Architecte réseaux (h/f/x) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie fortement. Un junior avec un Master débute entre 3.000€ et 3.800€ brut/mois. Un profil confirmé (5-10 ans) peut atteindre 4.500€ à 6.000€. Un senior ou un expert avec des certifications rares (CCIE) peut dépasser 7.000€ brut/mois, souvent complété par une voiture de société, bonus et autres avantages.

L'administrateur réseaux gère, opère et dépanne le réseau au quotidien ('run'). L'architecte réseaux conçoit l'infrastructure sur le long terme, choisit les technologies et définit les règles ('build'). L'architecte a une vision plus stratégique, tandis que l'administrateur est plus opérationnel. C'est souvent une évolution de carrière.

Oui, elles sont cruciales et souvent plus valorisées par les employeurs que le diplôme seul. Les certifications Cisco (CCNP, CCIE), Juniper, Fortinet ou celles des fournisseurs Cloud (AWS Certified Advanced Networking) sont des sésames qui prouvent une compétence pratique et peuvent fortement augmenter le salaire.

C'est possible mais plus difficile. Un Bachelier professionnalisant en informatique est une excellente base, mais il devra être complété par de nombreuses années d'expérience en tant qu'ingénieur réseaux et par l'obtention de certifications de haut niveau pour pouvoir évoluer vers un rôle d'architecte.

Absolument. Toute la documentation technique, les formations, les certifications et les interfaces des équipements sont en anglais. De plus, dans un contexte bruxellois et international, l'anglais est la langue de travail quotidienne pour tout professionnel des réseaux informatiques.

Le cloud (AWS, Azure) a profondément transformé le métier. L'expert en connectivité doit désormais maîtriser les réseaux virtuels, les interconnexions sécurisées vers le cloud (Direct Connect, ExpressRoute) et les concepts de 'Infrastructure as Code'. C'est une compétence très recherchée aujourd'hui.

Un architecte réseaux peut évoluer vers plusieurs postes : expert technique de très haut niveau (consultant principal), architecte d'entreprise (qui couvre tous les aspects de l'IT), responsable d'un département infrastructure, ou encore se spécialiser dans un domaine de pointe comme la cybersécurité ou l'automatisation des réseaux.

Oui, de nombreux architectes réseaux expérimentés choisissent le statut de freelance. Les tarifs journaliers sont très élevés, allant de 600€ à plus de 1.000€ selon l'expertise et la durée de la mission. Cela demande cependant d'excellentes compétences et un bon réseau professionnel.

On retrouve les grands opérateurs comme Proximus et Orange, les intégrateurs et sociétés de consultance comme NRB, Inetum, Econocom, CGI, les grandes banques (BNP Paribas Fortis, KBC), le secteur public via des organismes comme Smals, et les géants du cloud qui installent des data centers en Wallonie.

Non, c'est une évolution. L'automatisation (avec des outils comme Ansible ou Python) ne remplace pas le concepteur d'infrastructure réseau, mais modifie ses tâches. Il doit maintenant concevoir des réseaux 'programmables' et développer des compétences en scripting. C'est une compétence additionnelle qui valorise encore plus le profil.