Traffic manager (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un traffic manager junior (0-3 ans d'expérience) peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2.500€ et 3.200€. Un profil confirmé (3-7 ans) gagne généralement entre 3.200€ et 4.500€. Un senior ou un responsable d'acquisition peut dépasser les 5.500€, souvent complétés par des avantages extra-légaux (voiture de société, bonus).

Les Bacheliers spécialisés en E-business (EPHEC) ou en Marketing (HEPL, Arteveldehogeschool) sont d'excellentes portes d'entrée. Pour un profil plus stratégique, les Masters en gestion ou communication d'universités comme l'UCLouvain (LSM), l'ULB (Solvay) ou HEC Liège sont très réputés. Les certifications Google Ads et Meta sont un must.

Le traffic manager se concentre sur l'acquisition de trafic payant (SEA, Social Ads), c'est-à-dire l'achat d'espace publicitaire. Le SEO manager travaille sur l'acquisition de trafic 'gratuit' ou 'organique' en optimisant le site web pour qu'il soit mieux classé sur les moteurs de recherche. Les deux rôles sont très complémentaires.

Oui, c'est possible mais plus difficile. Ce métier valorise beaucoup les compétences pratiques et les résultats. Une personne autodidacte qui a obtenu les certifications officielles (Google, Meta) et peut démontrer son expérience via des projets personnels ou des stages a toutes ses chances, surtout dans des start-ups ou des plus petites agences.

Un traffic manager peut évoluer vers des postes de Senior Traffic Manager, de Responsable Acquisition (gérant le SEO, SEA, social), de Head of Digital, ou même de Chief Marketing Officer (CMO). Une autre voie est de se spécialiser sur une plateforme (expert Google Ads) ou de devenir consultant indépendant.

Oui, bien que Bruxelles concentre le plus grand nombre d'offres, la demande est forte dans toute la Wallonie. Les parcs scientifiques du Brabant wallon, ainsi que les pôles économiques de Liège, Namur et Charleroi, comptent de nombreuses PME et agences qui recrutent activement des profils digitaux.

Non, ce n'est pas un prérequis. Cependant, avoir des notions de base en HTML/CSS et JavaScript est un véritable atout, notamment pour comprendre le fonctionnement du tracking (via Google Tag Manager) et pour mieux dialoguer avec les équipes de développement web.

Pour travailler à Bruxelles ou pour des entreprises actives sur tout le territoire belge, le bilinguisme est un avantage concurrentiel majeur et souvent exigé. En Wallonie, le français est suffisant, mais une bonne maîtrise de l'anglais est indispensable pour se former et utiliser les outils qui sont majoritairement en anglais.

Il est conseillé d'avoir au moins 2-3 ans d'expérience en agence ou chez l'annonceur. Ensuite, il faut obtenir un statut d'indépendant (principal ou complémentaire), créer son portfolio, fixer ses tarifs (à la journée ou au forfait) et développer son réseau professionnel, notamment via LinkedIn, pour trouver ses premières missions.

Les principaux défis sont de s'adapter constamment aux changements d'algorithmes des plateformes (Google, Meta), de naviguer dans un contexte de régulation de la vie privée (disparition des cookies tiers), et de réussir à se démarquer dans un environnement publicitaire de plus en plus saturé et compétitif.