Formateur / Formatrice multimédia : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie fortement. Dans le secteur public ou subventionné (enseignement, Le Forem), un débutant gagne environ 2.400€ à 2.800€ brut/mois. Avec de l'expérience, il peut atteindre 3.800€. En tant qu'indépendant, le tarif journalier se situe entre 350€ et 600€, mais les revenus sont moins stables.

Il n'y a pas une seule voie. Un Bachelier en infographie ou communication (ex: HEAJ à Namur) est une excellente base technique. Il est crucial de compléter ce bagage avec une formation pédagogique (CAP) et des certifications techniques (Adobe, Figma, etc.). Les formations intensives des centres de compétence comme Technocité sont aussi très reconnues.

Oui, les débouchés sont bons. La transformation numérique généralisée crée un besoin constant de formation. Les organismes comme Le Forem et l'IFAPME recrutent régulièrement. Il y a aussi des opportunités dans les entreprises pour la formation interne. La polyvalence (graphisme, web, vidéo) est un atout majeur.

Ce n'est pas toujours une obligation légale, surtout dans le privé ou en tant qu'indépendant, mais c'est fortement recommandé. Le Certificat d'Aptitudes Pédagogiques (CAP) est un véritable plus sur un CV et est souvent requis pour enseigner dans les structures officielles (promotion sociale, hautes écoles).

Le graphiste produit des créations visuelles pour des clients. Le formateur multimédia, lui, enseigne à d'autres comment produire ces créations. Il doit donc avoir une double compétence : l'expertise technique du graphiste et les aptitudes pédagogiques d'un enseignant.

C'est possible mais difficile. Pour être un coach digital crédible, il est conseillé d'avoir une expérience professionnelle de quelques années en agence ou en entreprise. Cette expérience de terrain enrichit l'enseignement et donne de la légitimité face aux apprenants, qui sont souvent des adultes en reconversion.

Actuellement, les compétences les plus recherchées sont le design d'interface UI/UX (avec des outils comme Figma), le montage vidéo et le motion design (Premiere Pro, After Effects), ainsi que les bases du marketing digital (SEO, réseaux sociaux) et la création de contenu pour le web.

C'est un avantage considérable, surtout pour travailler à Bruxelles où de nombreux organismes de formation et entreprises opèrent dans les deux langues. Il ouvre la porte à un plus grand nombre de missions et de postes, notamment dans des entreprises à portée nationale.

La veille est une partie intégrante du métier. Il doit suivre des tutoriels en ligne (YouTube, Skillshare), lire des blogs spécialisés, assister à des webinaires, participer à des conférences et tester constamment les nouvelles versions des logiciels. L'auto-formation n'est pas une option, c'est une nécessité.

Il n'existe pas d'association spécifique unique pour les formateurs multimédia, mais ils peuvent se rapprocher de plusieurs types de réseaux : des associations de professionnels du secteur créatif (comme MAD à Bruxelles), des groupements de formateurs et coachs, ou des communautés en ligne dédiées à des logiciels spécifiques (ex: 'Adobe User Groups').