Matelot / Matelotte de transmission maritime : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire dépend du grade et de l'ancienneté, selon les barèmes de La Défense. Un matelot débutant commence autour de 2.300€ net par mois. Ce salaire est complété par des primes substantielles lors des missions en mer (primes de navigation, de risque), ce qui peut augmenter considérablement la rémunération.

Il faut d'abord être titulaire du CESS. Ensuite, il faut réussir les tests de sélection de La Défense. La formation se compose d'une Phase d'Initiation Militaire (PIM), puis d'une Formation Professionnelle Spécialisée (FPS) en communication navale qui se déroule à l'École de la Marine à Bruges.

Son lieu de travail principal est à bord des navires de la flotte belge (frégates, chasseurs de mines) basés à Zeebrugge. Il passe donc une grande partie de sa carrière en mer, lors d'exercices ou de missions opérationnelles. Des postes à terre sont également possibles dans les centres de communication ou à l'état-major.

Oui, absolument. La Défense promeut activement l'égalité des chances et toutes les fonctions, y compris celles de matelot de transmission maritime, sont ouvertes aux femmes aux mêmes conditions que les hommes. Le nombre de femmes dans la Marine est en constante augmentation.

La principale différence réside dans la nature des communications. Un opérateur dans la marine marchande gère des communications liées à la sécurité, la navigation et le commerce. Le spécialiste en communication navale de La Défense gère en plus des communications militaires, souvent classifiées et cryptées, dans un contexte opérationnel et stratégique.

La carrière est évolutive. Un matelot peut monter en grade (quartier-maître, quartier-maître-chef). Il est aussi possible, via des examens internes, de passer dans la catégorie des sous-officiers, puis des officiers, pour accéder à des postes à plus hautes responsabilités dans la gestion des systèmes de communication.

Oui, c'est essentiel. Le français et le néerlandais sont les langues de travail à La Défense. L'anglais est indispensable car c'est la langue officielle de l'OTAN et du monde maritime international. Une bonne maîtrise de l'anglais est donc un prérequis.

Les plus grands défis sont la gestion du stress lors de situations critiques, le maintien d'une concentration élevée pendant de longues heures de quart, et l'aspect humain lié aux longues absences loin de ses proches. L'adaptation à la vie en communauté dans un espace restreint est également un défi majeur.

Oui, la formation est continue. Il est possible de se spécialiser dans des domaines pointus comme la cybersécurité, la guerre électronique, la gestion des communications par satellite ou l'analyse de signaux. Ces spécialisations ouvrent la porte à des fonctions d'expert.

Oui, il faut être Belge ou ressortissant d'un État membre de l'Espace économique européen ou de la Confédération suisse pour pouvoir postuler à un emploi au sein de La Défense belge.