Le marché de l’emploi wallon traverse une période paradoxale. D’un côté, les entreprises peinent à recruter dans de nombreux secteurs. De l’autre, les jeunes diplômés s’interrogent sur les débouchés réels de leurs études. Cette réalité crée une opportunité unique : choisir dès aujourd’hui une formation qui mène à un métier porteur, c’est se donner les meilleures chances de réussite professionnelle. En 2025, le Forem identifie 146 métiers en pénurie ou en tension, représentant plus de 60 000 offres d’emploi depuis le début de l’année. Mais quels sont vraiment ces secteurs qui recrutent ? Quelles compétences recherchent les employeurs ? Et surtout, comment s’y préparer intelligemment ?
Le marché de l’emploi wallon en 2025 : État des lieux
Les chiffres clés du recrutement en Wallonie
Les données du Forem pour 2025 dessinent un portrait sans équivoque : 37% des offres d’emploi publiées concernent des métiers en pénurie. Concrètement, depuis janvier 2025, ce sont 60 595 postes dans ces secteurs en tension qui ont été proposés aux chercheurs d’emploi wallons. Trois grands secteurs dominent largement : la construction avec 32 métiers différents en pénurie, l’industrie avec 31 métiers, et la santé avec 22 métiers. Cette concentration ne signifie pas pour autant que les autres domaines sont à négliger – bien au contraire, les technologies, l’enseignement, la logistique et même certains métiers du commerce connaissent des tensions de recrutement significatives.
Les secteurs en tension : Quand l’offre dépasse la demande
Parlons franchement : tous les métiers en pénurie ne se valent pas. Le Forem distingue deux catégories. D’abord, les 82 métiers en pénurie lourde, pour lesquels il n’existe tout simplement pas assez de candidats qualifiés. Ensuite, les 64 fonctions critiques, où les candidats existent mais où d’autres obstacles compliquent le recrutement – exigences linguistiques, mobilité géographique, conditions de travail spécifiques. Cette nuance est cruciale pour ton orientation : un métier en pénurie lourde t’offrira généralement plus de pouvoir de négociation sur ton salaire et tes conditions de travail qu’une fonction simplement critique.
Pourquoi choisir un métier porteur ?
Se former à un métier en tension, ce n’est pas suivre aveuglément les statistiques. C’est une stratégie intelligente qui offre des avantages concrets. Tu bénéficieras d’un accès facilité à l’emploi – certains secteurs recrutent en quelques semaines seulement après l’obtention du diplôme. Les salaires sont souvent plus attractifs, les entreprises devant se montrer compétitives pour attirer les rares profils disponibles. La sécurité de l’emploi est renforcée, avec des perspectives d’évolution intéressantes. Enfin, tu peux profiter d’aides spécifiques : le Forem propose 199 formations dédiées à ces métiers, dont certaines ouvrent droit à l’Incitant+ de 350 euros.
Santé et soins : Le secteur qui ne connaît pas la crise
Infirmiers et aides-soignants : Des besoins constants
Le secteur de la santé reste le pilier le plus stable du marché de l’emploi wallon. Les besoins en infirmiers ne cessent de croître, que ce soit en milieu hospitalier ou pour les soins à domicile. Les aides-soignants sont également très recherchés, avec des formations accessibles dès l’enseignement secondaire professionnel. Ce qui rend ce secteur particulièrement attractif, c’est la diversité des parcours possibles : de l’aide-soignant à l’infirmier spécialisé, en passant par l’infirmier de pratique avancée, les possibilités d’évolution sont nombreuses et bien structurées.
Professions paramédicales : Kinésithérapeutes et ergothérapeutes recherchés
Les professions paramédicales connaissent elles aussi une demande soutenue. Les kinésithérapeutes trouvent facilement du travail, tant en cabinet privé qu’en institution. Les ergothérapeutes, qui accompagnent les personnes vers plus d’autonomie dans leur quotidien, font également partie des profils activement recherchés. Ces métiers exigent des études supérieures (bachelier ou master selon les spécialisations), mais offrent en contrepartie une excellente qualité de vie professionnelle et des revenus confortables, particulièrement en activité indépendante.
