Bilan d'orientation scolaire et professionnelle en Belgique

L’année sabbatique avant les études supérieures : bonne ou mauvaise idée ?

Année sabbatique pour les étudiants

Tu viens de terminer ta rhéto et tu te poses la question : et si je prenais une année sabbatique avant de me lancer dans le supérieur ? L’idée te tente, mais tes parents s’inquiètent. Tes amis, eux, filent direct à l’unif. Alors, bonne ou mauvaise idée ? En Wallonie, cette pratique reste assez rare. En réalité, les étudiants belges considèrent leur parcours comme un continuum et très peu s’accordent cette pause. Pourtant, ailleurs en Europe, c’est une autre histoire. Au Danemark par exemple, 70% des jeunes prenaient une année sabbatique en 2016. Chez nous, on hésite encore. Dans cet article, on fait le point sur les avantages, les risques et surtout, comment savoir si c’est le bon choix pour toi.

Qu’est-ce qu’une année sabbatique ou année de césure ?

Définition et cadre légal en Belgique

Une année sabbatique, c’est une pause volontaire dans ton parcours scolaire ou académique. Concrètement, tu décides de ne pas t’inscrire directement en première année de bachelier après ta rhéto. En Belgique, il n’existe pas de cadre légal strict pour l’année sabbatique entre le secondaire et le supérieur. Tu peux simplement choisir de ne pas t’inscrire, mais attention : cela a des conséquences sur tes droits sociaux, notamment tes allocations familiales et ton statut d’étudiant. Contrairement à certains pays européens où cette pratique est encadrée et encouragée, chez nous, elle reste dans une zone un peu floue.

Les différentes formes d’année sabbatique

Une année sabbatique, ce n’est pas qu’un an de vacances sur ton canapé ! Elle peut prendre plusieurs formes :

  • Voyager à l’étranger : apprendre une langue, découvrir d’autres cultures, gagner en autonomie
  • Travailler : job étudiant, stage, expérience professionnelle pour mieux comprendre le monde du travail
  • Faire du bénévolat : service volontaire européen, Corps européen de solidarité, associations locales
  • Se former : cours de langues, formations courtes, développement de compétences spécifiques
  • Réfléchir à ton projet : prendre le temps de clarifier tes envies professionnelles et personnelles

L’important, c’est de donner du sens à cette année. Ça ne doit pas être un moment de flottement total, mais une vraie parenthèse constructive.

Qui peut prendre une année sabbatique ?

En théorie, n’importe qui peut décider de prendre une année sabbatique après sa rhéto. Il n’y a pas de profil type. Certains jeunes sont fatigués après leurs secondaires et ont besoin de souffler. D’autres sont indécis et ne savent pas quelles études choisir. Quelques-uns veulent découvrir le monde avant de s’engager dans un cursus long. Absolument, tous ces profils peuvent bénéficier d’une césure, à condition de bien la préparer. En revanche, si tu es totalement démotivé par les études et que tu espères qu’une année sabbatique résoudra magiquement ce problème, attention : ce n’est peut-être pas la solution miracle.

Les avantages d’une année sabbatique avant les études

Gagner en maturité et clarifier son projet professionnel

C’est l’argument numéro un en faveur de l’année sabbatique. Prendre une pause te permet de gagner en maturité et de te poser les bonnes questions. À 18 ans, après douze ans de scolarité, il est normal de ne pas savoir exactement ce que tu veux faire de ta vie. Une année sabbatique peut t’offrir le recul nécessaire pour y voir plus clair. Tu as le temps de rencontrer des professionnels, de tester différents domaines, d’explorer tes intérêts réels. Beaucoup de jeunes qui reviennent d’une année à l’étranger témoignent d’une meilleure connaissance d’eux-mêmes et d’une motivation renforcée. Ils savent pourquoi ils étudient, et ça change tout.

Acquérir de l’expérience concrète

Contrairement aux études théoriques, une année sabbatique te plonge dans la vraie vie. Tu peux travailler comme serveur, faire du volontariat dans une association, partir en WWOOFing (travail contre logement et nourriture dans des fermes bio), ou encore décrocher un stage dans un domaine qui t’intéresse. Ces expériences concrètes enrichissent ton CV et te donnent une longueur d’avance sur tes futurs camarades de promo. Par exemple, si tu hésites à devenir kinésithérapeute, pourquoi ne pas faire un stage dans un cabinet de kiné pour voir si ça te plaît vraiment ? Cette approche pragmatique peut t’éviter de t’engager dans des études qui ne te correspondent pas.

