C‘est le rendez-vous qui fait trembler des milliers d’étudiants en fin de rhéto. Chaque année, à Bruxelles, des vagues de jeunes, le ventre noué, se présentent à l’examen d’entrée en médecine et dentisterie. Et chaque année, le couperet tombe : près de 70% d’entre eux échouent. Chez Trajektoire, on connaît bien cette réalité. On voit passer ces jeunes, brillants, motivés, parfois usés avant même d’avoir commencé. Ils ont sacrifié leur dernière année, leurs « balindos », leurs week-ends, pour un rêve qui semble se briser sur un QCM. Cet article, ce n’est pas juste une liste de « trucs et astuces ». C’est une plongée, sans tabou mais avec empathie, dans les vraies raisons de cet échec massif. Nous allons décortiquer les trois causes principales d’échec, non pas pour vous décourager, mais pour vous armer. Car comprendre l’obstacle, c’est la première étape pour le franchir.
📉 L’ampleur du défi : Comprendre le « Concours » belge
Avant de plonger dans les causes, regardons les chiffres. Ils sont bruts. L’examen d’entrée, géré par l’ARES (Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur), n’est plus un simple « examen » depuis 2023. C’est devenu un concours. La nuance est cruciale : il ne suffit plus d’avoir 10/20. Il faut faire partie des meilleurs pour obtenir une place (le fameux numerus clausus).
Des statistiques qui donnent le tournis
Le titre parle de 70% d’échec, et c’est une moyenne réaliste. Mais la réalité est fluctuante. En 2024, le taux de réussite global était de 34,45%. C’est mieux que l’hécatombe de 2022 où seulement 9,01% des candidats avaient réussi ! Ces chiffres montrent une chose : la difficulté est variable, mais la sélection est toujours féroce. Vous n’êtes pas juste jugé sur votre connaissance, mais sur votre performance relative aux autres.
L’impact du « Numerus Clausus »
Le passage à un concours a changé la donne psychologique. Auparavant, l’objectif était d’atteindre un seuil. Aujourd’hui, l’objectif est de battre son voisin. Cette pression compétitive s’ajoute à la difficulté intrinsèque des matières et devient un facteur de stress majeur. On ne se bat plus contre la matière, on se bat contre des milliers d’autres candidats pour un nombre de places limité.
La compétition des non-résidents
C’est un angle mort souvent ignoré par les étudiants belges. Près d’un tiers des candidats sont étrangers, principalement français (34% en 2021, contre 13% en 2017). Ces étudiants, fuyant le système Parcoursup ou les PASS/LAS, arrivent souvent avec une préparation militaire aux concours. Ils visent le quota de 15% des places qui leur est réservé et l’atteignent chaque année. La compétition est donc double : contre les autres Belges, et contre des candidats non-résidents ultra-préparés.
🔬 Cause #1 : Le « Mur » des Sciences Exactes (Maths, Physique, Chimie)
C’est la cause la plus évidente, mais ses proportions sont souvent sous-estimées. L’examen d’entrée n’est pas un examen de médecine. C’est un examen de sélection scientifique. On ne vous demande pas si vous ferez un bon médecin, mais si vous avez l’esprit d’un ingénieur polytechnicien.
Statistique Clé : Selon les rapports de l’ARES, les moyennes obtenues dans les matières scientifiques sont incroyablement basses. Pour l’édition 2024/2025, la moyenne en mathématiques était de 5,79/20 et en physique de 5,83/20. Oui, vous avez bien lu. La majorité des candidats n’atteint même pas 6/20 dans ces branches.
Mathématiques : Plus que des formules, un « esprit »
L’épreuve de maths ne teste pas seulement la connaissance du programme de rhéto (6h/semaine). Elle teste la capacité à jongler avec les concepts, à voir les « pièges », à raisonner rapidement. Une étude du CIUM (Comité Interuniversitaire des Étudiants en Médecine) a montré que les étudiants forts en maths ont deux fois plus de chances de réussir. C’est ce qu’on appelle le « profil polytechnicien » : une capacité d’abstraction et de logique qui n’est pas donnée à tout le monde et qui est souvent favorisée par l’enseignement secondaire « fort » (math-sciences).
