Enquêteur / Enquêtrice pour les sondages : Le Guide Complet du Métier en Belgique

La rémunération est très variable. En général, un enquêteur salarié est payé à l'heure, avec un taux brut allant de 12€ à 15€ pour un débutant. S'y ajoutent souvent des primes basées sur le nombre de questionnaires validés. Pour un enquêteur terrain payé à la mission, le tarif peut être de 15€ à 25€ par questionnaire complet, selon sa durée et sa complexité.

Non, aucun diplôme spécifique n'est requis. Une bonne élocution, de la rigueur et de la motivation sont les critères principaux. Le CESS est un plus. La formation est presque toujours assurée par l'entreprise qui vous recrute, elle dure de quelques jours à une semaine et porte sur le questionnaire et les outils informatiques.

Les principaux recruteurs sont les grands instituts de sondage internationaux présents en Belgique comme Ipsos, Kantar, NielsenIQ, ou GfK. Il existe aussi de plus petites structures locales et des centres d'appels qui sous-traitent des missions d'enquête. Le FOREM et Actiris relaient régulièrement des offres d'emploi pour ce type de poste.

Oui, de plus en plus. Depuis la crise sanitaire, de nombreux instituts proposent des postes d'enquêteur téléphonique en télétravail. Il faut disposer d'une bonne connexion internet, d'un ordinateur et d'un endroit calme. L'entreprise fournit généralement l'accès aux logiciels de téléphonie et de sondage.

Après une expérience réussie comme enquêteur, on peut évoluer vers des postes de superviseur d'équipe, de contrôleur qualité (qui réécoute les interviews), ou de recruteur de panélistes. Avec une formation complémentaire (bachelier en marketing par exemple), on peut aussi intégrer les équipes de chargés d'études qui analysent les données collectées.

C'est souvent un métier précaire, basé sur des contrats à durée déterminée, des contrats journaliers ou des missions ponctuelles en tant qu'indépendant. Il est idéal comme job étudiant ou complément de revenu. Obtenir un contrat à durée indéterminée est possible, mais cela demande généralement de l'expérience et de la polyvalence.

La principale difficulté est de faire face aux refus, qui peuvent être nombreux et parfois exprimés de manière désagréable. Il faut une grande force mentale pour ne pas se décourager. La répétitivité des tâches et la pression pour atteindre les quotas sont aussi des aspects exigeants du métier.

Pour travailler à Bruxelles, le bilinguisme Français/Néerlandais est un atout majeur, voire indispensable pour de nombreuses enquêtes nationales. En Wallonie, le français suffit généralement. La maîtrise de l'anglais est un plus pour les études internationales, très fréquentes à Bruxelles.

L'enquêteur ne vend rien ! Son rôle est de collecter de l'information de la manière la plus neutre possible, sans chercher à influencer les réponses. Un commercial cherche à convaincre un client d'acheter un produit ou un service. La confusion est fréquente, et il est important pour l'enquêteur de bien clarifier l'objectif non-commercial de son appel dès le début.

Oui, la demande est constante car le secteur a un taux de rotation du personnel assez élevé. Les instituts recherchent en permanence de nouveaux enquêteurs, surtout pour des missions ponctuelles ou pour renforcer leurs équipes lors de grosses études. Les sites d'emploi comme Indeed ou Stepstone, ainsi que les plateformes du FOREM et d'Actiris, publient très régulièrement des offres.