Secrétaire de rédaction (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie selon le média et l'ancienneté. Un débutant peut espérer entre 2 200€ et 2 500€ brut/mois. Avec 5 à 10 ans d'expérience, un chef d'édition peut gagner entre 2 800€ et 3 500€ brut. Les salaires sont souvent régis par des barèmes de commissions paritaires.

Un Master en journalisme d'une université (ULB, UCLouvain) ou d'une haute école reconnue (IHECS) est la voie royale. Ces formations incluent des cours pratiques de secrétariat de rédaction, de réécriture et de mise en page. Un diplôme en langues et lettres romanes est aussi une excellente base.

L'IA, comme les correcteurs automatiques (Antidote), est un outil puissant mais ne remplace pas le jugement humain du réviseur de contenu. La vérification de la cohérence, l'adaptation au ton éditorial, la créativité dans la titraille et la validation de l'information restent des compétences humaines cruciales.

Après plusieurs années d'expérience, un secrétaire de rédaction peut évoluer vers des postes à plus hautes responsabilités comme premier secrétaire de rédaction, rédacteur en chef technique, ou même rédacteur en chef adjoint. Une spécialisation dans l'édition web (SEO, gestion de contenu) est aussi une voie d'évolution fréquente.

Oui, la maîtrise d'Adobe InDesign est quasi indispensable dans la presse écrite et l'édition. Pour le web, la connaissance des CMS comme WordPress est primordiale. Ces compétences techniques sont souvent aussi importantes que les compétences rédactionnelles pour décrocher un poste.

Le correcteur se concentre quasi exclusivement sur la détection des fautes (orthographe, grammaire, typo). Le secrétaire de rédaction a un rôle plus large : il corrige, mais il réécrit aussi, calibre les textes, propose des titres, choisit l'iconographie et participe à la mise en page. C'est un véritable architecte de l'information.

Oui, de nombreux professionnels de l'édition travaillent comme indépendants. Ils offrent leurs services de relecture-correction à des maisons d'édition, des agences de communication, des entreprises ou des auteurs. Il faut généralement se constituer un bon réseau et avoir un statut d'indépendant (principal ou complémentaire).

Cela dépend du secteur. Dans la presse quotidienne, les horaires sont très rigides et souvent décalés vers le soir pour respecter l'heure du bouclage. Dans l'édition de magazines ou le web, il peut y avoir plus de flexibilité, mais toujours avec des pics d'activité intenses à l'approche des deadlines.

Le marché est concurrentiel, car le secteur de la presse traditionnelle se contracte. Cependant, la transformation numérique crée de nouvelles opportunités pour les réviseurs de contenu web, les content managers et les spécialistes SEO. La demande reste stable pour les profils très qualifiés et polyvalents.

La rigueur est la qualité numéro un. Viennent ensuite une maîtrise irréprochable du français, une grande culture générale pour comprendre tous les sujets, une bonne résistance au stress pour gérer les délais, et enfin, de la diplomatie pour collaborer efficacement avec les journalistes et les graphistes.