Physique : Le cauchemar de la « bonne » formule
La physique de l’examen d’entrée est redoutable. Elle couvre des années de matière (électricité, mécanique, optique, thermodynamique) et exige une application ultra-rapide des concepts. Le problème n’est pas de connaître la formule, mais de savoir laquelle utiliser, comment la transformer et l’appliquer à un problème complexe en moins de 3 minutes. C’est ici que le bât blesse pour beaucoup.
Chimie & Biologie : La fausse sécurité
Les étudiants pensent souvent se « refaire » sur la chimie et la biologie, vues comme des matières « par cœur ». Grosse erreur. Si les moyennes y sont légèrement plus élevées (autour de 6.5/20 et 6.9/20), les questions sont tout aussi complexes. La chimie organique demande une vision 3D et une logique de réaction, tandis que la biologie est truffée de détails précis. Sous-estimer ces matières en misant tout sur les maths/physique est une stratégie d’échec courante.
📚 Cause #2 : La Méthodologie (Le gouffre entre le Secondaire et le Supérieur)
C’est la cause la plus sournoise. Beaucoup d’étudiants échouent non pas par manque d’intelligence, mais par ignorance totale de la méthode de travail requise. Ils étudient « beaucoup » mais ils étudient « mal ».
“Un étudiant témoignait : « Les questions sous forme de QCM et la manière d’interroger n’est pas du tout quelque chose d’acquis quand tu sors de secondaire. C’est ça qui peut être très vite pénalisant. »
La tyrannie du QCM à points négatifs
En secondaire, on est habitué aux questions ouvertes, où l’on peut « gratter » des points avec un raisonnement partiel. L’examen d’entrée, c’est un QCM (Questionnaire à Choix Multiples). Et pire : un QCM avec points négatifs (généralement -1/3 pour une mauvaise réponse). C’est un changement total de paradigme. Il faut apprendre à ne pas répondre. Il faut gérer le doute. Une mauvaise réponse annule une partie d’une bonne réponse. C’est déstabilisant et mathématiquement punitif pour ceux qui « tentent leur chance ».
Gestion du temps : Le sprint de 8 heures
L’examen se déroule sur une journée entière. Deux parties de 4 heures. La fatigue s’accumule. La gestion du temps est critique. Vous avez en moyenne 3 minutes par question. Cela inclut lire l’énoncé (parfois long), comprendre le problème, le résoudre, et reporter la réponse. Il n’y a pas de temps pour « bloquer ». Les étudiants qui n’ont pas automatisé leurs réflexes en sciences perdent un temps fou et n’arrivent pas au bout des questionnaires.
« Étudier » vs « S’entraîner »
En rhéto, on « étudie » son cours : on relit ses notes, on surligne. Pour le concours, « étudier » ne sert à rien. Il faut « s’entraîner ». La seule méthode valable est de « bouffer » des exercices. Faire et refaire les annales des années précédentes. Des centaines d’exercices. C’est la seule façon de développer les automatismes, de repérer les types de questions, et de maîtriser le temps. Ceux qui passent des semaines à « synthétiser » leurs cours sans faire d’exercices vont droit au mur.
🧠 Cause #3 : La Gestion du Stress et la Pression Psychologique
Ne sous-estimez jamais le mental. Le jour J, à Brussels Expo, vous êtes plus de 5000 dans un silence de mort. C’est une épreuve psychologique autant qu’intellectuelle. Beaucoup d’étudiants, même bien préparés, perdent leurs moyens.
