Bilan d'orientation scolaire et professionnelle en Belgique

Harcèlement scolaire : changer d’école pour repartir à zéro

Harcèlement scolaire à l'école

Le harcèlement scolaire touche aujourd’hui un enfant sur trois en Fédération Wallonie-Bruxelles. Derrière cette statistique glaçante se cachent des jeunes dont la vie devient un cauchemar quotidien, des familles désemparées et des parcours scolaires brisés. Parfois, malgré tous les efforts de l’école et des parents, la seule issue pour protéger l’enfant harcelé reste le changement d’établissement. Mais cette décision cruciale ne s’improvise pas.

Quand le harcèlement impose de repenser l’orientation

Les signes qui doivent alerter les parents

Le harcèlement ne laisse pas de trace visible sur un bulletin scolaire, mais ses symptômes sont bien réels. Votre enfant refuse soudainement d’aller à l’école ? Il invente des maux de ventre chaque matin ? Ses notes chutent brutalement sans raison apparente ? Ces signaux d’alarme ne doivent jamais être pris à la légère. En Belgique, 16,4% des élèves de la 6e primaire à la 3e secondaire se déclarent victimes de harcèlement. C’est énorme.

D’autres signes peuvent vous alerter : des objets abîmés ou « perdus » régulièrement, un repli sur soi inhabituel, des troubles du sommeil ou de l’appétit, voire des comportements autodestructeurs. Absolument, il faut agir vite, car le harcèlement laisse des cicatrices psychologiques profondes qui peuvent perdurer jusqu’à l’âge adulte.

L’impact du harcèlement sur la réussite scolaire

Comment voulez-vous qu’un enfant se concentre sur ses cours quand il passe son temps à scruter les couloirs, redouter la récréation et anticiper les prochaines humiliations ? Le harcèlement génère un stress constant qui altère directement les capacités cognitives. La mémoire flanche, la concentration s’évapore, le raisonnement devient difficile. C’est un cercle vicieux : plus l’enfant décroche scolairement, plus il devient vulnérable aux moqueries.

Les études montrent que les victimes de harcèlement présentent des risques accrus de décrochage scolaire. Certains développent même une véritable phobie scolaire. Dans ces conditions, parler d’orientation ou de choix d’études devient presque surréaliste. Avant de s’interroger sur « quel métier plus tard », il faut déjà que l’enfant puisse se rendre à l’école sans avoir la boule au ventre.

Pourquoi rester peut être plus dangereux que partir

Beaucoup de parents hésitent à changer leur enfant d’école par peur de céder aux harceleurs, de lui faire perdre ses repères ou de perturber sa scolarité. C’est légitime. Mais parfois, rester dans un environnement toxique devient bien plus destructeur qu’un changement d’établissement. En réalité, quand le harcèlement s’installe durablement et que l’école ne parvient pas à y mettre fin malgré ses efforts, le changement d’école n’est pas une fuite : c’est une mesure de protection.

À noter : Depuis août 2024, chaque école de la Fédération Wallonie-Bruxelles doit avoir inscrit dans son règlement d’ordre intérieur une procédure de signalement obligatoire en cas de harcèlement. C’est une avancée importante dans la prise en charge de ces situations.


Changement d’école : une décision mûrement réfléchie

Évaluer si le changement est la meilleure solution

Avant d’envisager le changement, il faut épuiser toutes les solutions au sein de l’école actuelle. Avez-vous rencontré la direction ? Le service PMS ? L’équipe éducative a-t-elle mis en place des mesures concrètes ? L’école dispose-t-elle d’un éducateur en milieu scolaire formé à ces situations ? C’est crucial de vérifier que tout a été tenté.

Si malgré tout le harcèlement persiste, si la situation s’aggrave, ou si l’école ne prend pas la mesure du problème, alors oui, le changement devient nécessaire. Il faut toutefois s’interroger : s’agit-il d’un problème relationnel avec quelques élèves ou d’un climat général de l’établissement ? La réponse orientera votre décision.

