Livreur coursier / Livreuse coursière : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie fortement. Un chauffeur-livreur salarié débutant gagne environ 2.100€ à 2.300€ brut/mois. Un coursier indépendant sur plateforme (ex: Deliveroo) est payé à la course ; ses revenus peuvent varier de 10€ à plus de 20€ de l'heure selon l'affluence, mais il doit couvrir ses propres frais (véhicule, assurances, statut social).

Cela dépend du véhicule. Le permis B est indispensable pour les camionnettes, qui représentent la majorité des offres d'emploi. Le permis A est requis pour les scooters de plus grosse cylindrée. Pour les coursiers à vélo, aucun permis n'est nécessaire.

Non, aucun diplôme spécifique comme le CESS n'est généralement exigé. La motivation, la fiabilité et la possession du permis de conduire adéquat sont les critères les plus importants pour les employeurs. Une formation via Le Forem peut cependant être un atout.

Travailler pour bpost ou DHL signifie généralement avoir un contrat de travail salarié, avec un salaire fixe, des congés payés et une sécurité sociale. Travailler pour une plateforme comme Deliveroo ou Uber Eats se fait sous le statut d'indépendant (ou P2P), offrant plus de flexibilité mais moins de sécurité et de protection sociale.

Oui, c'est un métier très physique. Il implique souvent de porter des charges, de monter et descendre des escaliers à répétition, et de passer de nombreuses heures en mouvement, que ce soit au volant ou à vélo, et ce, par tous les temps.

Oui, un livreur de colis expérimenté peut évoluer vers des postes de dispatcheur, de chef d'équipe, de responsable de quai ou de gestionnaire de flotte au sein de la même entreprise logistique. Une formation complémentaire en logistique (via l'IFAPME par exemple) peut accélérer cette évolution.

Oui, la demande est extrêmement forte à Bruxelles, tant pour les livreurs de colis en camionnette que pour les coursiers à vélo pour la livraison de repas. Les offres d'emploi sont nombreuses et le taux d'insertion est très élevé pour les candidats motivés.

Les principaux défis sont la gestion du temps face à la pression des délais, les conditions de circulation en milieu urbain (embouteillages, zones piétonnes), les conditions météorologiques et la gestion de la fatigue physique sur le long terme.

Cela dépend de l'employeur. Les grandes sociétés de logistique (bpost, DHL) fournissent généralement le véhicule. Pour les plateformes de livraison et certains petits employeurs, il est souvent demandé d'utiliser son propre véhicule (vélo, scooter ou voiture), avec une indemnité kilométrique.

Au-delà de la condition physique, la meilleure qualité est l'anticipation. Un bon coursier à vélo doit savoir anticiper les dangers de la circulation, les feux de signalisation, les réactions des piétons et des automobilistes pour livrer rapidement et en toute sécurité.