Le vieillissement de la population : Un moteur de l’emploi
Soyons réalistes : si le secteur de la santé recrute autant, c’est notamment parce que la population belge vieillit rapidement. Les besoins en soins de longue durée, en accompagnement des personnes âgées et en maintien à domicile explosent. Cette réalité démographique garantit que les métiers de la santé et du soin resteront porteurs pendant encore plusieurs décennies. C’est l’un des rares secteurs où l’on peut prédire avec certitude que la demande continuera à augmenter, quelles que soient les évolutions économiques.
Technologies et numérique : La révolution continue
Développeurs et data scientists : Les profils les plus courtisés
Le paradoxe est frappant : alors que tout le monde parle de digitalisation, la Belgique manque cruellement de développeurs. On estime qu’environ 16 000 codeurs font défaut sur le marché belge. Les salaires s’en ressentent : un développeur junior peut démarrer entre 35 000 et 45 000 euros bruts annuels, pour atteindre 60 000 à 75 000 euros avec 5 ans d’expérience. En réalité, le data scientist – ce métier ultra-tendance il y a quelques années – est même sorti de la liste des métiers en pénurie 2025. Pas parce que le besoin a disparu, mais parce que suffisamment de profils se sont formés. Le développeur web classique, lui, reste très demandé.
Cybersécurité : Un enjeu stratégique pour les entreprises
Avec la multiplication des cyberattaques, les spécialistes en sécurité informatique sont devenus indispensables. Les administrateurs de systèmes, les experts en cybersécurité et les administrateurs réseaux figurent parmi les profils les plus recherchés. Ce domaine offre l’avantage de pouvoir se spécialiser progressivement : tu peux commencer comme administrateur système généraliste, puis te spécialiser en sécurité après quelques années d’expérience. Les formations sont accessibles via des bacheliers en informatique, complétés éventuellement par des certifications professionnelles reconnues.
Intelligence artificielle et automatisation : Nouveaux métiers émergents
L’intelligence artificielle crée de nouveaux besoins professionnels. Absolument, les ingénieurs en IA et machine learning sont très demandés, mais ce ne sont pas les seuls. Les entreprises ont aussi besoin de profils capables d’intégrer ces technologies dans leurs processus – des chefs de projet IA, des consultants en transformation digitale, des analystes capables de traduire les besoins métier en solutions techniques. La bonne nouvelle ? Beaucoup de ces postes sont accessibles avec un bachelier en informatique complété par une formation continue spécialisée.
Construction et rénovation : Un secteur en pleine transformation
Électriciens et chauffagistes : Des métiers en pénurie critique
Si tu cherches un secteur où tu seras certain de trouver du travail dès la fin de ta formation, regarde du côté des métiers techniques du bâtiment. Les électriciens sont en pénurie critique depuis des années – et la situation ne s’améliore pas. Les chauffagistes, installateurs sanitaires et autres techniciens du bâtiment sont dans la même situation. C’est crucial : les entreprises du secteur ont du mal à répondre à toutes les demandes, et les carnets de commandes sont pleins pour des mois, voire des années. Un électricien qualifié peut facilement négocier son salaire et ses conditions, ou choisir de s’installer à son compte après quelques années d’expérience.
La rénovation énergétique : Opportunités et formations
La transition énergétique transforme le secteur de la construction. Les obligations d’isolation des bâtiments, l’installation de pompes à chaleur, les panneaux photovoltaïques – tous ces travaux créent une demande explosive pour des profils qualifiés. Les installateurs de systèmes de chauffage renouvelables, les techniciens en isolation et les conseillers en rénovation énergétique font partie des nouveaux métiers porteurs. Le Forem propose d’ailleurs des formations spécifiques dans ces domaines, certaines d’entre elles ouvrant droit à des primes pouvant atteindre 2 000 euros bruts pour les métiers en pénurie de la construction.
