Ingénieur de la vision / Ingénieure de la vision : Le Guide Complet du Métier en Belgique

En Belgique, un Ingénieur de la vision débutant peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 3.300€ et 3.900€. Avec plusieurs années d'expérience, ce salaire peut grimper entre 4.500€ et 6.500€, voire plus pour des postes d'expert ou de management. Ce package est souvent complété par des avantages extra-légaux significatifs comme une voiture de société, des chèques-repas, une assurance groupe et une assurance hospitalisation.

Le parcours classique est un Master d'Ingénieur civil ou industriel, soit 5 années d'études après le CESS. Les spécialisations les plus pertinentes sont l'informatique, l'électricité, la mécatronique ou la biomédicale. Des universités comme l'UCLouvain, l'ULiège ou l'ULB, ainsi que les Hautes Écoles proposant des masters d'ingénieur industriel, offrent d'excellentes formations pour acquérir les compétences nécessaires.

Les opportunités sont nombreuses et variées. On trouve des postes dans l'industrie manufacturière (automobile, agro-alimentaire), le secteur pharmaceutique et biotechnologique (très présent en Wallonie), l'aérospatial, la robotique et l'automatisation. De nombreuses PME spécialisées et des sociétés de consultance en technologie, particulièrement dans les parcs scientifiques de Louvain-la-Neuve, Liège et Charleroi, recrutent activement.

Oui, une excellente maîtrise de l'anglais technique est indispensable. La quasi-totalité de la documentation scientifique, des fiches techniques des composants, des forums spécialisés et des bibliothèques de programmation sont en anglais. Dans un contexte belge, la connaissance du néerlandais est un atout considérable, car elle ouvre les portes du marché de l'emploi très dynamique en Flandre.

Les perspectives sont excellentes. Après quelques années, un ingénieur de la vision peut évoluer vers des postes d'expert technique, de chef de projet en R&D ou en intégration, ou encore de responsable d'équipe. Certains choisissent de se spécialiser dans un domaine pointu (deep learning, vision 3D) ou de s'orienter vers des fonctions plus commerciales comme ingénieur d'application ou technico-commercial.

C'est un métier qui combine les deux. Il y a des phases importantes de travail individuel pour la programmation, la recherche et les tests. Cependant, la collaboration en équipe est cruciale. L'ingénieur de la vision interagit constamment avec des chefs de projet, des ingénieurs mécaniciens, des automaticiens et les clients pour s'assurer que la solution développée répond parfaitement au besoin.

Au-delà du diplôme, les employeurs recherchent une solide maîtrise de Python et/ou C++, ainsi qu'une expérience pratique avec des bibliothèques comme OpenCV. La connaissance des frameworks de deep learning (TensorFlow, PyTorch) est un atout majeur. Les compétences en résolution de problèmes, l'autonomie et la capacité à apprendre rapidement sont également des qualités humaines très valorisées.

Oui, c'est tout à fait possible, mais généralement après avoir acquis une solide expérience en tant que salarié. Un ingénieur de la vision indépendant peut offrir ses services en tant que consultant spécialisé pour des missions spécifiques : audit de systèmes existants, développement d'algorithmes complexes, ou pour aider des entreprises à intégrer la vision dans leurs processus. Cela demande de bonnes compétences commerciales en plus de l'expertise technique.