Développer son autonomie et sa confiance en soi

Vivre une année loin de chez toi, gérer ton budget, résoudre des problèmes par toi-même : tout ça contribue à développer ton autonomie. Tu apprends à te débrouiller, à faire des choix, à prendre des initiatives. C’est aussi une formidable occasion de gagner en confiance en toi. Quand tu reviens d’une expérience comme celle-là, tu te sens plus fort, plus sûr de toi. Cette maturité nouvelle se ressentira dans tes études : tu seras plus organisé, plus responsable, plus capable de gérer le stress et les imprévus. Et puis, soyons honnêtes, c’est aussi l’occasion de vivre des aventures incroyables et de créer des souvenirs qui te marqueront pour la vie.

Les risques et inconvénients à anticiper

Le risque de démotivation et de décrochage

C’est la crainte principale des parents et des conseillers d’orientation : qu’une année sabbatique se transforme en décrochage définitif. Le risque existe, surtout si l’année n’est pas bien préparée. Si tu restes chez toi sans rien faire de constructif, tu risques de perdre le rythme, de t’habituer à une vie sans contraintes et de ne plus vouloir retourner étudier. La bonne nouvelle ? Les statistiques montrent que 90% des jeunes retournent aux études après leur année sabbatique. Mais pour faire partie de ces 90%, il faut que ton année ait du sens, qu’elle soit active et orientée vers un objectif. Ne pas confondre année sabbatique et année de procrastination, c’est crucial.

Le décalage avec ses pairs

Prendre une année sabbatique signifie avoir un an de « retard » par rapport à tes amis de rhéto. Pendant qu’ils seront en première année de bachelier, toi tu seras ailleurs. Ce décalage peut être difficile à vivre socialement. Tu ne feras pas partie de la même promotion, tu ne vivras pas les mêmes étapes au même moment. Pour certains, c’est libérateur. Pour d’autres, c’est une source d’anxiété. Il faut aussi accepter que tu auras un an de plus que tes futurs condisciples quand tu commenceras le supérieur. Ça peut sembler anodin, mais pour certains jeunes, c’est un frein psychologique important. Réfléchis bien à comment tu te sens par rapport à ça.

Les contraintes financières et administratives

En Belgique, prendre une année sabbatique a des conséquences administratives. Entre 18 et 25 ans, tu dois être étudiant ou inscrit comme demandeur d’emploi en stage d’insertion pour bénéficier des allocations familiales. Si tu voyages plus de deux mois hors période de vacances scolaires ou que tu ne respectes pas ces conditions, tu risques de perdre tes allocations familiales. C’est un impact financier non négligeable pour ta famille. De plus, partir à l’étranger coûte de l’argent : billets d’avion, logement, nourriture, assurances… Certains programmes offrent des bourses ou une rémunération (service volontaire européen, visa vacances-travail), mais il faut quand même prévoir un budget. Renseigne-toi bien avant de te lancer.


Comment bien préparer son année sabbatique ?

Définir des objectifs clairs et réalistes

Une année sabbatique réussie commence par une bonne planification. Pose-toi la question : qu’est-ce que je veux accomplir pendant cette année ? Apprendre l’anglais ? Découvrir le métier de psychologue ? Gagner de l’argent pour financer mes futures études ? Faire du bénévolat dans un domaine qui me passionne ? Fixe-toi deux ou trois objectifs précis et construis ton année autour de ceux-ci. Par exemple : « Je veux améliorer mon niveau d’anglais, découvrir le secteur de l’enseignement et gagner 3000 euros. » Avec des objectifs clairs, tu gardes le cap et tu évites de t’éparpiller.