Gestion de chantiers et nouvelles compétences techniques
Au-delà des métiers manuels, la construction recherche aussi des profils de gestion. Conducteurs de travaux, chefs de chantier, coordinateurs sécurité – ces postes à responsabilité sont accessibles après quelques années d’expérience terrain ou via des formations d’ingénieur en construction. Les nouvelles technologies transforment aussi ces métiers : la modélisation BIM (Building Information Modeling), les drones pour le suivi de chantier, les outils de gestion digitale – les professionnels de la construction doivent aujourd’hui combiner compétences techniques traditionnelles et maîtrise des outils numériques.
Enseignement : Des opportunités méconnues
Professeurs en pénurie : Mathématiques, sciences et néerlandais
La pénurie d’enseignants en Fédération Wallonie-Bruxelles atteint des niveaux préoccupants. En 2024, seulement 53% des nouveaux professeurs disposaient du titre requis pour enseigner leur matière – contre 71% en 2016. Les matières les plus touchées ? Les mathématiques, les sciences et le néerlandais. Pour ces disciplines, les écoles peinent tellement à recruter qu’elles font appel à des personnes sans formation pédagogique. Si tu excelles dans l’une de ces matières, le métier d’enseignant t’offre une sécurité d’emploi quasi-garantie.
Enseignement technique et professionnel : Un vivier d’opportunités
L’enseignement technique et professionnel souffre encore plus que l’enseignement général. Les professeurs de cours techniques – électricité, mécanique, informatique, construction – sont extrêmement difficiles à trouver. En réalité, le secteur recherche des professionnels expérimentés prêts à transmettre leur savoir. Tu as travaillé dix ans comme électricien ou développeur ? Tu peux devenir professeur de pratique professionnelle, même sans diplôme pédagogique initial, grâce à des formations passerelles. Le gouvernement a d’ailleurs mis en place des mesures pour faciliter ces reconversions.
Les conditions d’accès et parcours de formation
Devenir enseignant en Wallonie passe désormais par un master en 4 ans (contre 3 ans auparavant), avec à la clé une revalorisation salariale de 5% pour les nouveaux diplômés. La réforme prévoit aussi des contrats à durée indéterminée dès l’entrée en fonction à partir de 2027. Pour les professionnels en reconversion, des formations pédagogiques accélérées permettent d’obtenir le titre requis tout en valorisant l’expérience professionnelle antérieure. C’est une excellente option de seconde carrière, offrant stabilité, vacances scolaires et la satisfaction de transmettre son savoir.
Logistique et transport : L’épine dorsale de l’économie
Conducteurs et gestionnaires de flux : Des besoins croissants
La logistique est partout – mais on ne la voit pas. Derrière chaque produit que tu achètes en ligne ou en magasin se cache une chaîne logistique complexe. Les conducteurs de poids lourds restent en pénurie structurelle, malgré des salaires de plus en plus attractifs. Les caristes, magasiniers et préparateurs de commandes sont également très demandés. Ces métiers ont longtemps souffert d’une image négative, mais les conditions s’améliorent nettement : horaires plus réguliers, meilleure reconnaissance, salaires en hausse. Le Forem a d’ailleurs mis en place un programme « Passeport Drive » qui finance l’obtention du permis pour les métiers du transport.
E-commerce et nouvelles pratiques logistiques
L’explosion du e-commerce a créé de nouveaux besoins. Les entrepôts se sont transformés en centres logistiques high-tech, où robots et humains travaillent côte à côte. Les responsables de plateforme logistique, les optimisateurs de flux et les gestionnaires de stock sont devenus des profils stratégiques pour les entreprises. Ces postes à responsabilité sont accessibles avec des formations en supply chain management, mais aussi via l’expérience terrain suivie d’une formation continue. Les salaires peuvent dépasser largement la moyenne du secteur.
Formations professionnelles et qualifications requises
La bonne nouvelle du secteur logistique, c’est la diversité des parcours d’accès. Tu peux démarrer sans diplôme supérieur et évoluer progressivement. Un CESI (Certificat d’Enseignement Secondaire Inférieur) suffit pour débuter comme magasinier, puis tu peux te former en interne ou via le Forem pour évoluer vers des postes de coordination. Pour les fonctions d’encadrement et de gestion, des bacheliers professionnalisants en logistique existent dans plusieurs hautes écoles. Le secteur offre de vraies perspectives d’évolution pour qui fait preuve de motivation et de sérieux.
