Assembleur-monteur / Assembleuse-monteuse de pièces métalliques (h/f/x) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire dépend de la commission paritaire (CP) du secteur (souvent la CP 111 pour la construction métallique). Un débutant gagne entre 2.300€ et 2.600€ brut/mois. Ce montant est souvent complété par des primes de pauses, des chèques-repas et d'autres avantages. Avec de l'expérience et des spécialisations (soudure, etc.), le salaire peut dépasser 3.200€ brut.

La voie la plus directe est un CESS de l'enseignement technique (TQ) ou professionnel (P) en mécanique ou construction métallique. Pour les adultes, le FOREM propose des formations qualifiantes très efficaces. L'alternance via l'IFAPME ou un CEFA est aussi une excellente option pour apprendre le métier sur le terrain.

La compétence numéro une est la lecture et l'interprétation de plans techniques. Ensuite viennent la précision, la dextérité manuelle, une bonne connaissance des matériaux et des techniques d'assemblage, et surtout, un respect absolu des règles de sécurité.

L'assembleur-monteur se concentre sur le positionnement, l'ajustement et la fixation des pièces selon un plan, en utilisant diverses techniques (boulonnage, rivetage). Il peut effectuer du pointage par soudure pour maintenir les pièces. Le soudeur, lui, est un spécialiste de la fusion des métaux et réalise les soudures finales et structurelles, ce qui requiert des licences spécifiques.

Oui, le métier est considéré comme une fonction critique par le FOREM. Les entreprises industrielles, de construction et de maintenance recherchent constamment des profils qualifiés. Il y a une pénurie de main-d'œuvre technique, donc les débouchés sont très bons, surtout pour les candidats motivés et bien formés.

Légalement, il n'est pas 'obligatoire' partout, mais dans les faits, plus de 90% des entreprises industrielles et des chantiers l'exigent pour accéder à leurs sites. L'obtenir via le FOREM ou un organisme agréé est un investissement quasi indispensable pour trouver rapidement du travail dans ce secteur.

Après plusieurs années d'expérience, un assembleur-monteur peut évoluer vers un poste de chef d'équipe, de contremaître d'atelier, de contrôleur qualité, ou se spécialiser dans des techniques complexes comme le montage de machines-outils ou l'hydraulique. Il peut aussi devenir préparateur ou dessinateur industriel s'il suit des formations complémentaires.

Absolument. Bien que le secteur soit encore majoritairement masculin, il est tout à fait ouvert aux femmes. La force physique est moins un critère qu'auparavant grâce aux équipements de levage. La précision, la rigueur et la minutie sont des qualités très recherchées, indépendamment du genre.

C'est une voie très courante et efficace. Les agences d'intérim spécialisées dans le secteur technique (Construct, Technical, etc.) ont de nombreuses missions qui servent de tremplin vers un contrat à durée indéterminée (CDI). C'est un excellent moyen de découvrir différentes entreprises.

Majoritairement, oui. Cependant, certains postes impliquent des déplacements sur chantier pour monter les structures assemblées en atelier (charpentes de bâtiments, ponts, installations industrielles). Cela peut ajouter de la variété au métier mais aussi des contraintes de déplacement.