Mécanicien / Mécanicienne pour le réglage de machines textiles : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire dépend de la commission paritaire (souvent la CP 120). Un débutant gagne entre 2.300€ et 2.600€ brut/mois. Avec l'expérience, il peut atteindre 3.500€ brut/mois. À cela s'ajoutent des primes de pause (matin, soir, nuit), des chèques-repas et d'autres avantages extra-légaux.

La voie la plus courante est un CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur) en électromécanique ou mécanique industrielle. Une 7ème année de spécialisation en maintenance ou une formation en alternance (IFAPME/SFPME) sont très appréciées. Le FOREM propose aussi des formations qualifiantes pour adultes.

Les principaux bassins d'emploi se trouvent en Wallonie dans la région de Mouscron-Tournai et en Flandre (Courtrai, Waregem, Renaix). Le secteur des textiles techniques offre aussi des opportunités dans d'autres régions. Les agences d'intérim spécialisées en profils techniques sont un bon point de départ.

Oui, car bien que l'industrie textile traditionnelle ait diminué, le secteur des textiles techniques (pour l'automobile, le médical, l'aérospatiale) est en croissance. Les entreprises investissent dans des machines complexes qui requièrent des techniciens de maintenance textile très qualifiés. C'est un métier en pénurie.

Le mécanicien textile travaille sur des machines de production fixes et complexes, souvent en série. Il se concentre sur la mécanique de précision, l'automatisation, la pneumatique et le réglage pour la qualité d'un produit. Le mécanicien auto travaille sur des véhicules variés avec une plus grande part de diagnostic électronique moteur.

Oui, de plus en plus. Les machines modernes sont pilotées par des automates programmables (PLC) et des ordinateurs. Un bon spécialiste en mécanique textile doit être capable d'utiliser des logiciels de diagnostic et des systèmes de GMAO pour suivre ses interventions. Des bases en automation sont un atout majeur.

Après plusieurs années d'expérience, un mécanicien régleur peut évoluer vers un poste de chef d'équipe maintenance, de contremaître, de responsable de maintenance, ou se spécialiser comme technicien d'intervention pour un fabricant de machines, ce qui implique des déplacements internationaux.

Comme tout métier en milieu industriel, il y a des risques (pièces en mouvement, électricité, bruit). Cependant, les entreprises belges sont soumises à des normes de sécurité strictes. Le port des équipements de protection individuelle (chaussures de sécurité, protections auditives, lunettes) est obligatoire et minimise les risques.

Pour travailler en Wallonie, le français est suffisant. Cependant, une connaissance de base du néerlandais (et de l'anglais technique) est un énorme avantage, car le plus grand bassin d'emploi textile est en Flandre et de nombreux manuels de machines sont en anglais.

Absolument. Il est courant de se spécialiser sur un type de technologie : machines à tisser (Jacquard, à lances), machines à tricoter, machines de tufting pour tapis, ou encore lignes de production de non-tissés. Cette spécialisation rend le profil du technicien très recherché.