Vendeur / Vendeuse en vidéo club : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Ce métier est considéré comme quasi disparu. La grande majorité des vidéo clubs ont fermé suite à l'essor du streaming. Il subsiste quelques rares boutiques de niche pour collectionneurs ou cinéphiles avertis, mais les opportunités d'emploi sont extrêmement limitées.

Le salaire était généralement basé sur les barèmes de la Commission Paritaire 201 (commerce de détail). Un vendeur débutant pouvait s'attendre à un salaire proche du RMMMG (revenu minimum), soit environ 1 500 € - 1 700 € brut par mois à la fin de l'ère des vidéo clubs.

Aucun diplôme spécifique n'était exigé. Le CESS était généralement suffisant. La compétence la plus importante était une vaste culture cinématographique et un bon sens du contact. Des formations en vente (via l'IFAPME ou le Forem) constituaient un avantage.

Ses missions principales étaient d'accueillir les clients, de les conseiller sur les films, de gérer les transactions de location et de retour, de ranger les rayons, de vérifier l'état des disques et de maintenir une ambiance conviviale dans le magasin.

Oui, absolument. Les compétences en service client, conseil personnalisé, gestion de caisse, organisation et culture générale sont très recherchées dans tous les secteurs de la vente, notamment dans les librairies, les magasins de jeux vidéo ou tout commerce culturel.

En Belgique francophone, la chaîne la plus connue était Movie Max. Il y avait aussi de nombreux indépendants qui jouaient un rôle social important dans leur quartier. La plupart ont fermé leurs portes entre 2010 et 2018.

Le vendeur se concentrait sur le contact client et les tâches quotidiennes. Le gérant de magasin vidéo avait des responsabilités supplémentaires : gestion des commandes de nouveaux films, planning du personnel, gestion des stocks, comptabilité et stratégie commerciale du point de vente.

Des compétences de base étaient nécessaires pour utiliser le logiciel de gestion des locations, qui permettait de suivre les stocks, les comptes clients et les retards. Il ne s'agissait pas d'informatique avancée, mais d'une maîtrise de l'outil de travail principal.

La disparition est due à la révolution numérique : le téléchargement illégal d'abord, puis l'arrivée des services de vidéo à la demande par abonnement (SVOD) comme Netflix ont rendu le modèle économique de la location physique obsolète en offrant un accès instantané à un catalogue immense pour un prix mensuel fixe.

Oui, mais dans d'autres métiers. Un passionné de cinéma peut s'orienter vers la critique (journalisme), la gestion de salles de cinéma, la médiation culturelle, le travail en médiathèque, ou la vente de produits culturels dans des enseignes comme la Fnac.