Industrie et ingénierie : L’expertise technique toujours valorisée
Techniciens de maintenance et automaticiens
Les usines wallonnes se modernisent, s’automatisent, se robotisent – et ont besoin de techniciens capables de maintenir ces équipements complexes. Les techniciens de maintenance industrielle, les automaticiens et les électromécaniciens font partie des profils les plus recherchés. Ce qui rend ces métiers attractifs ? Des salaires corrects dès le début de carrière, la variété des tâches (tu ne fais jamais deux fois la même chose), et d’excellentes perspectives d’évolution. Beaucoup d’anciens techniciens deviennent responsables de maintenance ou se spécialisent dans des niches très pointues et bien rémunérées.
Ingénieurs industriels : Profils polyvalents recherchés
L’ingénieur industriel reste un profil en or sur le marché wallon. Contrairement à l’ingénieur civil (formation universitaire), l’ingénieur industriel suit une formation en haute école plus orientée vers la pratique. Électromécanique, chimie, construction, informatique industrielle – les spécialisations sont nombreuses et toutes offrent d’excellents débouchés. Les entreprises apprécient particulièrement la polyvalence de ces profils, capables de faire le pont entre la technique pure et la gestion de projets. Les salaires démarrent aux alentours de 35 000 euros bruts pour grimper rapidement au-delà de 50 000 euros avec l’expérience.
Transition écologique et nouveaux enjeux industriels
L’industrie wallonne se réinvente autour de la transition écologique. Les spécialistes en efficacité énergétique industrielle, en économie circulaire et en procédés propres sont de plus en plus demandés. Les ingénieurs en environnement, les techniciens en traitement des déchets et les experts en décarbonation des processus industriels représentent les nouveaux visages de l’industrie. Ces métiers combinent expertise technique, conscience environnementale et vision stratégique – un cocktail particulièrement valorisé par les employeurs actuels.
Trouver sa voie parmi ces opportunités : Mode d’emploi
Identifier ses intérêts et aptitudes : L’importance du bilan d’orientation
Connaître les secteurs porteurs, c’est bien. Encore faut-il trouver celui qui te correspond vraiment. C’est là qu’intervient l’importance d’un vrai travail d’orientation. Trop de jeunes choisissent leur voie par défaut, influencés par leur entourage ou par des idées préconçues sur certains métiers. Le résultat ? Des échecs en première année, des réorientations coûteuses en temps et en énergie, parfois du découragement. Un bilan d’orientation sérieux te permet d’identifier tes points forts, tes intérêts réels et les environnements de travail dans lesquels tu t’épanouiras. Chez Trajektoire, nous combinons tests psychométriques validés scientifiquement et entretiens personnalisés pour construire avec toi un projet professionnel cohérent et réaliste.
Les filières d’études qui mènent aux métiers porteurs
La grande nouvelle pour les jeunes Wallons ? Les métiers porteurs sont accessibles à tous les niveaux de qualification. Sans CESS, tu peux devenir aide-soignant, magasinier ou ouvrier qualifié du bâtiment via des formations professionnelles courtes. Avec un CESS, les bacheliers professionnalisants en soins infirmiers, en informatique, en construction ou en électromécanique t’ouvrent les portes de métiers très demandés. Les masters (enseignement, ingénierie, informatique) offrent évidemment d’excellentes perspectives, mais ne sont pas indispensables pour accéder à un emploi stable et bien rémunéré. Le Forem propose 199 formations spécifiques aux métiers en pénurie, dont 42% s’adressent aux personnes sans diplôme du secondaire supérieur.
