Zoothérapeute (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est très variable. Un zoothérapeute salarié débutant dans une institution peut espérer entre 2.000€ et 2.400€ brut/mois. En tant qu'indépendant, les revenus dépendent du nombre de contrats. Une séance est facturée entre 50€ et 70€. Beaucoup commencent en tant qu'indépendant complémentaire, ce qui sécurise les revenus.

Il n'y a pas de voie unique. La meilleure approche est d'obtenir un Bachelier de base solide (éducateur spécialisé, ergothérapeute, psychomotricien, etc.) puis de suivre une formation longue et certifiante dans un institut privé reconnu pour la médiation animale. La double compétence (humain/animal) est cruciale.

Non, à ce jour, le titre de 'zoothérapeute' ou 'intervenant en médiation animale' n'est pas protégé en Belgique. Il n'y a donc pas de cadre légal strict ni de remboursement par l'INAMI. La crédibilité du professionnel repose sur la qualité de sa formation initiale et continue, et son éthique.

Pas automatiquement. Un animal médiateur doit posséder des qualités spécifiques (calme, sociable, non-agressif, adaptable) et suivre une éducation rigoureuse. Il doit être sélectionné et préparé spécifiquement pour les séances de thérapie assistée par l'animal afin de garantir la sécurité et son propre bien-être.

L'équithérapie est une branche spécialisée de la zoothérapie qui utilise exclusivement le cheval comme partenaire thérapeutique. La zoothérapie, ou médiation animale, est un terme plus large qui peut inclure divers animaux comme les chiens, chats, lapins, etc. Le professionnel de la médiation animale peut donc travailler avec différentes espèces.

Non, ce n'est pas une obligation. Cependant, une connaissance approfondie du comportement, des besoins et des signes de stress de l'espèce animale choisie est indispensable. Des formations complémentaires en soins animaliers (via l'IFAPME par exemple) sont un atout considérable.

Les principaux débouchés se trouvent dans le secteur gériatrique (maisons de repos et de soins), le handicap (institutions spécialisées) et l'enfance (écoles d'enseignement spécialisé, pédopsychiatrie). Le statut d'indépendant qui propose ses services à plusieurs institutions est le modèle le plus courant.

Les contraintes sont nombreuses : la gestion logistique (transport de l'animal), la charge émotionnelle, la précarité du statut, l'investissement financier initial (formation, achat et entretien de l'animal) et la responsabilité constante du bien-être de l'animal partenaire.

Oui, il existe quelques associations qui visent à fédérer les professionnels de la médiation animale et à promouvoir une pratique éthique. Se renseigner sur leur existence et y adhérer peut être un gage de sérieux et une source de soutien et de formation continue.

Bien que ce soit plus rare, certains intervenants travaillent avec des lamas, alpagas ou des animaux de la ferme. Cependant, cela demande des compétences, des installations et des autorisations spécifiques. Le plus important est la parfaite maîtrise de l'animal et la pertinence de son utilisation par rapport aux objectifs fixés.