Bilan d'orientation scolaire et professionnelle en Belgique

Side-Project : comment tester une activité complémentaire en toute légalité.

Side-project en Belgique

Lancer un side-project tout en conservant votre emploi salarié : l’idée vous trotte dans la tête depuis des mois. Vous rêvez de tester cette activité qui vous passionne, mais la peur de tout perdre vous retient. C’est normal. En 2024, plus de 341.000 Belges ont franchi le cap de l’indépendant complémentaire, et ce chiffre grimpe chaque année. La bonne nouvelle ? Le cadre légal belge permet justement de tester une activité sans démissionner. Voici comment vous lancer en toute sécurité.

🔍 Pouvez-vous vraiment changer de travail sans perdre d’argent ?

Ne posez pas votre démission à l’aveugle. Réalisez votre Audit de Sécurité Carrière : vérifiez la viabilité financière de votre projet et votre valeur réelle sur le marché avant de prendre le moindre risque.

Découvrir l’Audit Sécurité Carrière →

Pourquoi lancer un side-project avant de se reconvertir ?

Tester son idée sans risque financier

Démissionner pour se lancer dans l’inconnu, c’est jouer à la roulette russe avec votre vie financière. Un side-project, c’est différent : vous conservez votre salaire fixe pendant que vous testez votre projet. Pas besoin de piocher dans vos économies ou de contracter un prêt risqué. Vous gardez vos chèques-repas, votre prime de fin d’année et votre sécurité sociale.

En réalité, c’est cette stabilité qui permet d’innover sereinement. Vous pouvez vous permettre d’essayer, de vous tromper et d’ajuster votre offre sans la pression d’avoir des factures à payer à la fin du mois.

Valider le marché avant de démissionner

Votre idée vous semble géniale. Mais est-ce que le marché partage votre enthousiasme ? Le side-project permet de répondre à cette question cruciale avant de brûler vos vaisseaux. Vous allez découvrir si des clients sont prêts à payer pour votre service, combien ils sont disposés à dépenser, et quelles sont leurs vraies attentes.

Les statistiques parlent d’elles-mêmes : une part significative des reconversions échouent faute de validation marché. Tester votre activité en parallèle, c’est vous offrir une assurance contre ces échecs coûteux, tant financièrement qu’émotionnellement.

Développer des compétences en parallèle

Devenir indépendant, ce n’est pas seulement exceller dans son domaine d’expertise. C’est aussi apprendre à facturer, gérer sa comptabilité, prospecter des clients, négocier des contrats et se faire connaître. Un side-project vous permet d’acquérir ces compétences progressivement, sans vous retrouver submergé dès le premier jour.

Vous allez faire des erreurs, c’est certain. Mais ces erreurs vous coûteront quelques heures de sommeil, pas votre niveau de vie. Et quand le moment sera venu de passer à temps plein, vous ne serez plus un débutant : vous serez un entrepreneur aguerri.


Le cadre légal belge : ce que vous devez savoir

L’obligation de déclaration à l’ONSS

Rien de compliqué ici, mais c’est une étape obligatoire. Avant de lancer votre première facture, vous devez vous affilier à une caisse d’assurances sociales pour travailleurs indépendants. Pas le choix : c’est la loi. Vous avez l’embarras du choix parmi une vingtaine de caisses agréées, mais elles appliquent toutes les mêmes règles de cotisations fixées par l’INASTI.

Absolument crucial : cette affiliation doit être faite AVANT de débuter votre activité. Pas la semaine d’après, pas quand vous aurez votre premier client. Avant. Sinon, vous risquez une amende administrative et des cotisations rétroactives.

Les clauses d’exclusivité dans votre contrat

Voici la bonne nouvelle : depuis la loi du 7 octobre 2022 sur les conditions de travail transparentes, les employeurs belges ne peuvent plus vous interdire d’exercer une activité complémentaire non-concurrente en dehors de vos heures de travail. C’est un vrai tournant pour ceux qui veulent tester un side-project.

