Concepteur / Conceptrice vidéo : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire d'un concepteur vidéo débutant en tant que salarié varie entre 2.200€ et 2.600€ brut par mois. Avec de l'expérience, il peut atteindre 3.000€ à 4.000€. En freelance, un vidéaste facture entre 350€ et 700€ par jour selon son expérience et la nature du projet.

Les formations les plus réputées en Belgique francophone sont les masters de l'IAD et de l'INSAS. Pour un parcours plus axé sur la communication visuelle, La Cambre est une excellente option. Des formations plus courtes et techniques comme celles de la SAE Institute ou de l'IFAPME sont aussi de bonnes portes d'entrée dans le métier.

Non, mais c'est très courant. Environ 60% des professionnels du secteur sont freelances. Il est possible de trouver des postes salariés en agence, en entreprise ou pour une chaîne TV. Beaucoup commencent comme salariés pour acquérir de l'expérience avant de se lancer comme indépendant.

Pour un freelance qui débute, l'investissement initial est conséquent. Il faut compter entre 5.000€ et 15.000€ pour un kit de base de qualité : une caméra hybride, quelques objectifs, un trépied, un kit micro, des éclairages et un ordinateur puissant pour la post-production vidéo.

Ce n'est pas obligatoire, mais c'est un atout majeur. La maîtrise du motion design (animation graphique) avec des logiciels comme After Effects permet de proposer des productions plus complètes et dynamiques, ce qui est très recherché par les clients et justifie des tarifs plus élevés.

Le plus important est d'avoir un portfolio en ligne (showreel) qui démontre vos compétences. Le réseau est crucial : participez à des événements, contactez des agences de communication, et utilisez des plateformes comme LinkedIn. Le bouche-à-oreille reste le meilleur moyen une fois les premiers projets réussis.

Le concepteur vidéo est souvent plus polyvalent et prend en charge plusieurs aspects techniques (cadrage, montage, son). Le réalisateur a une vision plus globale et artistique, dirigeant une équipe de techniciens (chef opérateur, ingénieur du son...). Sur de petits projets, le concepteur vidéo assume souvent les deux rôles.

Oui, la concurrence est assez forte, surtout à Bruxelles. Pour se démarquer, il est essentiel d'avoir un style propre, une spécialisation (drone, animation, étalonnage...) et d'excellentes compétences en communication pour gérer la relation client. La fiabilité et le respect des délais sont des qualités primordiales.

À Bruxelles, la maîtrise de l'anglais est quasi indispensable pour travailler avec les institutions européennes et les entreprises internationales. Le néerlandais est un atout considérable pour collaborer avec des agences ou des clients flamands. En Wallonie, le français est suffisant, mais l'anglais reste un plus pour la veille technique.

Les offres se trouvent sur les sites généralistes comme LinkedIn, mais aussi sur des plateformes spécialisées comme Mediarte.be (le fonds social du secteur audiovisuel belge), Creative Skills, ou en consultant directement les sites web des agences de communication et des sociétés de production.