Conseiller commercial / Conseillère commerciale de véhicules motorisés : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est très variable. Il se compose d'un fixe (généralement entre 1.800€ et 2.500€ brut/mois) et d'une partie variable (commissions sur les ventes, les financements, les assurances...). Un vendeur débutant peut espérer 30.000-40.000€ brut/an, tandis qu'un vendeur expérimenté et performant dans une marque premium peut dépasser les 70.000-80.000€ brut/an.

Un CESS est le minimum. Un Bachelier en Marketing ou Commerce est un atout. La voie la plus directe est la formation en alternance de "Conseiller commercial automobile" proposée par l'IFAPME en Wallonie et le SFPME à Bruxelles. C'est une formation très concrète et appréciée des employeurs.

Oui, absolument. Le permis de conduire B est un prérequis indispensable pour pouvoir faire essayer les véhicules aux clients, ce qui est une partie essentielle du métier de délégué commercial automobile.

Les possibilités sont nombreuses. Un bon conseiller de vente véhicules peut évoluer vers un poste de "Fleet Manager" (gestion des flottes d'entreprise), de chef des ventes, de responsable de concession, ou même de directeur de marque chez un importateur.

Non, il ne faut pas être mécanicien. Cependant, une solide connaissance technique des produits est indispensable. Il faut comprendre les motorisations (thermique, hybride, électrique), les équipements, les options... Les constructeurs fournissent des formations continues pour que leur réseau soit toujours à jour.

Oui, la transition modifie profondément le métier. Le professionnel de la vente auto doit devenir un expert en autonomie, temps de recharge, bornes, fiscalité des véhicules électriques, etc. Le rôle de conseil devient encore plus important pour rassurer et guider des clients qui découvrent une nouvelle technologie.

Les grands groupes de distribution sont les principaux employeurs. On peut citer D'Ieteren (distributeur des marques du groupe VW), Ginion Group (BMW, Mini, Ferrari), Delorge (Stellantis), ou encore les réseaux propres des constructeurs comme Mercedes-Benz Retail.

Oui, le métier peut être stressant en raison de la pression constante des objectifs de vente mensuels et trimestriels. La concurrence est forte et le revenu dépend directement des performances. Une bonne résistance au stress est nécessaire pour réussir.

C'est plus rare. L'indépendant se concentre généralement sur l'achat/revente de véhicules d'occasion. La vente de véhicules neufs est quasi exclusivement réalisée au sein de concessions agréées par les marques. Certains travaillent comme courtiers ou apporteurs d'affaires.

C'est un atout considérable, surtout à Bruxelles et dans le Brabant. La maîtrise du néerlandais ouvre les portes de concessions plus grandes et permet de servir une clientèle plus large. Dans les régions unilingues de Wallonie, ce n'est pas indispensable mais reste un plus.