Halieute (h/f) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire d'un halieute en Belgique dépend du secteur. Dans le public (SPW), un débutant avec un Master (barème A1) commence autour de 2 800€ brut/mois. Dans le privé (bureau d'études), le salaire de départ est souvent entre 2 500€ et 2 700€ brut. Avec 10 ans d'expérience, un expert en gestion piscicole peut atteindre 3 500€ à 4 500€ brut/mois.

Pour devenir hydrobiologiste, un diplôme de niveau Master (Bac+5) est indispensable. Les filières les plus courantes sont le Master en Biologie des Organismes et Écologie ou un Master Bioingénieur (gestion des forêts et des espaces naturels), proposés par les universités comme l'ULiège, l'UCLouvain ou l'UNamur.

Les principaux employeurs sont le Service Public de Wallonie (notamment le Département Nature et Forêts à Jambes), les universités pour la recherche, les bureaux d'études spécialisés en environnement, les Fédérations de pêche ou les associations de type 'Contrat de Rivière'.

L'halieute se concentre sur les écosystèmes d'eaux douces (rivières, lacs, étangs) et la gestion de leurs ressources, principalement les poissons. L'océanographe étudie les milieux marins (océans, mers), ce qui inclut la biologie marine, la chimie, la physique et la géologie des océans. En Belgique, les halieutes travaillent majoritairement en Wallonie.

Oui, car la gestion durable de l'eau et la protection de la biodiversité sont des enjeux majeurs. Les directives européennes et les plans wallons (comme le Plan de Gestion des Risques d'Inondation) nécessitent l'expertise de spécialistes des milieux aquatiques. Le nombre de postes reste limité, mais la demande de compétences est constante.

Il n'est pas obligatoire d'être pêcheur de loisir, mais une bonne connaissance des techniques de pêche et du comportement des poissons est un atout indéniable. Le métier requiert surtout la maîtrise des techniques de pêche scientifique, comme la pêche électrique, qui sont très réglementées.

Les principales difficultés sont la précarité de certains contrats (souvent liés à des projets de recherche de 2-4 ans), les conditions de terrain qui peuvent être physiquement éprouvantes, et la nécessité de rester constamment à jour sur les plans scientifique et législatif.

Le marché est étroit. C'est un métier de niche. Il y a peu de créations de postes chaque année en Belgique francophone, ce qui rend le secteur compétitif. Cependant, les départs à la retraite au sein des administrations publiques ouvrent des opportunités. La polyvalence (SIG, statistiques, communication) est clé pour améliorer son insertion.

Dans une structure comme un Contrat de Rivière, l'halieute joue un rôle de conseiller technique et de médiateur. Il réalise des diagnostics écologiques, propose des actions de restauration (aménagement de frayères, lutte contre les obstacles à la migration) et sensibilise les acteurs locaux (communes, agriculteurs, citoyens) à la protection des cours d'eau.

Oui, le diplôme de Master belge est reconnu dans toute l'Europe (processus de Bologne). Travailler en Flandre, par exemple à l'INBO (Instituut voor Natuur- en Bosonderzoek), est possible mais requiert une excellente maîtrise du néerlandais. Des opportunités existent aussi en France, au Luxembourg ou dans des organisations internationales.