La « peur du trou noir »
Le stress inhibe la mémoire de travail. C’est un fait biologique. Face à une question difficile, le cerveau « panique », libère du cortisol, et l’accès aux informations stockées devient difficile. C’est le fameux « trou noir ». L’étudiant sait qu’il connaît la réponse, mais elle ne vient pas. Cette panique s’auto-alimente et peut ruiner toute une partie de l’épreuve. Sans préparation mentale, même le meilleur des « matheux » peut s’effondrer.
La pression familiale et le « Plan A » unique
« Tu seras médecin, mon fils/ma fille. » Cette pression, même bienveillante, est un poids terrible. Beaucoup d’étudiants jouent leur « vie » sur cet examen. Ils n’ont pas de Plan B. L’échec n’est pas une option, il est vécu comme une faillite personnelle et familiale. Cette absence d’alternative crée un enjeu démesuré qui paralyse au lieu de motiver. C’est là que l’accompagnement en orientation prend tout son sens. Avoir un Plan B solide n’est pas un signe de faiblesse, c’est une stratégie de réussite. Absolument !
Le syndrome de l’imposteur
En voyant les milliers d’autres candidats, en entendant parler de ceux qui font des « prépas » privées à prix d’or, beaucoup se sentent « petits ». « Je ne viens pas de la bonne école », « Je n’ai pas fait assez de maths », « Les autres sont meilleurs que moi ». Ce syndrome de l’imposteur ronge la confiance en soi, qui est pourtant le carburant indispensable pour affronter une telle épreuve.
🚀 Stratégie de Préparation #1 : Bâtir des Fondations Scientifiques Solides
OK, on a vu les problèmes. Maintenant, les solutions. C’est crucial. Si vous êtes en 5ème ou en rhéto, la préparation commence maintenant. Pas en juin après les examens.
Auditer ses lacunes (sans pitié)
Prenez les annales de l’examen (disponibles sur le site de l’ARES). Faites un test en conditions réelles. Et regardez la vérité en face. Avez-vous 3/20 en physique ? C’est là qu’il faut travailler. Il faut être d’une honnêteté brutale avec soi-même. Ne perdez pas de temps à re-re-revoir la biologie si votre problème, ce sont les équations du second degré.
La méthode « Exercices d’abord »
Inversez votre méthode. Ne lisez pas la théorie pendant 3 heures pour faire 1 exercice. Prenez un exercice. Essayez de le faire. Échouez. Et ensuite, allez chercher dans la théorie uniquement l’élément qui vous manquait pour le résoudre. C’est ce qu’on appelle l’apprentissage actif. C’est 10 fois plus efficace (et 10 fois plus douloureux) que l’apprentissage passif (lire/surligner).
Les cours préparatoires : Oui, mais…
Les universités (UCLouvain, ULB, ULiège, etc.) organisent des cours préparatoires d’été. C’est une excellente idée, à une condition : ne pas y aller en touriste. Ces cours sont denses. Si vous y allez pour « découvrir » la matière de physique, c’est trop tard. Vous devez y aller pour « consolider » une matière que vous avez déjà revue pendant l’année. C’est une révision intensive, pas une initiation.
⏱️ Stratégie de Préparation #2 : Maîtriser l’Art de « Gérer » l’Examen
Avoir les connaissances, c’est 50% du travail. Savoir les utiliser le jour J, c’est les 50% restants.
Devenir un « Pro » du QCM
L’entraînement aux QCM est un sport. Voici les règles :
- ➔La règle des 3 minutes : Si vous n’avez pas trouvé la piste de solution en 90 secondes, PASSEZ. Relevez le numéro et revenez-y plus tard.
- ➔L’art de l’abstention : Vous hésitez entre deux réponses ? Ne jouez pas. L’abstention vaut 0. La mauvaise réponse vaut -0.33. Sur 10 questions, mieux vaut 5 bonnes (5 pts) et 5 abstentions (0 pt) = 5/10, que 5 bonnes (5 pts), 3 mauvaises (-1 pt) et 2 bonnes par chance (2 pts) = 6/10. Le risque est rarement payant.
