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Mammalogiste (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Étudier les mammifères, de leur comportement à leur environnement, pour mieux les comprendre et les protéger.

Passionné(e) par les chauves-souris, les castors ou les phoques de la mer du Nord ? Le monde des mammifères t'attend !

Mammalogiste (h/f) - Formation et métier en Belgique

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Études

Master en biologie des organismes et écologie, zoologie, ou sciences de l'environnement. Un doctorat est souvent indispensable pour la recherche.

Qualités clés

Patience, rigueur scientifique, sens de l'observation, endurance physique, autonomie, esprit d'analyse.

💰

Salaire

Débutant (chercheur FNRS) : ~2.300€ net/mois. Confirmé (post-doc, chargé de projets) : 3.000€ - 4.500€ net/mois.

⚙️

Conditions

Travail de terrain (parfois dans des conditions difficiles, de nuit), en laboratoire, dans des musées (IRSNB) ou des universités. Contrats souvent liés à des projets de recherche.

Introduction au métier de Mammalogiste (h/f)

Imagine pister le castor le long des rivières ardennaises, étudier le comportement des chauves-souris en ville ou analyser l'ADN des phoques de la mer du Nord. C'est le quotidien passionnant du mammalogiste ! En tant que zoologiste spécialiste des mammifères, tu es un scientifique qui se consacre à l'étude de ces animaux fascinants, de leur biologie à leur rôle dans les écosystèmes. Le métier de chercheur en mammalogie en Belgique s'exerce principalement dans les universités (Liège, Louvain-la-Neuve), à l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique, ou pour des bureaux d'études environnementales. C'est une profession exigeante qui demande de longues études et une grande persévérance, mais qui offre l'opportunité unique de contribuer concrètement à la connaissance et à la conservation de la faune mammalienne, un enjeu crucial face aux changements climatiques et à la perte de biodiversité.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

8 ans (Master + Doctorat) Durée de formation
~150-200 Professionnels actifs
+3% Croissance annuelle
60% (dans le domaine de la recherche) Taux d'insertion
38 ans Âge moyen
55% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes du Mammalogiste (h/f)

  • Mener des études de terrain pour recenser, capturer (marquage) et observer les populations de mammifères.
  • Analyser des données en laboratoire (échantillons biologiques, données de suivi GPS, analyses génétiques).
  • Rédiger des rapports techniques, des articles pour des publications scientifiques et des plans de gestion.
  • Participer à des programmes de conservation et de suivi d'espèces (ex: Plan castor en Wallonie).
  • Gérer et valoriser des collections scientifiques dans les musées d'histoire naturelle.
  • Communiquer les résultats de recherche lors de colloques ou auprès du grand public.

🛠️ Outils et compétences du Mammalogiste (h/f)

Jumelles, pièges photographiques, filets de capture (ex: filets japonais pour chiroptères).
Colliers émetteurs GPS/VHF, détecteurs d'ultrasons pour les chauves-souris.
Matériel de prélèvement biologique (tubes, écouvillons).
Microscope, équipement de laboratoire pour l'analyse ADN.
Logiciels d'analyse statistique (R), de cartographie (QGIS) et bases de données sur la biodiversité.

📅 Journée type d'un Mammalogiste

Matin
Analyse des données récoltées sur le terrain, lecture de publications scientifiques, rédaction d'articles.
Après-midi
Préparation du matériel pour une sortie, gestion des collections en laboratoire ou au musée, réunions d'équipe.
Soir/Nuit
Sessions de terrain pour l'étude d'espèces nocturnes comme les chauves-souris ou les castors, relevé des pièges.

