaines de places. Le taux de réussite, de la candidature à la qualification finale, est inférieur à 5%. Une excellente préparation est indispensable.

Le contrôleur de tour gère les avions au sol et dans un rayon de quelques kilomètres autour de l'aéroport (décollages/atterrissages). Le contrôleur d'approche gère les avions qui s'approchent ou quittent la zone aéroportuaire. Le contrôleur en-route (ou régional) gère les avions en altitude de croisière dans un vaste secteur de l'espace aérien.

Oui, c'est la langue officielle de l'aviation internationale. Une maîtrise parfaite de l'anglais (niveau ICAO 4 minimum, mais un niveau supérieur est attendu) est une condition non négociable pour postuler et exercer ce métier.

Une résistance au stress exceptionnelle, une capacité à prendre des décisions critiques en quelques secondes, une excellente mémoire, une vision spatiale en 3D, une concentration à toute épreuve et de très bonnes compétences en communication et en travail d'équipe.

Après plusieurs années d'expérience, un gestionnaire du trafic aérien peut évoluer vers des postes de superviseur d'équipe, d'instructeur pour former les nouvelles recrues, d'expert en développement de nouvelles procédures ou technologies, ou occuper des fonctions de management au sein de Skeyes.

Non, il faut être citoyen d'un pays membre de l'Union Européenne ou de la Suisse. Il faut également avoir un casier judiciaire vierge et satisfaire à une enquête de sécurité approfondie.

Non, au contraire. Si la technologie aide de plus en plus, le jugement humain reste au centre de la sécurité aérienne. Le rôle du contrôleur évolue vers celui de superviseur de systèmes complexes, mais sa prise de décision finale reste irremplaçable, surtout en cas de situation imprévue.