Le bon timing pour changer d’établissement

En Belgique, les règles de changement d’école varient selon le niveau. Pour les élèves du premier degré secondaire (1ère et 2ème années), c’est plus restrictif : le changement n’est autorisé librement que jusqu’au 30 septembre de la première inscription. Après cette date, il faut une dérogation pour cas de force majeure ou absolue nécessité – et le harcèlement peut justifier cette dérogation.

Pour les 2e et 3e degrés (3e, 4e, 5e et 6e années), bonne nouvelle : le changement d’école est possible toute l’année sans justification particulière. Idéalement, privilégiez les changements en fin d’année scolaire pour minimiser le décalage pédagogique. Mais si la situation est urgente, n’attendez pas : la santé mentale de votre enfant prime sur le calendrier scolaire.

Impliquer l’enfant dans la décision

Votre enfant n’est pas un simple pion à déplacer. C’est sa vie, son parcours, ses émotions. Il est essentiel de l’impliquer dans cette décision tout en gardant votre rôle de guide et de protecteur. Expliquez-lui pourquoi vous envisagez ce changement, écoutez ses craintes, ses envies, ses appréhensions. Certains enfants veulent partir au plus vite, d’autres ont peur de l’inconnu.

Absolument, cette transition doit être vécue comme un nouveau départ positif et non comme une défaite. Présentez-lui cela comme une chance de repartir sur de bonnes bases, dans un environnement plus sain où il pourra enfin s’épanouir.

Les différentes options de réorientation possibles

Changer d’école dans le même réseau

La solution la plus simple est souvent de rester dans le même réseau (communal, provincial, libre) tout en changeant d’établissement. Cela facilite les démarches administratives et limite les différences de programmes. Par exemple, si votre enfant est dans une école communale à Liège, vous pouvez explorer d’autres écoles communales de la région qui offrent un environnement différent.

Renseignez-vous sur la taille de l’école : certains enfants s’épanouissent mieux dans des structures plus petites où ils ne se sentent pas « noyés dans la masse ». D’autres préfèrent au contraire les grands établissements qui offrent plus d’anonymat et de possibilités de renouveau.

Passer de l’enseignement général au technique ou professionnel

Le harcèlement touche parfois particulièrement les « bons élèves » ou ceux qui ne correspondent pas aux codes de l’enseignement général. Dans ces cas, un passage vers l’enseignement technique ou professionnel peut être salvateur. Ce n’est pas un échec, c’est une réorientation intelligente vers un environnement pédagogique différent, souvent plus concret et valorisant pour certains profils.

L’enseignement qualifiant offre des sections très variées : technique de qualification, technique de transition, professionnel. Certains jeunes y trouvent enfin leur place, loin des moqueries de leur ancienne classe. Et contrairement aux idées reçues, ces filières ouvrent des portes vers des métiers passionnants et valorisés.

L’enseignement à distance comme solution temporaire

Quand le traumatisme est trop profond, quand l’enfant développe une véritable phobie scolaire, l’enseignement à distance peut constituer une passerelle vers la reconstruction. Ce n’est pas une solution définitive, mais un sas de décompression qui permet à votre enfant de continuer sa scolarité tout en reprenant confiance.

Cette option demande organisation et discipline, mais elle offre le temps nécessaire pour un suivi psychologique parallèle. En Belgique, plusieurs organismes proposent ce type d’enseignement. L’objectif reste cependant un retour progressif vers l’école « physique » quand l’enfant sera prêt.


Préparer le changement d’école après un harcèlement

Accompagnement psychologique avant la transition

Ne sous-estimez jamais l’impact psychologique du harcèlement. Avant même de penser au changement d’école, il faut prendre soin de la santé mentale de votre enfant. Un suivi par un psychologue spécialisé en harcèlement scolaire n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Ce professionnel aidera votre enfant à verbaliser son vécu, à reconstruire son estime de soi et à préparer sereinement son arrivée dans son nouvel établissement.

Cette étape est cruciale car un enfant qui change d’école sans avoir traité son traumatisme risque de reproduire les mêmes schémas : repli sur soi, méfiance excessive, anxiété sociale. Le travail thérapeutique lui permettra de repartir avec de meilleures bases émotionnelles.