- ➔L’élimination : Souvent, il est plus facile de prouver que 3 réponses sont fausses que de prouver qu’une est juste.
Simulations en conditions réelles
C’est non négociable. Vous devez, au moins 3 fois avant l’examen, vous enfermer pendant 8 heures et faire une simulation complète. Sans GSM, avec une pause-midi limitée, et en vous chronométrant. Vous devez habituer votre corps et votre cerveau à cet effort d’endurance. Vous découvrirez le « coup de pompe » de 15h, la faim, la fatigue oculaire. Il faut l’avoir vécu avant pour savoir le gérer.
La logistique du Jour J
Cela paraît bête, mais ça sauve des points.
- ➔Repérage : Allez voir Brussels Expo la veille. Calculez votre temps de trajet, les embouteillages, le parking.
- ➔Nourriture : Prévoyez un lunch léger (pas de « pasta party » qui endort), beaucoup d’eau, et des sucres lents (bananes, barres de céréales) pour l’après-midi.
- ➔Matériel : Deux calculatrices (non-graphiques autorisées), plusieurs stylos, une montre (pas connectée !).
🧘 Stratégie de Préparation #3 : Le « Mindset » (Préparation Mentale)
Vous pouvez être un génie des maths et tout rater à cause du stress. Le mental, ça se travaille, comme le reste.
La technique de la « pire chose »
Posez-vous cette question : « Quelle est la pire chose qui puisse arriver si je rate ? ». La réponse ? Vous ne mourrez pas. Vous ne serez pas médecin cette année. Vous pourrez le repasser (vous avez deux tentatives). Vous pourrez faire autre chose. Définir le « pire scénario » permet de dédramatiser l’enjeu. L’échec n’est pas une fin, c’est une information.
Respiration et ancrage
Pendant l’épreuve, vous sentez la panique monter ? Stoppez tout. Posez votre stylo. Regardez au loin. Et faites 3 respirations profondes (la « cohérence cardiaque » : inspirez 5 sec, expirez 5 sec). Cela force le système nerveux à se calmer. Ancrez-vous : sentez vos pieds sur le sol, vos mains sur la table. Reprenez le contrôle physique. Cela ne prend que 30 secondes et peut sauver votre examen.
Couper les « vampires » d’énergie
Dans le mois qui précède, protégez-vous. Évitez les « amis » qui vous demandent « Alors, tu stresses ? » toutes les 5 minutes. Fuyez les forums d’étudiants où chacun étale sa panique. Créez votre bulle de concentration. Dormez. Mangez bien. Faites du sport (même 30 min de marche) pour évacuer le cortisol. Votre hygiène de vie est votre meilleure alliée.
🧭 Et si ça ne marche pas ? L’importance cruciale du Plan B
C’est peut-être le conseil le plus important de cet article. Avoir un Plan B n’est pas prévoir d’échouer. C’est se donner la permission de réussir. Savoir qu’un échec n’est pas la fin du monde libère une énergie mentale incroyable pour l’épreuve.
Point Conseil Trajektoire : C’est exactement le but de notre diagnostic d’orientation. Identifier vos forces, vos valeurs, et ce qui vous anime au-delà du seul métier de médecin. Peut-être que vous êtes fait pour le soin, mais pas pour le rythme de la médecine.
Explorer les métiers « à côté »
Le monde de la santé est VASTE. Vous aimez le contact patient et la technique ? Avez-vous pensé au métier de kinésithérapeute ? Vous êtes passionné par la science du corps humain et l’analyse ? Le métier de technologue en imagerie médicale est en pleine expansion. Vous voulez aider les autres par la nutrition ? Devenez diététicien.
Les « passerelles » intelligentes
Si vous ratez, que faire l’année prochaine ? S’inscrire en Sciences Biomédicales, en Pharmacie, ou même en Sciences (Physique/Chimie) peut être une excellente stratégie. Vous allez acquérir la méthode universitaire, renforcer vos bases scientifiques, et vous pourrez retenter l’examen l’année suivante avec un bagage bien plus solide. Près de 18% des lauréats en 2024 le réussissaient à leur deuxième tentative. L’échec est souvent une étape.