Anticiper plutôt que subir : Construire un projet professionnel cohérent
Le meilleur moment pour penser à ton orientation ? Maintenant. Trop d’étudiants attendent la fin du secondaire pour se poser ces questions – et se retrouvent à faire des choix par défaut. En réalité, une orientation réussie se construit progressivement. Dès la 3ᵉ ou 4ᵉ secondaire, tu peux commencer à explorer les métiers qui t’intéressent, rencontrer des professionnels, tester tes aptitudes via des stages d’observation. L’erreur classique ? Choisir des études prestigieuses sans réfléchir aux débouchés concrets. Un master en sciences humaines ou en sciences économiques peut mener à tout – ou à rien, selon comment tu construis ton parcours. À l’inverse, un bachelier ciblé vers un métier porteur te garantit quasi-automatiquement un emploi à la clé. La question n’est pas de renoncer à tes passions, mais de trouver le point de rencontre entre ce qui t’anime et ce que le marché recherche.
Le saviez-vous ? Le Forem a lancé en 2025 des formations « Coups de poing pénurie » – 43 programmes conçus sur mesure en collaboration directe avec les entreprises pour former rapidement aux métiers les plus en tension. Ces formations garantissent un emploi quasi-immédiat après la certification.
FAQ : Vos questions sur les métiers d’avenir en Wallonie
Quels sont les métiers les plus recherchés en Wallonie en 2025 ?
Les trois secteurs qui dominent largement sont la construction (électriciens, maçons, chauffagistes), la santé (infirmiers, aides-soignants) et l’industrie (techniciens de maintenance, automaticiens). Les technologies (développeurs, administrateurs systèmes) et l’enseignement (professeurs de mathématiques, sciences, néerlandais) complètent le top 5 des secteurs en forte tension.
Comment savoir si un secteur recrute activement ?
Le Forem publie chaque année sa liste officielle des métiers en pénurie et fonctions critiques. Tu peux aussi consulter le nombre d’offres d’emploi publiées sur le site du Forem pour chaque métier, ou contacter directement les fédérations professionnelles du secteur qui t’intéresse. Un bon indicateur : si les entreprises proposent des formations internes ou financent tes études, c’est qu’elles ont vraiment besoin de candidats.
Faut-il nécessairement faire des études longues pour accéder aux métiers porteurs ?
Absolument pas. De nombreux métiers en pénurie sont accessibles avec un CESI ou un CESS via des formations courtes (6 mois à 2 ans). Les métiers manuels du bâtiment, les aides-soignants, les magasiniers qualifiés ou les techniciens de maintenance recrutent à tous les niveaux. Le Forem cible d’ailleurs particulièrement les 42% de demandeurs d’emploi sans diplôme du secondaire supérieur avec des formations adaptées.
Les métiers en pénurie sont-ils garantis sur le long terme ?
Aucun métier n’est garanti à 100% sur 30 ans, mais certains secteurs offrent plus de stabilité. La santé (vieillissement de la population), la construction (rénovation énergétique), les technologies (digitalisation continue) et l’enseignement (départs massifs à la retraite) présentent des tendances lourdes qui garantissent des besoins pour au moins 15-20 ans. L’important est de développer des compétences transférables qui te permettront d’évoluer si nécessaire.
Comment choisir entre plusieurs secteurs porteurs ?
Pose-toi trois questions essentielles : Qu’est-ce qui m’intéresse vraiment ? (type de tâches, environnement de travail) ; Quelles sont mes aptitudes naturelles ? (manipulation d’objets, relation d’aide, analyse logique) ; Quel équilibre vie pro/vie perso je recherche ? (horaires, mobilité, niveau de stress). Un bilan d’orientation structuré te permet de croiser ces trois dimensions avec les réalités du marché pour faire un choix éclairé.
Le marché de l’emploi wallon offre aujourd’hui des opportunités considérables pour les jeunes diplômés – à condition de savoir où regarder et comment se préparer. Les 146 métiers en pénurie recensés en 2025 ne sont pas une liste abstraite : ce sont autant de portes ouvertes vers des carrières stables, évolutives et valorisantes. Que tu te destines aux métiers du soin, de la technique, du numérique ou de la transmission des savoirs, l’essentiel est de construire un projet cohérent qui allie tes aspirations personnelles et les réalités du marché. La différence entre une orientation subie et une orientation réussie tient souvent à un élément : la qualité de l’accompagnement dont tu bénéficies dans cette réflexion cruciale.