Informateur social / Informatrice sociale : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie. Dans le secteur public (CPAS, communes), un débutant avec un bachelier commence autour de 2.600€ brut/mois (barème D6). Dans le secteur associatif (barèmes des commissions paritaires 329 ou 332), il peut être légèrement inférieur, autour de 2.300€-2.500€. Avec l'ancienneté, il peut dépasser 3.500€ brut.

L'assistant social a un mandat plus large qui inclut un accompagnement psychosocial global. L'informateur social, qui est souvent un assistant social de formation, a une fonction plus spécialisée dans l'information, le conseil et l'orientation administrative. C'est une porte d'entrée, un 'guide social' de première ligne.

C'est la voie la plus directe et la plus reconnue. Cependant, des Bacheliers en Droit, en GRH ou en Conseiller Social peuvent aussi convenir. Pour certains postes d'accueil et d'information, un CESS complété par de l'expérience ou une formation qualifiante du FOREM peut parfois suffire.

Les débouchés sont excellents et stables. Les plus grands recruteurs sont les CPAS, les mutuelles et les syndicats. Il y a aussi de nombreuses opportunités dans les ASBL (aide aux réfugiés, planning familial, aide au logement...), les services sociaux des hôpitaux et les administrations publiques.

Oui, il peut l'être. Le conseiller en information sociale est confronté quotidiennement à des situations de précarité, de détresse et de frustration. Une bonne gestion du stress, une juste distance émotionnelle et un soutien d'équipe (supervision) sont essentiels pour durer dans le métier.

Elle est fondamentale. La législation sociale en Belgique change constamment. Un bon professionnel doit se tenir à jour en permanence via des formations, des séminaires et une veille juridique active pour fournir une information correcte et fiable. C'est une obligation déontologique.

À Bruxelles, c'est un atout considérable, voire une exigence pour de nombreux postes dans les services publics (CPAS, Actiris). En Wallonie, il est moins indispensable mais reste apprécié, notamment dans les zones proches de la frontière linguistique. L'anglais ou d'autres langues sont aussi un plus.

Après plusieurs années d'expérience, un informateur social peut évoluer vers des postes de coordination d'équipe, de gestion de projet social, de formation ou se spécialiser dans un domaine pointu (médiation de dettes, droit des étrangers, logement...). Il peut aussi devenir assistant social avec un mandat complet.

C'est très rare. La grande majorité des informateurs sociaux sont salariés dans des structures publiques ou associatives. L'exercice en indépendant est plus courant pour des consultants en législation sociale qui travaillent pour des entreprises, mais c'est une autre facette du métier.

Au-delà du diplôme, un recruteur cherchera des qualités humaines : une excellente capacité d'écoute et d'empathie, de la rigueur et de l'organisation, une bonne gestion du stress et la capacité à vulgariser une information complexe. La connaissance du réseau social local est aussi très appréciée.