Planifier ses activités à l’avance

Ne pars pas à l’aventure sans un minimum de préparation. Renseigne-toi sur les programmes existants : Corps européen de solidarité, Erasmus+, Visa Vacances Travail, WWOOFing, service volontaire… Certains nécessitent de s’inscrire plusieurs mois à l’avance. Établis un planning approximatif : par exemple, trois mois de cours d’anglais à Malte, six mois de volontariat en Allemagne, trois mois de travail en Belgique pour économiser. Plus tu planifies, moins tu risques de te retrouver désœuvré. Consulte des sites spécialisés comme mobilitedesjeunes.be pour explorer toutes les possibilités qui s’offrent à toi.

Garder le lien avec le monde académique

Même si tu prends une pause, garde un pied dans l’univers scolaire. Lis des livres, suis des cours en ligne (MOOCs gratuits), participe à des conférences ou des webinaires dans les domaines qui t’intéressent. Si tu envisages de devenir professeur dans l’enseignement secondaire, pourquoi ne pas donner du soutien scolaire pendant ton année sabbatique ? Ça te permet de rester dans une dynamique d’apprentissage et de ne pas perdre complètement le rythme. Quand tu reprendras tes études, la transition sera beaucoup plus douce si tu as entretenu cette flamme intellectuelle.

Alternatives à l’année sabbatique complète

Le job étudiant pendant l’année académique

Pas envie de prendre une année complète de pause ? Tu peux acquérir de l’expérience autrement. Travailler comme étudiant pendant l’année te permet de combiner études et découverte du monde professionnel. Beaucoup d’étudiants travaillent quelques heures par semaine ou pendant les week-ends. C’est moins radical qu’une année sabbatique, mais ça t’apporte déjà pas mal : un peu d’argent, de l’autonomie, des compétences pratiques. Tu gardes aussi le rythme académique. C’est une bonne option si tu n’es pas sûr de vouloir tout arrêter pendant un an.

Les stages d’été et expériences courtes

Profite de tes vacances d’été pour faire des expériences enrichissantes. Un stage de deux mois dans une entreprise, un voyage linguistique de trois semaines, un camp de bénévolat international : autant d’occasions de sortir de ta zone de confort sans sacrifier une année entière. Ces expériences courtes peuvent être très formatrices et t’aider à clarifier ton projet sans prendre de « retard ». Tu peux aussi enchaîner plusieurs petites expériences au fil de tes années d’études plutôt que de tout concentrer sur une seule année sabbatique.

La réorientation en cours de parcours

Si tu hésites parce que tu ne sais pas quoi étudier, sache qu’il est possible de se réorienter pendant ses études. En première année de bachelier, tu peux changer d’orientation entre le 1er et le 15 février dans certaines conditions. Il existe aussi des programmes d’accompagnement pour les étudiants en décrochage. Autrement dit, ce n’est pas parce que tu te trompes de filière que tout est perdu. Parfois, il vaut mieux se lancer et ajuster en cours de route plutôt que de prendre une année complète de pause dans l’espoir que la bonne réponse te tombera dessus. La réflexion sur ton orientation peut se faire en parallèle de tes études, avec l’aide de professionnels comme les conseillers en orientation.

Témoignages : ils ont pris une année sabbatique

Lucas, parti en service volontaire

« Après ma rhéto, je ne savais pas du tout ce que je voulais faire. J’ai postulé pour le service volontaire européen et je suis parti neuf mois en Roumanie pour travailler avec des enfants. Cette expérience m’a fait réaliser que j’adorais l’animation et le contact avec les jeunes. Quand je suis rentré, je me suis inscrit en sciences de l’éducation et aujourd’hui je suis éducateur. Sans cette année sabbatique, je serais peut-être encore en train de chercher ma voie. »

Sarah, qui a travaillé avant ses études de kiné

« Je voulais devenir kiné mais je n’étais pas sûre à 100%. J’ai décidé de travailler un an comme aide en cabinet de kinésithérapie. Ça m’a permis de voir le métier de l’intérieur et de confirmer que c’était vraiment ce que je voulais. En plus, j’ai économisé de l’argent pour mes études. Quand j’ai commencé le bachelier en kiné, j’étais hyper motivée parce que je savais exactement pourquoi j’étais là. »