Comment choisir le nouvel établissement

Le choix du nouvel établissement ne doit rien laisser au hasard. C’est crucial. Commencez par identifier ce qui n’a pas fonctionné dans l’ancienne école : était-ce la taille ? Le climat général ? L’absence de réaction face au harcèlement ? Ces éléments vous guideront vers un établissement plus adapté.

  • Renseignez-vous sur la politique anti-harcèlement de l’école
  • Visitez les lieux avec votre enfant pour qu’il se projette
  • Interrogez d’autres parents sur le climat scolaire
  • Vérifiez si l’école participe au programme-cadre climat scolaire de la FWB
  • Prenez rendez-vous avec la direction pour expliquer la situation

En Wallonie, 239 écoles sont actuellement engagées dans le programme-cadre d’amélioration du climat scolaire. Ces établissements bénéficient d’un accompagnement spécialisé de 4 ans pour prévenir et gérer le harcèlement. C’est un critère de choix pertinent.

Préparer le dossier d’inscription

Pour un changement d’école au premier degré après le 30 septembre, vous devrez introduire une demande de dérogation auprès de la direction de l’école actuelle. Préparez un dossier solide avec des preuves du harcèlement : témoignages écrits, captures d’écran si cyberharcèlement, attestations médicales montrant l’impact sur la santé de votre enfant, courriers déjà envoyés à l’école.

Si la direction émet un avis défavorable, le dossier sera transmis à l’Administration qui prendra la décision finale. N’hésitez pas à contacter le numéro vert Écoute École (0800 95 580) pour vous faire accompagner dans ces démarches.

Les premiers jours dans la nouvelle école

Créer un climat de confiance avec l’équipe pédagogique

Dès les premiers jours, prenez rendez-vous avec le titulaire, l’éducateur et éventuellement le conseiller en orientation du centre PMS. Expliquez la situation sans entrer dans tous les détails – l’objectif n’est pas d’étiqueter votre enfant comme « victime » mais de sensibiliser l’équipe pour qu’elle soit vigilante.

Proposez un point régulier les premières semaines pour faire le point. Cette communication transparente rassure tout le monde : vous, l’école et surtout votre enfant qui sent qu’il n’est pas seul.

Aider son enfant à reconstruire sa confiance

Un enfant qui a été harcelé a souvent perdu confiance en lui et dans les autres. Il peut être excessivement méfiant, replié sur lui-même ou au contraire tenter de « trop en faire » pour se faire accepter. Accompagnez-le avec patience dans cette reconstruction.

Valorisez chaque petit progrès : il a échangé avec un camarade ? C’est super. Il a participé en classe ? Formidable. Il est allé à la récré sans angoisse ? C’est une victoire. Ces petits pas sont en réalité des pas de géant pour un enfant qui se reconstruit.

Les signes positifs d’une bonne intégration

Comment savoir si le changement porte ses fruits ? Observez le comportement de votre enfant. Il se lève le matin sans traîner les pieds ? Il parle de ses nouveaux camarades naturellement ? Ses notes remontent ? Son sommeil s’améliore ? Ce sont autant de signaux positifs.

En réalité, le meilleur indicateur reste son sourire retrouvé. Quand vous voyez votre enfant redevenir lui-même, s’épanouir et retrouver goût aux apprentissages, vous savez que vous avez pris la bonne décision.


L’accompagnement professionnel dans cette transition

Le rôle du centre PMS et des conseillers

Le centre PMS (Psycho-Médico-Social) n’est pas qu’un service d’orientation. C’est un allié précieux dans la gestion du harcèlement et du changement d’école. Les conseillers PMS peuvent vous aider à évaluer la situation, accompagner votre enfant psychologiquement et faciliter la transition vers le nouvel établissement.

N’hésitez pas à solliciter leur expertise dès que vous envisagez un changement. Ils connaissent les écoles du secteur, peuvent vous orienter vers les établissements les plus adaptés et assurer un suivi longitudinal de votre enfant.

Quand faire appel à un centre d’orientation

Au-delà du PMS, un centre d’orientation spécialisé peut vous apporter un regard complémentaire, surtout si le harcèlement a généré un décrochage ou une perte totale de repères scolaires. Ces centres proposent des bilans complets qui permettent d’identifier les forces et intérêts de votre enfant, au-delà du traumatisme vécu.