📈 Mammalogiste (h/f) en Belgique : faits et chiffres

💡 La Belgique abrite environ 70 espèces de mammifères terrestres, dont plus de 20 espèces de chauves-souris, un domaine d'étude majeur pour les mammalogistes locaux.
💡 Moins de 10 postes de chercheurs permanents en mammalogie s'ouvrent chaque année en Belgique francophone, rendant le secteur très compétitif.
💡 L'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB) à Bruxelles gère une collection de plus de 30 000 spécimens de mammifères, une ressource essentielle pour la recherche.
💡 Plus de 80% des mammalogistes en Belgique travaillent avec des contrats de recherche à durée déterminée (doctorat, post-doctorat) financés par des organismes comme le FNRS.
💡 Le suivi des populations de castors en Wallonie, géré en partie par le SPW, emploie plusieurs biologistes spécialisés dans l'étude de l'impact de cette espèce sur les écosystèmes.

📖 Témoignage d'un mammalogiste

« Je m'appelle Émilie, 35 ans, et je suis mammalogiste à l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique à Bruxelles. Mon travail de chercheuse en mammalogie est une vraie passion. Un jour, je suis en laboratoire à analyser des données génétiques sur les populations de phoques, le lendemain je suis sur la côte pour un suivi. C'est un métier exigeant, qui demande beaucoup de patience, mais la satisfaction de contribuer à la protection de notre patrimoine naturel est immense. »

🎓 Formation pour devenir mammalogiste

CESS (rhéto) en humanités générales, avec une forte orientation en sciences (biologie, chimie, maths).
Bachelier en sciences biologiques dans une université belge (ULB, UCLouvain, ULiège, UNamur).
Master en Biologie des Organismes et Écologie (BOE), souvent avec un mémoire de fin d'études axé sur la mammalogie.
Doctorat (généralement 4 ans) pour se spécialiser et accéder à une carrière dans la recherche académique ou dans les grandes institutions.

🏢 Lieux de travail du Mammalogiste (h/f)

Universités (en tant que chercheur, doctorant, post-doctorant)
Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB)
Service Public de Wallonie (SPW) - Département de la Nature et des Forêts (DNF)
Bureaux d'études en environnement (pour les études d'incidences)
Organisations Non Gouvernementales (Natagora, WWF Belgique)
Parcs animaliers (Pairi Daiza, Planckendael) pour les postes de conservation.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Métier-passion au contact de la nature et des animaux.
  • Contribution directe à la connaissance scientifique et à la conservation.
  • Grande diversité des tâches : terrain, laboratoire, rédaction, enseignement.
  • Autonomie importante dans l'organisation de sa recherche.
  • Opportunités de collaborations et de voyages internationaux (congrès, missions).

⚠️ Points -

  • Grande précarité des contrats au début de carrière (souvent des CDD liés à des projets).
  • Conditions de terrain parfois physiquement exigeantes et inconfortables (froid, pluie, nuit).
  • Forte concurrence pour les rares postes permanents disponibles.
  • Travail pouvant être très solitaire et demandant une grande persévérance.
  • Nécessité de faire de longues études (Master + Doctorat, soit 8 ans).

Ces avantages vous motivent ? Ces inconvénients vous font douter ? Découvrez objectivement si votre profil est fait pour ce métier grâce à notre quiz gratuit.

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📝 Conseils pour devenir mammalogiste

Implique-toi dès tes études dans le bénévolat pour des associations naturalistes comme Natagora (ex: recensement de chauves-souris).
Maîtrise les outils indispensables : statistiques (logiciel R), systèmes d'information géographique (SIG) et anglais scientifique.
Construis ton réseau professionnel en participant activement à des séminaires, workshops et conférences en zoologie.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Es-tu prêt(e) à passer des heures, voire des nuits, sur le terrain par tous les temps ?
La rigueur scientifique, l'analyse de données complexes et la rédaction te motivent-elles ?
La protection de la biodiversité et la recherche fondamentale sont-elles des causes qui te tiennent à cœur ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes sur le métier Mammalogiste (h/f)

Quel est le salaire d'un mammalogiste en Belgique ?

