Sous-officier / Sous-officière pompier aérodrome : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un sous-officier pompier aérodrome débutant gagne environ 2 800 € brut par mois. Ce salaire augmente avec l'ancienneté et les grades. Il faut y ajouter d'importantes primes pour le travail de nuit, le week-end et les jours fériés, ce qui peut augmenter significativement la rémunération nette.

Les tests sont très exigeants et varient légèrement par aéroport. Ils incluent généralement une épreuve de course (test de Cooper ou test navette 'beep test'), des tractions, du grimper de corde, des tests de force (pompes, abdominaux), et des épreuves spécifiques simulant des efforts en équipement lourd, ainsi que des tests de claustrophobie et de vertige.

La principale différence réside dans la spécialisation. Le pompier aéronautique est un expert en feux d'aéronefs (kérosène, métaux spécifiques) et utilise du matériel lourd très spécifique. Ses interventions sont moins variées mais beaucoup plus critiques. Un pompier de zone de secours est plus polyvalent (feux de maison, accidents de la route, inondations, etc.).

Non, ce n'est pas une obligation, mais c'est un atout considérable. Avoir réussi le Certificat d'Aptitude Fédéral (CAF) et avoir une expérience comme pompier volontaire ou professionnel facilite grandement la réussite des sélections et de la formation interne pour devenir agent SSLIA.

Absolument. Le métier est ouvert à tous, sans distinction de genre. Les critères de sélection physique sont identiques pour les hommes et les femmes, ce qui explique que le métier soit encore majoritairement masculin. Cependant, de plus en plus de femmes rejoignent les rangs des services incendie aéroportuaires.

Le rythme le plus courant est celui des gardes de 24 heures, suivies de 48 ou 72 heures de repos. Par exemple, un pompier travaille 24h, puis a 2 ou 3 jours de congé. Ce système permet une présence continue à la caserne mais demande une grande flexibilité et impacte la vie sociale et familiale.

Au sein du service incendie, un sous-officier peut évoluer vers des grades supérieurs comme sergent, adjudant, et potentiellement officier. Il peut aussi se spécialiser : formateur, responsable du matériel, expert en matières dangereuses, ou intégrer les équipes de prévention.

Cela dépend de l'aéroport. Certains exigent le permis C à la candidature, d'autres demandent de l'obtenir durant la période de formation. Dans tous les cas, c'est un prérequis indispensable pour pouvoir conduire les véhicules d'intervention et exercer pleinement la fonction.

Pour travailler à Brussels Airport, le bilinguisme est un atout majeur, voire une exigence pour certains postes à responsabilité. Pour les aéroports wallons (Charleroi, Liège), le français est suffisant, mais la connaissance de l'anglais technique est indispensable pour la communication aéronautique internationale.

Pour les tests physiques, un entraînement cardio et de renforcement musculaire est essentiel plusieurs mois à l'avance. Pour les tests psychotechniques, il est possible de s'entraîner en ligne. Il est aussi crucial de bien se renseigner sur l'aéroport, ses valeurs et les spécificités du métier de spécialiste incendie aéronautique pour l'entretien de motivation.