Cependant, cette protection a ses limites. Votre employeur peut toujours légalement vous empêcher de faire de la concurrence, même loyale. Si vous travaillez dans une agence de marketing et que vous voulez lancer votre propre agence de marketing, c’est non. Par contre, si vous voulez vendre des cours de cuisine en ligne, aucun souci.

Le devoir de loyauté envers votre employeur

Même sans clause d’exclusivité dans votre contrat, vous restez lié par un devoir de loyauté envers votre employeur. Concrètement, ça signifie quoi ? Vous ne pouvez pas utiliser les ressources de votre entreprise (ordinateur, téléphone, bureaux) pour votre activité personnelle. Vous ne pouvez pas démarcher les clients de votre employeur. Et vous ne pouvez pas divulguer des informations confidentielles.

En pratique, réservez votre side-project pour vos soirées, vos week-ends et vos congés. Et ne négligez jamais la qualité de votre travail principal : un employeur qui constate une baisse de performance pourrait facilement faire le lien avec votre activité complémentaire.


Activité complémentaire ou principale : quelle différence ?

Définition de l’activité complémentaire

Vous êtes indépendant à titre complémentaire si vous exercez au moins à mi-temps une autre activité professionnelle (salarié, fonctionnaire). Cette autre activité doit représenter au minimum 50% d’un temps plein dans votre secteur. Pour les enseignants, le seuil est de 60%.

Cette distinction n’est pas qu’administrative. Elle détermine vos cotisations sociales, vos droits sociaux et votre couverture sociale. En tant qu’indépendant complémentaire, c’est votre statut principal qui vous garantit vos allocations de chômage via l’ONEM, vos congés de maladie et votre pension.

Les seuils de revenus à respecter

Voici ce qu’il faut retenir : en tant qu’indépendant complémentaire, vous bénéficiez d’un régime de cotisations avantageux si vos revenus annuels restent sous 17.008,88 euros. En dessous de 1.881,76 euros par an, vous ne payez même aucune cotisation sociale. Entre ces deux montants, vous payez une cotisation réduite.

Au-delà de 17.008,88 euros annuels, vous basculez automatiquement sur les cotisations d’un indépendant à titre principal. C’est là que les choses se compliquent : vos cotisations grimpent significativement, mais vous ne gagnez pas encore assez pour vivre confortablement de votre activité. C’est le piège classique du side-project qui décolle trop vite.

L’impact sur vos cotisations sociales

Pendant vos trois premières années d’activité, vous payez des cotisations provisoires forfaitaires très légères : environ 100 euros par trimestre. C’est dérisoire. Mais attention : deux ans plus tard, l’INASTI calcule vos cotisations définitives en fonction de vos revenus réels. Si vous avez gagné plus que prévu, vous recevrez une facture de régularisation.

C’est crucial : mettez de l’argent de côté pour cette régularisation. Beaucoup d’indépendants complémentaires se font surprendre par cette facture qui peut atteindre plusieurs milliers d’euros. Ne commettez pas cette erreur.

Les statuts possibles pour votre side-project

L’entreprise en personne physique (indépendant complémentaire)

C’est le statut le plus simple et le plus courant pour débuter un side-project. Vous êtes votre entreprise, et votre entreprise c’est vous. Pas besoin de capital de départ, pas de comptabilité complexe, des démarches administratives limitées au strict minimum.

L’inconvénient majeur ? Votre patrimoine personnel n’est pas protégé. Si votre activité génère des dettes (ce qui est rare pour un side-project, mais possible), vos créanciers peuvent saisir vos biens personnels. Pour un side-project qui teste le terrain, c’est généralement un risque acceptable.

La société (SPRL, SRL) : pour ou contre ?

Créer une société pour un side-project, c’est comme acheter un camion pour transporter vos courses : c’est possible, mais complètement disproportionné. Une SRL nécessite un capital de départ (1 euro minimum, mais en pratique plutôt 1.000 à 5.000 euros), une comptabilité en partie double, un plan financier, et des frais de notaire pour la constitution.