Tom, qui a finalement changé d’orientation

« Je voulais faire médecine mais je sentais que c’était plus la pression familiale que ma vraie envie. J’ai pris une année sabbatique pour y voir clair. J’ai travaillé dans un magasin, voyagé trois mois en Asie, fait du bénévolat dans un refuge animalier. Au final, j’ai réalisé que ma passion c’était les animaux, pas la médecine. Je me suis inscrit en médecine vétérinaire et je ne regrette rien. Cette année m’a sauvé de plusieurs années d’études dans la mauvaise direction. »

L’année sabbatique selon votre profil

Pour les indécis : un temps précieux

Si tu es complètement perdu et que tu n’as aucune idée de ce que tu veux faire, une année sabbatique peut être une excellente solution. Mais attention : l’indécision ne se résout pas toute seule avec le temps. Il faut que tu mettes cette année à profit pour explorer différentes pistes, rencontrer des professionnels, faire des tests d’orientation, consulter un conseiller. Ne pars pas à l’étranger en espérant que la réponse te tombera dessus par magie. Utilise cette année comme un laboratoire pour tester tes hypothèses et affiner ton projet. C’est du temps précieux, ne le gaspille pas.

Pour les passionnés : attention au risque

Si tu sais déjà ce que tu veux faire et que tu es super motivé pour tes futures études, l’année sabbatique est-elle vraiment nécessaire ? Peut-être pas. Si tu as une passion claire, une filière bien identifiée, et que tu as hâte de commencer, pourquoi attendre ? Dans ce cas, mieux vaut te lancer directement et profiter des opportunités qui se présenteront pendant tes études (Erasmus, stages, etc.). Une année sabbatique pourrait même casser ta dynamique. En revanche, si tu veux enrichir ton profil avant de commencer (apprendre une langue indispensable à ton futur métier, voyager dans une région du monde liée à tes études), alors go !

Pour les fatigués : une pause nécessaire ?

Après douze ans de scolarité intensive, certains jeunes arrivent au bout du rouleau. Burn-out scolaire, fatigue chronique, perte de motivation : ces signaux ne doivent pas être ignorés. Si tu es dans ce cas, une année sabbatique peut être une véritable bouffée d’oxygène. Mais là encore, il faut que cette pause soit bien utilisée. Ne reste pas chez toi à ne rien faire, tu risquerais d’aggraver ta démotivation. Trouve des activités qui te ressourcent, qui te donnent du sens, qui te reconnectent à tes envies. Consulte aussi un professionnel (psychologue, conseiller d’orientation) pour comprendre les raisons de cette fatigue et travailler dessus.

Comment savoir si c’est le bon choix pour vous ?

Les questions à se poser

Avant de te décider, pose-toi ces questions essentielles :

  • Pourquoi est-ce que je veux prendre une année sabbatique ? (Fuite ? Projet clair ? Besoin de réflexion ?)
  • Qu’est-ce que je veux accomplir pendant cette année ? (Objectifs précis ou vagues ?)
  • Est-ce que j’ai les moyens financiers de la réaliser ? (Budget, allocations, soutien familial ?)
  • Est-ce que je suis motivé à reprendre mes études après ? (Certitude ou doute ?)
  • Est-ce que le décalage avec mes amis va me peser ? (Importance du groupe ?)

Réponds sincèrement à ces questions. Si tes réponses sont floues ou contradictoires, c’est peut-être le signe que tu as besoin d’aide pour y voir plus clair.

Le rôle du bilan d’orientation

Face à cette décision importante, tu n’es pas obligé de te débrouiller seul. Un bilan d’orientation personnalisé peut t’aider à prendre la meilleure décision pour toi. Chez Trajektoire, on utilise des tests psychométriques validés pour identifier tes forces, tes intérêts et tes valeurs. On explore ensemble ton profil en profondeur et on construit un projet qui te ressemble vraiment. Parfois, le bilan révèle qu’une année sabbatique est effectivement la meilleure option pour toi. D’autres fois, il met en lumière une filière qui te correspond parfaitement et vers laquelle tu peux te diriger immédiatement. L’important, c’est de prendre une décision éclairée plutôt qu’un choix par défaut.

