Repéreur / Repéreuse en orientation scolaire : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire dépend des barèmes de la commission paritaire (souvent la 329.02 pour le secteur socioculturel). Un débutant commence autour de 2 300 € brut/mois. Avec de l'ancienneté, il peut évoluer vers 3 000 - 3 500 € brut/mois. Le salaire est généralement fixé par des grilles salariales et non par la négociation.

Il n'y a pas de diplôme unique. La voie la plus courante est un Bachelier (Bac+3) en Assistant social ou Éducateur spécialisé. Un diplôme en psychologie, sociologie ou sciences de l'éducation peut aussi être une porte d'entrée. Une expérience de terrain est cruciale.

Principalement dans le secteur associatif (ASBL), les Missions Régionales pour l'Emploi (MIRE), les CPAS, les services d'Aide en Milieu Ouvert (AMO) et les dispositifs d'accrochage scolaire mis en place par les communes ou la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Non, le titre de 'repéreur' ou 'conseiller en raccrochage scolaire' n'est pas une profession protégée. Cependant, les employeurs exigent quasi systématiquement un diplôme de niveau Bachelier dans le domaine social ou éducatif.

Le conseiller PMS travaille au sein de l'école et s'adresse aux élèves scolarisés. Le repéreur travaille 'hors les murs', il va activement à la recherche des jeunes qui ont déjà quitté le système scolaire et ne sont plus en contact avec les institutions.

C'est très rare. La quasi-totalité des postes de repéreurs sont salariés, car le modèle économique repose sur des financements publics et des missions d'intérêt général qui ne se prêtent pas facilement à un statut d'indépendant.

Une grande capacité d'écoute et d'empathie, de la persévérance, de l'autonomie, une bonne résistance au stress et à la frustration, et une connaissance fine du réseau d'aide et de formation pour les jeunes en Wallonie et à Bruxelles.

Oui, les débouchés sont bons car la problématique du décrochage scolaire reste une priorité des politiques publiques. Cependant, les emplois sont souvent des contrats à durée déterminée (CDD) liés à la durée des projets et des subsides.

À Bruxelles, la maîtrise du français et du néerlandais est un atout considérable pour travailler avec tous les publics et interagir avec l'ensemble du réseau associatif. En Wallonie, le français est suffisant.

Le métier évolue avec les nouvelles réalités des jeunes. L'utilisation des réseaux sociaux pour le repérage devient courante. On observe aussi une spécialisation croissante : accompagnement de jeunes migrants (MENA), jeunes avec des problèmes de santé mentale, etc.