Organisateur d’événements / Organisatrice d’événements : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire d'un organisateur d'événements varie fortement. Un junior en agence à Bruxelles peut commencer entre 2.300€ et 2.800€ brut/mois. Avec 5 à 10 ans d'expérience, un chef de projet événementiel confirmé peut gagner entre 2.800€ et 4.500€. En tant qu'indépendant, les revenus dépendent des missions, mais un tarif journalier se situe entre 350€ et 700€.

Il n'y a pas une seule voie. Un bachelier (Bac+3) en Communication, Marketing ou Relations Publiques dans une Haute École (comme l'IHECS ou l'EPHEC) est la voie la plus courante. Des formations plus pratiques comme celles de l'IFAPME en alternance sont aussi très appréciées pour leur approche concrète du métier de coordinateur d'événements.

Oui, pour Bruxelles, le bilinguisme Français/Néerlandais est un atout majeur, et l'Anglais est souvent indispensable en raison du caractère international de la ville. En Wallonie, le français est suffisant, mais l'anglais reste un avantage certain pour travailler avec des clients ou des prestataires internationaux.

Le secteur est compétitif mais dynamique. L'expérience pratique est cruciale. Les stages, le bénévolat dans des festivals et un bon réseau sont souvent la clé pour décrocher un premier emploi. Les agences recherchent des profils polyvalents et résistants au stress. Le FOREM et Actiris proposent régulièrement des offres dans ce secteur.

En agence, un planificateur d'événements travaille pour différents clients et sur des projets très variés (lancements, festivals, conférences...). En entreprise, il organise les événements internes (séminaires, team buildings) et externes (salons, conférences de presse) de son employeur. Le rythme en agence est souvent plus intense et varié.

Il est conseillé d'avoir plusieurs années d'expérience en agence pour se construire un réseau solide de clients et de prestataires. Ensuite, il faut s'inscrire à une caisse d'assurances sociales pour indépendants et à la BCE. Commencer comme indépendant complémentaire est une bonne option pour tester son activité.

Outre l'organisation et la créativité, les compétences numériques sont essentielles : maîtrise des réseaux sociaux pour la promotion, connaissance des plateformes d'événements virtuels/hybrides. La connaissance des principes de développement durable pour organiser des événements éco-responsables est également un atout de plus en plus demandé.

Le plus grand défi est la gestion du stress et des imprévus. Un prestataire qui annule à la dernière minute, un problème technique, la météo... Un bon professionnel de l'organisation d'événements doit avoir un plan B, C et D, et garder son sang-froid en toutes circonstances. La gestion de budget est aussi un challenge permanent.

Oui, le secteur a montré une grande résilience. Après une période difficile, il a rebondi fortement avec une explosion des événements en présentiel. De plus, la crise a accéléré le développement de compétences en événements virtuels et hybrides, ajoutant une nouvelle corde à l'arc des organisateurs.

Oui, il existe des associations comme l'ACC (Association of Communication Companies) qui a une section dédiée à l'événementiel ('Expert Center Event Marketing'). Ces réseaux permettent de se tenir informé des tendances, de participer à des formations et de développer son réseau professionnel.