Technicien(ne) en télécommunications : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie selon l'expérience et l'employeur. Un débutant peut espérer entre 2.200€ et 2.600€ brut par mois. Un technicien réseau télécom expérimenté peut gagner entre 2.700€ et 3.500€ brut. À cela s'ajoutent souvent des avantages comme une voiture de société, des chèques-repas, et des primes pour les gardes et astreintes.

Un diplôme comme le CESS technique ou un bachelier est un atout, mais pas toujours obligatoire. De nombreux employeurs, en partenariat avec le FOREM ou l'IFAPME, proposent des formations en interne pour devenir monteur-câbleur télécom. La motivation, la logique et la dextérité sont souvent plus importantes que le diplôme initial.

Après plusieurs années sur le terrain, un technicien en télécommunications peut évoluer vers des postes de chef d'équipe, de planificateur, de formateur technique, ou se spécialiser comme expert en réseaux télécoms sur des technologies de pointe (data centers, réseaux d'entreprise). L'évolution est rapide pour les profils motivés.

L'électricien travaille sur les réseaux de courant fort (alimentation électrique des bâtiments). Le technicien télécom, lui, travaille sur les réseaux de courant faible (données, internet, téléphonie, télévision). Bien que les compétences de base soient proches, les technologies et les normes sont très différentes.

Oui, c'est un métier qui demande une bonne condition physique. Il faut souvent porter du matériel, monter à l'échelle ou sur des poteaux, travailler dans des positions inconfortables (caves, greniers) et manipuler des outils. Une bonne forme est essentielle pour tenir sur la durée.

Oui, de nombreux techniciens expérimentés se lancent comme indépendants, souvent en sous-traitance pour les grands opérateurs ou pour des clients PME. Cela demande de bonnes compétences en gestion en plus des compétences techniques, mais offre plus de flexibilité et un potentiel de revenus plus élevé.

Les plus grands recruteurs sont les opérateurs comme Proximus et VOO (et ses sous-traitants), ainsi que les grandes entreprises de construction de réseaux comme Circet, Solutions 30 et Jacops. Le FOREM publie régulièrement des offres d'emploi pour ces entreprises.

La plupart du temps, un technicien d'intervention client travaille seul pour les installations et dépannages courants. Cependant, pour les chantiers plus importants ou les interventions complexes sur le réseau, le travail se fait en binôme ou en petite équipe pour des raisons de sécurité et d'efficacité.

Oui, une connaissance technique de l'anglais est un véritable atout. De nombreuses documentations techniques, interfaces logicielles et formations sur les nouveaux équipements sont en anglais. Cela permet de rester à la pointe de la technologie et de résoudre plus facilement des problèmes complexes.

Au contraire, le besoin en professionnels de la connectivité est en pleine expansion. Même si les réseaux deviennent plus intelligents, il faudra toujours des techniciens sur le terrain pour installer la connexion physique, tirer les câbles, réparer les pannes matérielles et assurer le contact humain avec le client. Le métier évolue mais ne disparaît pas.