Chargé / Chargée des relations auditeurs et spectateurs : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie. Un débutant dans une structure comme la RTBF ou RTL peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2 300€ et 2 600€. Avec 5 à 10 ans d'expérience, un gestionnaire de la relation public peut gagner entre 2 800€ et 3 800€ brut, selon la taille de l'institution et les responsabilités.

Il n'y a pas une seule voie, mais un Bachelier (Bac+3) en Communication ou en Relations Publiques est la base la plus solide. Des Hautes Écoles comme l'IHECS ou l'ISFSC à Bruxelles sont très réputées. Un Master (Bac+5) en communication ou médiation culturelle peut être un atout majeur pour évoluer plus rapidement.

Le principal bassin d'emploi se situe à Bruxelles, qui concentre les sièges des grands médias francophones (RTBF, RTL) et des plus importantes institutions culturelles. Liège, Charleroi et Namur offrent également de belles opportunités, notamment dans les centres de production décentralisés et les scènes culturelles locales.

Oui, il peut l'être. Le professionnel de l'interaction avec l'audience est souvent en première ligne pour recevoir les critiques et les frustrations du public. La gestion des plaintes et des polémiques médiatiques demande une grande résistance au stress et beaucoup de diplomatie.

Bien que les deux métiers interagissent avec le public, le community manager se concentre exclusivement sur les réseaux sociaux pour animer et faire grandir une communauté. Le chargé des relations auditeurs a une vision plus large, traitant tous les canaux (téléphone, e-mail, courrier) et produisant des analyses de fond pour la stratégie de l'entreprise.

Une grande aisance avec les outils bureautiques et numériques est indispensable. La maîtrise d'un logiciel de CRM est un véritable plus. Des connaissances de base en analyse de données et en outils de veille sur les réseaux sociaux sont de plus en plus demandées par les recruteurs.

Oui. Après plusieurs années d'expérience, un spécialiste de l'engagement public peut évoluer vers des postes de responsable de service, de chargé de communication interne, de responsable de la médiation culturelle ou même de programmateur, en capitalisant sur sa connaissance fine du public.

À Bruxelles, c'est un atout considérable, car les grandes institutions ont souvent un public mixte. En Wallonie, ce n'est généralement pas une exigence, mais la maîtrise de l'anglais est toujours appréciée pour la veille internationale et la communication avec des productions étrangères.

C'est très rare. Ce poste est presque exclusivement exercé en tant que salarié au sein d'une organisation médiatique ou culturelle, car il est intrinsèquement lié à la stratégie et au fonctionnement interne de l'entreprise.

Un recruteur cherchera avant tout des qualités humaines : une excellente communication écrite (orthographe irréprochable) et orale, de la diplomatie, de l'empathie et une grande capacité d'écoute. La rigueur, l'esprit d'analyse et la proactivité sont également des compétences clés pour transformer le feedback en informations utiles.