Assembleur / Assembleuse de structures aéronautiques : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire est attractif. Un débutant peut espérer environ 2 400€ brut par mois. Avec de l'expérience, un ajusteur-monteur aéronautique peut gagner jusqu'à 3 500€ brut. À cela s'ajoutent souvent des primes de pauses, des chèques-repas et d'autres avantages extra-légaux propres au secteur industriel.

La base est un CESS technique ou professionnel en mécanique. Ensuite, une spécialisation est indispensable, souvent via les centres de compétence comme le Forem Aéro-Training ou Technifutur. Les plus grandes entreprises comme SONACA organisent aussi leurs propres formations très sélectives pour former leurs futurs collaborateurs.

Les principaux bassins d'emploi se situent en Wallonie. L'Aéropole de Charleroi est le plus grand pôle, suivi par la région de Liège. Des entreprises comme SONACA, SABCA et Safran Aero Boosters sont les plus gros recruteurs. Il faut surveiller leurs sites carrières et les offres diffusées par Le Forem.

Oui, la connaissance de l'anglais technique est un atout majeur, voire une nécessité. La plupart des plans, des fiches d'instruction et des manuels de qualité sont rédigés en anglais, la langue internationale de l'aéronautique.

Après plusieurs années d'expérience, un technicien d'assemblage aéronautique peut évoluer vers des postes à plus hautes responsabilités comme chef d'équipe (leader), contrôleur qualité, technicien méthodes (préparation du travail) ou encore formateur pour les nouveaux arrivants.

Oui, le métier peut être exigeant. Il implique de travailler debout, souvent dans des positions inconfortables pour atteindre certaines zones des structures. Il faut aussi une bonne condition physique pour manipuler des outils parfois lourds. Le respect strict des règles d'ergonomie est donc crucial.

La qualité numéro un est la rigueur absolue et la minutie. Le droit à l'erreur n'existe pas. Il faut aussi une excellente dextérité manuelle, une bonne vision dans l'espace pour interpréter les plans 3D, et un solide esprit d'équipe car les pièces sont assemblées par plusieurs personnes.

Oui, le secteur aéronautique wallon est porteur et recherche constamment de la main-d'œuvre qualifiée. Un jeune qui sort d'une formation spécialisée reconnue par le secteur a de très bonnes chances de trouver un emploi rapidement, le taux d'insertion étant très élevé.

L'assembleur de structures, ou monteur de cellules d'aéronefs, travaille sur la fabrication des avions neufs, en montant la structure (le 'squelette' et la 'peau'). Le mécanicien avion, lui, intervient sur des avions déjà construits, pour la maintenance, la réparation et le remplacement de pièces ou de systèmes.

Le secteur aéronautique a des normes de sécurité extrêmement strictes. Le port des équipements de protection individuelle (EPI) est obligatoire. Les risques (coupures, projections, troubles auditifs) sont maîtrisés grâce à des procédures rigoureuses et une formation continue à la sécurité. Le risque principal reste lié à la manipulation d'outils et de pièces.