Le salaire dépend du statut. Un doctorant boursier (FNRS, FRIA) commence autour de 2.300€ net/mois. Un chercheur post-doctorant peut gagner entre 2.800€ et 3.500€ net. Un poste permanent dans une université ou une institution (rare) peut atteindre 4.000€ - 5.500€ net en fin de carrière.

Quelle formation pour devenir mammalogiste en Belgique ?

Il faut un Master (Bac+5) en Biologie des Organismes et Écologie (BOE), disponible dans les grandes universités (UCLouvain, ULiège, ULB, UNamur). Pour une carrière en recherche, un doctorat (Bac+8) dans une spécialité de la mammalogie est quasi indispensable.

Où peut travailler un zoologiste spécialiste des mammifères ?

Les principaux employeurs sont les universités, l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (IRSNB), le Service Public de Wallonie (DNF), les bureaux d'études en environnement pour les études d'incidences, et quelques ONG de conservation comme Natagora.

Le métier de mammalogiste est-il reconnu officiellement ?

'Mammalogiste' est une spécialisation du métier de biologiste ou de zoologiste. Il n'y a pas de titre protégé. La reconnaissance vient de l'expertise scientifique, des publications et du diplôme de doctorat.

Quelle est la différence entre un mammalogiste et un vétérinaire ?

Le mammalogiste est un scientifique qui étudie les populations de mammifères, leur comportement et leur écologie dans leur milieu naturel ou en laboratoire. Le vétérinaire est un médecin qui soigne les maladies et blessures des animaux, principalement au niveau individuel.

Peut-on exercer comme expert en mammifères en indépendant ?

Oui, il est possible de travailler comme consultant indépendant pour des bureaux d'études, des administrations ou des ONG. Cette activité consiste souvent à réaliser des inventaires faunistiques ou des études d'impact environnemental pour des projets d'aménagement.

Quelles sont les qualités essentielles pour ce métier ?

Une immense patience pour l'observation, une grande rigueur scientifique pour l'analyse des données, une bonne condition physique pour le terrain, de l'autonomie, de la persévérance face aux difficultés de la recherche, et d'excellentes capacités rédactionnelles en anglais.

Y a-t-il beaucoup de débouchés en Belgique ?

Non, les débouchés sont très limités et compétitifs. La plupart des postes sont des contrats à durée déterminée liés à des projets de recherche. Les postes permanents sont rares et très convoités. Une mobilité internationale est souvent nécessaire pour construire sa carrière.

Le bilinguisme français-néerlandais est-il un atout ?

Oui, c'est un atout majeur pour travailler dans des institutions fédérales comme l'Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. La maîtrise de l'anglais scientifique est, quant à elle, absolument indispensable et non négociable pour publier et communiquer.

Dans quel domaine de la mammalogie peut-on se spécialiser ?

On peut se spécialiser sur un groupe d'espèces, comme la chiroptérologie (étude des chauves-souris), la cétologie (étude des mammifères marins), ou la primatologie. On peut aussi se spécialiser dans une discipline : génétique des populations, éthologie (comportement), écologie, etc.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • UCLouvain - Louvain-la-Neuve (Master en Biologie des Organismes et Écologie)
  • ULiège - Liège (Master en Biologie des Organismes et Écologie)
  • UNamur - Namur (Master en Biologie des Organismes et Écologie)
  • ULB - Bruxelles (Master en Biologie des Organismes et Écologie)

💼 Zones d'emploi

  • Bruxelles-Capitale : Principalement à l'Institut Royal des Sciences Naturelles et à l'ULB.
  • Brabant wallon : UCLouvain et bureaux d'études environnementales.
  • Province de Liège : ULiège, un pôle de recherche important en zoologie et éthologie.
  • Wallonie (région rurale) : Pour le travail de terrain, en collaboration avec le SPW - DNF.
  • Côte belge : Pour les spécialistes des mammifères marins (cétologues).

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