C’est particulièrement utile si le changement d’école s’accompagne d’une réorientation (passage du général au technique, par exemple). Le centre vous aidera à construire un projet cohérent qui redonne sens à la scolarité de votre enfant.

L’importance d’un bilan d’orientation personnalisé

Après une période de harcèlement, votre enfant a besoin de se reconnecter avec ses capacités, ses passions, ses aspirations. Un bilan d’orientation personnalisé lui permet de se redécouvrir sous un autre angle que celui de « la victime ». C’est l’occasion de faire le point sur ses compétences, d’explorer des filières qu’il n’avait pas envisagées et de se projeter positivement dans l’avenir.

Ce bilan l’aide aussi à reprendre confiance : il réalise qu’il a des atouts, des talents, un potentiel. C’est un tournant psychologique majeur dans sa reconstruction.

Témoignages : ils ont changé d’école et ont réussi

Emma, du général au technique artistique

«  En 3e générale, on me traitait de « l’intello » et de « la ringarde ». J’avais de bons résultats mais aucun ami. Mes parents m’ont inscrite dans une école technique de qualification en arts appliqués. Là-bas, personne ne se moque de ta passion pour le dessin. Au contraire, c’est valorisé. J’ai retrouvé le goût d’apprendre et je prépare maintenant mon entrée aux Beaux-Arts. Le changement d’école m’a sauvée.

Lucas, de l’école classique à l’enseignement alternatif

«  Dans mon ancienne école, j’étais constamment puni parce que je bougeais trop. Les autres en ont profité pour me harceler. Mes parents ont trouvé une école avec une pédagogie active où on peut apprendre en bougeant. Plus de harcèlement, plus de punitions. J’ai enfin trouvé ma place et mes notes ont explosé.

Les leçons de ces parcours de résilience

Ces témoignages montrent qu’un changement d’école réussi peut transformer radicalement le parcours d’un jeune. Mais ils révèlent aussi une constante : le changement n’est jamais qu’un changement de bâtiment, c’est souvent l’occasion d’une réorientation plus globale vers un environnement éducatif mieux adapté au profil de l’enfant.

Absolument, il ne s’agit pas d’effacer le passé mais d’en tirer des enseignements pour construire un avenir plus serein. Chaque enfant harcelé porte en lui une résilience extraordinaire. Il faut juste lui donner les moyens de l’exprimer.

Prévenir la répétition du harcèlement dans la nouvelle école

Développer les compétences sociales de l’enfant

Un enfant harcelé a souvent développé des comportements d’évitement ou de soumission qui peuvent le rendre à nouveau vulnérable. C’est pourquoi il est essentiel de travailler sur ses compétences sociales : apprendre à s’affirmer sans agressivité, à poser des limites, à détecter les signaux d’alerte, à demander de l’aide.

Des ateliers de développement des habiletés sociales, proposés par certains centres ou psychologues, peuvent être très bénéfiques. Ils permettent de s’entraîner dans un cadre sécurisé avant d’affronter la « vraie vie » de la cour de récréation.

Dialoguer régulièrement avec l’établissement

Ne coupez jamais le dialogue avec l’école. Même quand tout va bien. Établissez une relation de confiance avec le titulaire, le PMS et la direction. Faites un point régulier, même informel. Cette vigilance partagée crée un filet de sécurité autour de votre enfant.

Si votre enfant vous signale des comportements inquiétants, ne minimisez jamais : « ce n’est rien, ça va passer ». Écoutez, prenez au sérieux et agissez vite. Le harcèlement commence toujours par de « petites choses » qui dégénèrent si personne ne réagit.

Reconnaître les premiers signaux d’alerte

Vous connaissez maintenant les signes : changement brutal de comportement, réticence à aller à l’école, isolement, objets abîmés, troubles du sommeil. Restez attentif sans être intrusif. Créez un climat de confiance où votre enfant sait qu’il peut tout vous dire sans jugement.

