Horairiste ferroviaire (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un horairiste ferroviaire débutant chez Infrabel ou la SNCB peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2.800€ et 3.200€. Avec l'expérience et les responsabilités, ce salaire peut évoluer pour atteindre 4.500€ à 5.500€ brut, sans compter les nombreux avantages extra-légaux (assurance hospitalisation, chèques-repas, facilités de circulation, etc.).

L'horairiste est un planificateur : il travaille en amont, des mois voire des années à l'avance, pour concevoir les horaires théoriques. Le chef de circulation (ou 'signaleur') travaille en temps réel dans un poste de signalisation pour appliquer et adapter ces horaires sur le terrain, gérant les imprévus et garantissant la sécurité.

Un 'sillon' est un concept clé. C'est le droit de passage d'un train à une période donnée, sur un trajet précis. C'est comme une 'case' dans l'horaire global du réseau. Le travail du concepteur de sillons ferroviaires est de créer et d'attribuer ces sillons à tous les trains qui veulent circuler.

Il n'y a pas de diplôme 'd'horairiste'. Les recruteurs (principalement Infrabel) recherchent des profils avec un Bachelier ou un Master démontrant de fortes capacités d'analyse, de logique et de rigueur (logistique, maths, ingénieur, etc.). La compétence métier est ensuite acquise via une formation interne très poussée.

Oui, le métier peut générer un stress important en raison de la très grande responsabilité. Une erreur de planification peut avoir des conséquences en cascade sur tout le réseau. Les périodes précédant les changements de service annuels sont particulièrement intenses. Une bonne gestion du stress est indispensable.

Pour travailler au niveau national à Bruxelles, le bilinguisme est un atout majeur, voire souvent une exigence, car la coordination se fait avec des collègues de tout le pays. Il est indispensable pour les postes à haute responsabilité.

Après plusieurs années d'expérience, un horairiste peut évoluer vers des postes d'expert, de chef de projet (pour l'implémentation de nouveaux outils ou de nouvelles lignes), de coordinateur d'équipe ou de manager au sein du département de planification de la capacité.

Oui, les outils de planification sont des logiciels très spécialisés et complexes qui demandent des mois de formation et de pratique pour être maîtrisés. Ils permettent de visualiser le réseau, de simuler le trafic et de détecter automatiquement les conflits potentiels.

C'est un marché de niche. Les offres ne sont pas nombreuses, mais elles sont régulières car les besoins sont constants pour remplacer les départs à la pension. Infrabel et la SNCB sont les employeurs à surveiller de très près si ce métier vous intéresse.

Oui, le télétravail est de plus en plus courant pour ce métier, souvent à raison de 2 ou 3 jours par semaine. Cependant, une présence régulière au bureau reste indispensable pour les réunions de coordination, le travail collaboratif et l'accès à certains systèmes sécurisés.