Repenser son « Pourquoi »
Pourquoi voulez-vous faire médecine ? Pour le prestige ? Pour le salaire ? Pour « sauver des gens » ? Si c’est pour le prestige, vous ne tiendrez pas. Si c’est pour sauver des gens, il y a 100 façons de le faire. Peut-être que le métier de sage-femme (ou maïeuticien) correspond plus à votre désir d’accompagner la vie. Ou que la précision technique du dentiste est plus alignée avec votre personnalité. Un échec à l’examen d’entrée est parfois une chance incroyable de se poser la bonne question : « Qu’est-ce que je veux vraiment ? ». Et pour ça, faire notre bilan d’orientation personnalisé peut être la meilleure décision de votre année.
❓ FAQ : Vos questions sur l’Examen d’Entrée
1. Quelle est la matière la plus difficile à l’examen d’entrée en médecine ?
Statistiquement, ce sont la physique et les mathématiques. Les moyennes nationales y sont les plus basses, souvent en dessous de 6/20. La physique est redoutée pour la complexité et la variété des problèmes, et les mathématiques pour le niveau d’abstraction requis.
2. Combien de fois peut-on passer l’examen d’entrée ?
Vous pouvez présenter l’examen d’entrée deux fois au maximum, au cours de deux années académiques différentes, sur une période de 5 ans. Un échec n’est donc pas définitif, mais les chances sont limitées. C’est pourquoi une préparation sérieuse dès la première tentative est essentielle.
3. Faut-il faire une année de préparation (type « polytech » ou prépa privée) ?
Ce n’est pas obligatoire, mais fortement recommandé si vous sortez d’une option « faible » en sciences (ex: moins de 4h de maths). Une année préparatoire (comme la 7ème spéciale maths/sciences) ou les cours d’été universitaires permettent de combler le « gap » avec le niveau exigé. Les prépas privées sont coûteuses mais peuvent aider pour la méthodologie (l’entraînement intensif aux QCM).
4. Quels sont les débouchés si on réussit l’examen ?
La réussite ouvre la porte à la première année de Bachelier en Sciences Médicales (qui mène à la médecine) ou en Sciences Dentaires (qui mène à la dentisterie). Attention : la réussite de l’examen ne garantit pas la réussite des études, qui restent longues et très exigeantes.
5. Que faire si on échoue à l’examen d’entrée en médecine ?
Absolument, ce n’est pas la fin !
- ➔Option 1 : Se réorienter vers un autre métier de la santé (kiné, infirmier, sage-femme, technologue, diététicien…).
- ➔Option 2 : S’inscrire dans une filière « passerelle » (Sciences Biomédicales, Pharmacie, Biologie…) pour renforcer ses bases et retenter l’examen l’année suivante.
- ➔Option 3 : Faire un bilan d’orientation pour découvrir des voies auxquelles vous n’aviez jamais pensé et qui correspondent peut-être mieux à votre profil.
Conclusion : L’échec comme boussole
Chez Trajektoire, on ne croit pas à l’échec « bête ». On croit à l’information. Rater l’examen d’entrée en médecine, ce n’est pas un jugement sur votre valeur ou votre intelligence. C’est une information qui dit : « Soit ta méthode n’était pas la bonne », « Soit ton niveau en sciences pures n’est pas adapté à ce type de sélection », ou « Soit ton véritable désir est ailleurs ».
Que vous prépariez l’examen ou que vous veniez de le rater, ne restez pas seul. Parlez-en. Analysez les causes. Et surtout, construisez un projet qui a du sens pour vous, que ce soit en médecine ou ailleurs. Le monde a besoin de gens passionnés, pas seulement de gens qui ont réussi un concours.