En réalité, la meilleure prévention reste la communication ouverte. Demandez-lui régulièrement comment se passe sa journée, avec qui il a joué à la récré, s’il y a des situations qui le mettent mal à l’aise. Ces conversations banales sont votre meilleur outil de détection précoce.


Questions fréquentes

Quand faut-il envisager un changement d’école suite à du harcèlement ?

Quand l’école a été alertée et n’a pas su mettre fin au harcèlement, quand la santé physique ou psychologique de votre enfant se dégrade, quand il développe une phobie scolaire ou des pensées suicidaires, ou quand le harcèlement persiste malgré toutes les interventions. Le changement d’école devient alors une mesure de protection nécessaire.

Comment savoir quelle nouvelle école conviendra mieux à mon enfant ?

Identifiez d’abord ce qui n’a pas fonctionné dans l’ancienne école. Cherchez ensuite un établissement avec une politique anti-harcèlement claire, idéalement engagé dans le programme-cadre climat scolaire de la FWB. Visitez les lieux avec votre enfant, rencontrez la direction et n’hésitez pas à consulter le PMS ou un centre d’orientation pour un avis professionnel.

Est-ce que changer d’école règle définitivement le problème de harcèlement ?

Le changement d’école règle le problème immédiat en sortant votre enfant d’un environnement toxique. Mais ce n’est qu’une partie de la solution. Il faut absolument accompagner ce changement d’un suivi psychologique pour aider l’enfant à se reconstruire et développer les compétences qui le protégeront à l’avenir. Sans ce travail, le risque de reproduction existe.

Peut-on changer d’école en cours d’année scolaire en Belgique ?

Oui, mais les règles varient selon le niveau. Pour le premier degré secondaire après le 30 septembre, une dérogation est nécessaire – le harcèlement constitue un motif recevable. Pour les 2e et 3e degrés, le changement est libre toute l’année. Dans tous les cas, ne laissez jamais le calendrier administratif primer sur l’urgence de protéger votre enfant.

Quel accompagnement proposer à un enfant harcelé qui change d’école ?

Un suivi psychologique est indispensable pour traiter le traumatisme et reconstruire l’estime de soi. Le centre PMS de la nouvelle école doit être informé et impliqué. Un bilan d’orientation peut aider l’enfant à se reconnecter avec ses capacités et à se projeter positivement. Enfin, le dialogue constant entre l’école, les parents et l’enfant crée un cadre sécurisant pour cette transition.


Conclusion : Oser le changement pour se reconstruire

Changer d’école après un harcèlement n’est jamais une décision facile. On a peur de faire le mauvais choix, de perturber encore plus son enfant, de céder aux harceleurs. Mais parfois, c’est la décision la plus courageuse et la plus protectrice qu’un parent puisse prendre. Ce n’est pas une fuite, c’est un acte de protection et de reconstruction.

Absolument, un changement d’école réussi peut transformer le parcours d’un jeune. C’est l’occasion de repartir sur de bonnes bases, dans un environnement sain, avec un projet d’orientation renouvelé. Mais n’oubliez jamais : le changement d’établissement doit s’accompagner d’un travail psychologique profond et d’un suivi attentif.

En Wallonie, avec le nouveau décret climat scolaire et l’investissement de plus de 2 millions d’euros dans la lutte contre le harcèlement, les écoles sont de mieux en mieux équipées pour prévenir et gérer ces situations. C’est une avancée majeure qui devrait rassurer les parents dans leur choix d’établissement.

Si vous êtes dans cette situation difficile, sachez que vous n’êtes pas seul. Des professionnels sont là pour vous accompagner : le PMS, les centres d’orientation, les psychologues spécialisés. N’hésitez jamais à demander de l’aide. Votre enfant mérite de vivre sa scolarité sereinement, de s’épanouir et de se projeter dans l’avenir avec confiance.


Ressources utiles :

  • Numéro vert Écoute École : 0800 95 580 (gratuit et anonyme)
  • Écoute-Enfants : 103 (ligne d’écoute pour mineurs)
  • Observatoire du climat scolaire : pactepourunenseignementdexcellence.cfwb.be
  • Infor Jeunes : pour toutes questions sur les changements d’école
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