Prendre une décision éclairée

Au final, il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse universelle. L’année sabbatique peut être une expérience incroyablement enrichissante pour certains et une erreur pour d’autres. Tout dépend de ton profil, de tes besoins, de ta situation personnelle. Ce qui compte, c’est de ne pas prendre cette décision à la légère ni sous pression. Prends le temps de peser le pour et le contre, d’échanger avec des adultes de confiance, de te faire accompagner si nécessaire. Et surtout, rappelle-toi qu’aucune décision n’est définitive. Si tu te trompes, tu pourras toujours rectifier le tir. L’important, c’est d’avancer avec conviction et confiance.


FAQ : Vos questions sur l’année sabbatique

Peut-on prendre une année sabbatique entre le secondaire et le supérieur en Belgique ?

Oui, rien ne t’empêche de ne pas t’inscrire dans le supérieur après ta rhéto. Cependant, il n’existe pas de cadre légal spécifique pour cette pratique en Belgique, contrairement à certains pays européens. Tu dois simplement être conscient des conséquences sur tes droits sociaux (allocations familiales notamment) et bien planifier ton année pour qu’elle soit constructive.

Une année sabbatique retarde-t-elle vraiment mes études ?

Techniquement oui, tu auras un an de « retard » sur le calendrier classique. Mais ce n’est pas forcément négatif ! Beaucoup d’étudiants qui reviennent d’année sabbatique sont plus matures, plus motivés et réussissent mieux leurs études. Ils rattrapent souvent ce décalage en termes de développement personnel et professionnel. L’important n’est pas la vitesse à laquelle tu obtiens ton diplôme, mais la qualité de ton parcours et l’adéquation avec tes objectifs.

Comment financer son année sabbatique quand on est étudiant ?

Plusieurs options existent : travailler avant ou pendant l’année sabbatique pour économiser, participer à des programmes rémunérés ou semi-rémunérés (Service Volontaire Européen, Visa Vacances Travail, WWOOFing), demander une bourse pour certains programmes, ou encore combiner plusieurs formules. Renseigne-toi sur les aides disponibles via des plateformes comme mobilitedesjeunes.be. Certains jeunes travaillent six mois pour financer six mois de voyage, par exemple.

L’année sabbatique est-elle mal vue par les employeurs ?

Tout dépend de ce que tu en as fait ! Une année sabbatique bien utilisée (apprentissage d’une langue, expérience professionnelle, volontariat, développement de compétences) est un vrai plus sur un CV. Elle montre de l’autonomie, de l’initiative, de la curiosité. En revanche, une année vide sans projet ni réalisation concrète peut effectivement être perçue négativement. C’est pourquoi il est essentiel de donner du sens à cette année et de pouvoir en parler de manière valorisante lors de tes futurs entretiens d’embauche.

Que faire pendant une année sabbatique pour qu’elle soit utile ?

Les possibilités sont nombreuses : apprendre une langue à l’étranger, faire du bénévolat dans un domaine qui t’intéresse, travailler pour gagner de l’expérience professionnelle et économiser de l’argent, réaliser un stage dans un secteur qui t’attire, voyager de manière constructive (découverte culturelle, rencontres), suivre des formations courtes, te former en ligne (MOOCs), ou même combiner plusieurs de ces activités. L’essentiel est d’avoir des objectifs clairs et de pouvoir raconter ce que cette année t’a apporté concrètement.


Conclusion : À toi de jouer !

L’année sabbatique avant les études peut être une expérience transformatrice si elle est bien préparée et menée avec des objectifs clairs. Elle offre l’opportunité de gagner en maturité, de clarifier son projet professionnel, d’acquérir des compétences précieuses et de se découvrir soi-même. Mais elle comporte aussi des risques : démotivation, décalage avec ses pairs, contraintes financières et administratives. En Belgique, cette pratique reste minoritaire, mais ceux qui osent franchir le pas en reviennent généralement grandis et plus motivés pour leurs études.

Alors, bonne ou mauvaise idée ? C’est crucial : tout dépend de toi, de ton profil, de tes besoins et de ta capacité à donner du sens à cette année. Ne te laisse pas influencer uniquement par la pression sociale ou les attentes de ton entourage. Prends le temps de réfléchir sérieusement, de peser le pour et le contre, et si besoin, fais-toi accompagner par un professionnel de l’orientation. Quelle que soit ta décision, l’important est qu’elle soit la tienne et qu’elle te corresponde vraiment.

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