Sauf exception, gardez la société pour plus tard, quand votre activité sera suffisamment développée. En tant qu’indépendant complémentaire qui teste une idée, l’entreprise en personne physique suffit amplement.

Le régime de la franchise de TVA

Si vos revenus annuels ne dépassent pas 25.000 euros, vous pouvez bénéficier du régime de franchise de TVA. Concrètement, vous ne facturez pas de TVA à vos clients, et vous ne récupérez pas non plus la TVA sur vos achats professionnels. Pour un side-project avec peu d’investissements, c’est généralement l’option la plus simple.

Ce régime vous évite une paperasse administrative considérable : pas de déclarations TVA trimestrielles, pas de compte TVA à gérer, pas de risque d’erreur qui pourrait vous coûter cher. Vous vous concentrez sur l’essentiel : développer votre activité et servir vos clients.


Les pièges à éviter absolument

Concurrence déloyale envers votre employeur

C’est la ligne rouge à ne jamais franchir. Démarcher les clients de votre employeur, utiliser ses fichiers clients, copier ses méthodes exclusives : tout cela constitue de la concurrence déloyale. Et contrairement à la concurrence loyale (qui peut être autorisée dans certains cas), la concurrence déloyale est toujours interdite, même après la rupture de votre contrat.

«  Les conséquences ? Licenciement pour motif impérieux (sans préavis ni indemnité), poursuites judiciaires et dommages et intérêts potentiellement très élevés. Bref, le cauchemar absolu.

Restez sur des activités clairement différentes de celles de votre employeur, et vous serez tranquille.

Utilisation des ressources de l’entreprise

Envoyer un mail pro depuis votre adresse professionnelle, utiliser la photocopieuse du bureau pour vos flyers, passer des appels clients sur le téléphone de l’entreprise : tout cela peut sembler anodin. Ça ne l’est pas. C’est du vol pur et simple, et votre employeur serait en droit de vous sanctionner lourdement.

Investissez dans votre propre matériel, aussi basique soit-il. Un ordinateur portable d’occasion, une ligne téléphonique dédiée, un abonnement internet séparé : ces petits investissements vous protègent de complications juridiques bien plus coûteuses.

Négliger ses obligations fiscales et sociales

L’administration belge ne plaisante pas avec les travailleurs indépendants. Déclarations de TVA en retard, cotisations sociales impayées, revenus non déclarés : chaque manquement entraîne des majorations, des amendes et des intérêts de retard qui peuvent rapidement s’accumuler.

Prenez les devants : ouvrez un compte bancaire dédié à votre activité complémentaire, conservez toutes vos factures, notez vos dépenses professionnelles et mettez de l’argent de côté pour vos impôts et cotisations. Un comptable peut vous coûter 500 à 1.000 euros par an, mais il vous évitera des erreurs qui pourraient vous coûter dix fois plus.


Comment organiser son temps entre emploi et side-project

Gérer son temps sans s’épuiser

Le principal ennemi du side-project, c’est l’épuisement. Travailler 40 heures par semaine, puis rajouter 15 ou 20 heures pour votre projet personnel : ça semble gérable sur le papier, mais la réalité est plus dure. Au bout de quelques semaines, la fatigue s’accumule, votre motivation baisse et la qualité de votre travail en souffre.

Soyez réaliste dans vos objectifs. Commencez doucement : 5 heures par semaine, c’est déjà bien. Une fois que vous aurez trouvé votre rythme et optimisé votre organisation, vous pourrez augmenter progressivement. L’important, c’est la constance, pas l’intensité.

Fixer des limites claires dès le départ

Définissez vos plages horaires dédiées au side-project et tenez-vous-y. Par exemple : mardi et jeudi soir de 20h à 22h, plus samedi matin de 8h à 12h. Ces créneaux sont sacrés, mais tout le reste du temps, vous déconnectez complètement de votre projet.

