Chroniqueur / Chroniqueuse radio ou télé : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est très variable car il dépend du statut (salarié ou pigiste), du média et de la notoriété. Un pigiste radio télé peut être payé entre 100€ et 400€ brut par chronique. En début de carrière, les revenus sont souvent irréguliers. Un chroniqueur vedette salarié d'un grand média peut gagner plusieurs milliers d'euros par mois.

Il n'y a pas de voie royale. Un Master en journalisme (IHECS, ULB) ou communication est une excellente base. Cependant, une expertise pointue dans un domaine (économie, culture, sciences) combinée à une forte personnalité est souvent plus recherchée. La RTBF et RTL recherchent des profils originaux, souvent repérés via d'autres canaux (blogs, podcasts, théâtre).

Non, ce n'est pas obligatoire. Un journaliste spécialisé radio peut faire des chroniques, mais de nombreux chroniqueurs sont avant tout des experts dans leur domaine (médecin, avocat, historien, critique de cinéma) qui ne sont pas journalistes de formation. La crédibilité vient de l'expertise, pas du diplôme.

Les 'castings' formels sont rares. Le recrutement se fait principalement par réseau et par cooptation. Le meilleur moyen est de se faire remarquer : créez du contenu de qualité en ligne, participez à des débats, écrivez des articles, et contactez directement les rédacteurs en chef ou les producteurs d'émissions qui vous intéressent avec une proposition de chronique claire et originale.

Le journaliste a pour mission de rapporter des faits de manière objective. Le chroniqueur, ou éditorialiste média, a le droit et même le devoir de donner son opinion, d'analyser, de critiquer et d'adopter un point de vue subjectif et personnel sur un sujet. Sa signature, c'est son regard unique.

Oui, c'est même le statut le plus courant. La plupart des chroniqueurs sont des 'pigistes', c'est-à-dire des indépendants payés à la prestation. Cela demande une bonne gestion de son temps et de ses finances, car les revenus peuvent être fluctuants, surtout au début.

Les domaines classiques comme la politique, l'économie et la culture sont toujours en demande. Cependant, de nouvelles niches émergent : les nouvelles technologies, l'environnement, le bien-être, les jeux vidéo ou encore les questions de société. Un spécialiste chroniqueur TV avec une expertise rare et pertinente aura plus de chances de se démarquer.

Commencez petit et local. Proposez des chroniques à des radios associatives ou des médias web. Créez votre propre plateforme (podcast, chaîne YouTube, blog) pour montrer votre talent et construire une communauté. Un projet personnel qui fonctionne est la meilleure carte de visite pour approcher les grands médias.

Oui, être un professionnel de l'antenne peut être très stressant. La pression du direct, l'obligation de se renouveler constamment, la peur de la page blanche et l'exposition à la critique du public sont des facteurs de stress importants. Une bonne résistance à la pression est indispensable.

Absolument. Les compétences d'un chroniqueur (recherche, synthèse, écriture, prise de parole) sont très recherchées pour l'animation de conférences, la création de contenu pour des marques (podcasts d'entreprise, webinaires), le media training ou la rédaction d'éditoriaux pour la presse écrite et web.