Commercial / Commerciale en imprimerie : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est généralement composé d'un fixe et d'un variable. Un junior peut commencer avec un fixe autour de 2.200€ - 2.600€ brut/mois. Un profil expérimenté peut atteindre un fixe de 3.500€ ou plus, auquel s'ajoutent des commissions sur les ventes qui peuvent augmenter significativement le revenu total.

Un Bachelier (Bac+3) en marketing, commerce ou communication est la voie la plus classique. Les formations en alternance de l'IFAPME/SFPME sont aussi très appréciées. Une connaissance technique, acquise via une expérience en production ou une formation complémentaire, est un atout majeur pour évoluer vers un poste de technico-commercial.

Le graphiste crée le design et le contenu visuel du document (la mise en page, les couleurs, les images). Le commercial en imprimerie intervient ensuite pour conseiller sur la meilleure façon de produire physiquement ce design : quel papier utiliser, quelle technique d'impression (offset, numérique), quelles finitions (vernis, découpe), et à quel coût. Il vend la prestation de fabrication.

Oui, c'est indispensable. Un bon conseiller commercial en solutions d'impression doit maîtriser le jargon technique, comprendre les contraintes de chaque machine et les propriétés des différents supports pour pouvoir orienter son client vers la solution la plus pertinente et la plus rentable. Cette expertise technique est ce qui le différencie d'un vendeur classique.

Après plusieurs années d'expérience, un commercial en imprimerie peut évoluer vers un poste de Key Account Manager (gestion des grands comptes), de directeur commercial, de chef des ventes ou même de directeur de site de production. Une spécialisation dans un secteur de niche (luxe, packaging) est aussi une voie d'évolution.

Oui, quasi systématiquement. Le métier implique de nombreux déplacements pour visiter les clients et les prospects. L'entreprise fournit très souvent une voiture de société, qui fait partie du package salarial.

Le secteur s'est transformé mais n'est pas en déclin. Si l'impression de masse a diminué, des marchés à forte valeur ajoutée se développent : le packaging, l'étiquetage, l'impression personnalisée, les finitions de luxe... Le rôle du commercial est justement d'accompagner les clients vers ces nouvelles opportunités.

Principalement les imprimeries de toutes tailles, des PME familiales aux grands groupes. Mais aussi les fabricants et distributeurs de papier, les entreprises spécialisées en packaging, les agences de communication avec un pôle de production, ou encore les sociétés de 'web-to-print'.

De plus en plus. Les clients sont très demandeurs de solutions durables. Un bon représentant commercial arts graphiques doit connaître les labels écologiques (FSC, PEFC), les papiers recyclés, les encres végétales et savoir conseiller ses clients sur les manières de réduire l'impact environnemental de leurs impressions. C'est un argument de vente majeur.

Oui, c'est un atout considérable, surtout pour travailler à Bruxelles ou couvrir l'ensemble du territoire belge. Il ouvre la porte à un plus grand nombre de clients et d'opportunités au sein d'entreprises d'envergure nationale.