Cette discipline protège votre vie personnelle et votre santé mentale. Elle protège aussi votre employeur : si vous arrivez au bureau les yeux cernés après avoir travaillé jusqu’à 2h du matin sur votre side-project, ne vous étonnez pas de créer des tensions.

Communiquer (ou non) avec son employeur

Faut-il informer votre employeur de votre activité complémentaire ? Légalement, ce n’est pas obligatoire si votre contrat ne contient pas de clause spécifique. Mais dans les faits, la transparence peut éviter bien des malentendus.

Si votre side-project est clairement non-concurrent et que vous avez une bonne relation avec votre direction, en parler ouvertement peut même être bénéfique. Certains employeurs apprécient l’entrepreneuriat et y voient un signe de dynamisme. D’autres, plus frileux, risquent de mal le prendre. Évaluez votre situation spécifique avant de vous décider.


Sécuriser financièrement son projet de transition

Constituer une épargne de précaution

Voici une règle d’or : avant même de penser à démissionner, constituez une épargne équivalente à 12 mois de dépenses. Oui, vous avez bien lu : une année complète. C’est considérable, mais c’est votre filet de sécurité.

Cette épargne vous permet d’absorber les mois creux inévitables quand vous débuterez à temps plein. Elle vous évite de paniquer au moindre client perdu. Et surtout, elle vous donne la liberté de refuser des missions mal payées ou qui ne correspondent pas à vos valeurs.

Évaluer le seuil de rentabilité de votre activité

Combien devez-vous facturer chaque mois pour remplacer votre salaire actuel ? Faites le calcul précisément, en n’oubliant aucun élément : votre salaire net, mais aussi les avantages en nature (voiture de société, chèques-repas), la prime de fin d’année, les cotisations patronales à la mutuelle.

Multipliez ce montant par 1,5 pour tenir compte des périodes creuses et des impayés. C’est votre objectif de chiffre d’affaires mensuel minimum. Tant que votre side-project ne génère pas régulièrement ce montant, ne démissionnez pas. C’est aussi simple que ça.

Prévoir les coûts cachés du lancement

Lancer une activité indépendante coûte toujours plus cher que prévu. Affiliation à la caisse d’assurances sociales, assurance responsabilité civile professionnelle, création d’un site web, outils et logiciels, formation continue : ces dépenses s’accumulent rapidement.

Préparez un budget prévisionnel détaillé et ajoutez une marge de sécurité de 30%. Vous découvrirez des frais auxquels vous n’aviez pas pensé (cotisation à une association professionnelle, frais de parking pour vos rendez-vous clients, renouvellement de votre matériel informatique). Mieux vaut les anticiper que les subir.


Quand passer à temps plein : les signaux à surveiller

Les indicateurs financiers rassurants

Le moment de sauter le pas approche quand votre side-project génère régulièrement un revenu équivalent à votre salaire actuel, et ce pendant au moins 6 mois consécutifs. Pas 3 mois, pas 4 mois : 6 mois minimum. Cette durée prouve que votre activité n’était pas qu’un coup de chance.

Vérifiez aussi que votre pipeline commercial est rempli pour les 3 prochains mois. Autrement dit : vous avez déjà des clients confirmés ou des leads chauds qui devraient se concrétiser bientôt. Ne démissionnez jamais sur un carnet de commandes vide en vous disant « je trouverai des clients une fois que j’aurai plus de temps ».

La stabilité de votre clientèle

Avoir 10 clients qui vous rapportent chacun 10% de votre chiffre d’affaires, c’est beaucoup plus sûr qu’avoir un seul gros client qui représente 80% de vos revenus. Si ce client vous lâche du jour au lendemain, votre activité s’écroule.

Travaillez à diversifier votre clientèle pendant la phase side-project. C’est le moment idéal pour tester différents marchés, différents types de clients et différentes façons de vendre. Une fois à temps plein, vous aurez moins de marge de manœuvre pour ces expérimentations.

Votre niveau d’énergie et de motivation

Voici le test ultime : êtes-vous toujours motivé après 6 mois de side-project ? Si l’idée de passer vos soirées et vos week-ends sur votre projet vous réjouit encore autant qu’au premier jour, c’est excellent signe. Si au contraire, vous devez vous forcer et que ça devient une corvée, posez-vous des questions.

Le passage à temps plein va multiplier par trois ou quatre le temps que vous consacrez à votre activité. Si vous n’aimez déjà plus ça à 10 heures par semaine, comment allez-vous tenir à 40 ou 50 heures ? Soyez honnête avec vous-même avant de brûler vos vaisseaux.


FAQ : Vos questions sur le side-project en Belgique

Puis-je lancer un side-project sans en informer mon employeur ?

Légalement, oui, si votre contrat ne contient pas de clause d’exclusivité absolue (désormais interdite) et que votre activité n’est pas concurrente. Toutefois, certains contrats prévoient une obligation d’information, même pour les activités non-concurrentes. Vérifiez attentivement votre contrat. Dans tous les cas, vous devez respecter votre devoir de loyauté : pas de concurrence, pas d’utilisation des ressources de l’entreprise, pas de négligence dans votre travail principal.

Quelles sont les démarches pour devenir indépendant complémentaire en Belgique ?

Les démarches sont simples : affiliation à une caisse d’assurances sociales avant de débuter, inscription à la Banque-Carrefour des Entreprises via un guichet d’entreprises agréé, et activation de votre numéro d’entreprise. Si vous dépassez 25.000 euros de chiffre d’affaires annuel, vous devrez aussi vous inscrire à la TVA. Comptez une demi-journée de démarches et quelques centaines d’euros de frais administratifs. Votre caisse d’assurances sociales peut vous guider dans tout le processus.

Combien puis-je gagner avec mon activité complémentaire sans perdre mon statut ?

Il n’y a pas de plafond : vous pouvez gagner autant que vous voulez sans perdre votre statut d’indépendant complémentaire, tant que vous continuez à exercer votre activité principale à mi-temps minimum. Par contre, vos cotisations sociales augmentent au-delà de 17.008,88 euros annuels : vous basculez alors sur les cotisations d’un indépendant à titre principal, tout en conservant votre statut complémentaire. C’est la double peine financière qu’il faut anticiper.

Dois-je payer des cotisations sociales sur mes revenus complémentaires ?

Oui, mais le régime est avantageux. Si vous gagnez moins de 1.881,76 euros par an, vous ne payez aucune cotisation. Entre 1.881,76 et 17.008,88 euros annuels, vous payez une cotisation réduite (environ 20,5% de votre revenu net). Au-delà de 17.008,88 euros, vous payez les mêmes cotisations qu’un indépendant principal. Pendant vos trois premières années, vous payez des cotisations provisoires forfaitaires très basses, avec régularisation ultérieure basée sur vos revenus réels.

Comment savoir si mon side-project est viable avant de démissionner ?

Un projet est viable quand il génère régulièrement (minimum 6 mois consécutifs) un chiffre d’affaires équivalent à 1,5 fois votre salaire actuel, avec une clientèle diversifiée et un pipeline commercial rempli pour les 3 mois à venir. Mais la viabilité financière ne suffit pas : vous devez aussi vérifier votre capacité à supporter l’irrégularité des revenus, la pression commerciale permanente et l’absence de congés payés. Un Audit de Sécurité Carrière peut vous aider à valider tous ces paramètres objectivement avant de prendre votre décision.

🔍 Pouvez-vous vraiment changer de travail sans perdre d’argent ?

Ne posez pas votre démission à l’aveugle. Réalisez votre Audit de Sécurité Carrière : vérifiez la viabilité financière de votre projet et votre valeur réelle sur le marché avant de prendre le moindre risque.

Découvrir l’Audit Sécurité Carrière →

Retour en haut