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Publié le 25/09/2025 • Mis à jour le 10/10/2025
⏱️ Temps de lecture : 7 min

Formateur en cybersécurité / Formatrice en cybersécurité : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Deviens le maillon essentiel qui transmet les compétences en cybersécurité, de la protection des données à la gestion des cyberattaques, pour des publics variés.

Prêt(e) à former les gardiens du monde numérique de demain ?

Formateur en cybersécurité / Formatrice en cybersécurité

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Études

Un Master en cybersécurité ou un Bachelier en informatique (sécurité, réseaux) d'une Haute École ou Université belge est la voie royale. Des formations qualifiantes via Le Forem ou des centres spécialisés complètent souvent le parcours.

⭐

Qualités clés

Pédagogie, expertise technique pointue, excellente communication, patience, adaptabilité, curiosité, esprit de synthèse, rigueur.

💰

Salaire

3.500-6.500€ brut/mois (débutant 3.500-4.500€, expérimenté 4.800-6.500€ + avantages extra-légaux comme une voiture de société).

⚙️

Conditions

Horaires de bureau classiques mais avec un important travail de préparation. Le travail s'effectue en centre de formation, en entreprise ou à distance, avec une mobilité parfois requise.

Introduction au métier de formateur en cybersécurité / formatrice en cybersécurité

Tu es passionné(e) par la cybersécurité et tu aimes plus que tout partager ton savoir ? Imagine-toi en train de former la prochaine génération de hackers éthiques, d'analystes en sécurité et de responsables de la protection des données. En tant que formateur ou formatrice, tu ne te contentes pas de parler de firewalls et de malwares ; tu construis des remparts de connaissances pour protéger nos entreprises et institutions belges. Ta mission est cruciale : rendre le complexe accessible et inspirer les autres à devenir des acteurs de la sécurité numérique.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 à 5 ans après le CESS Durée de formation
Environ 1.500 - 2.500 Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Très élevé (>90%) Taux d'insertion
35-45 ans Âge moyen
Environ 15% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Concevoir des programmes et des modules de formation (théoriques et pratiques).
  • Animer des sessions de cours, des ateliers et des laboratoires pratiques (pentesting, analyse forensique).
  • Créer des supports pédagogiques : présentations, exercices, études de cas.
  • Adapter le contenu des formations aux besoins spécifiques du public (débutants, experts, entreprises).
  • Évaluer les compétences et la progression des apprenants via des examens et des projets.
  • Assurer une veille technologique constante sur les nouvelles menaces et les nouvelles solutions de sécurité.
  • Accompagner individuellement les apprenants dans leur parcours d'apprentissage.
  • Gérer le matériel technique et les plateformes de simulation (cyber ranges).
  • Participer à la promotion des offres de formation en cybersécurité.
  • Collaborer avec des entreprises pour développer des formations sur mesure.

🛠️ Outils et équipements

Suites de tests d'intrusion (Kali Linux, Metasploit, Burp Suite)
Analyseurs de réseau (Wireshark, Nmap)
Systèmes de détection d'intrusion (IDS/IPS) comme Snort
Plateformes SIEM (Splunk, QRadar, ELK Stack)
Outils de virtualisation (VMware vSphere, VirtualBox, Docker)
Plateformes de e-learning (Moodle, Canvas)
Langages de script (Python, PowerShell, Bash)
Solutions de sécurité (Firewalls, EDR, antivirus)
Outils de cryptographie (GPG, OpenSSL)
Plateformes de simulation d'attaques (Cyber Ranges)
Outils de présentation (PowerPoint, Prezi)
Matériel réseau (routeurs, switchs) pour les laboratoires

📅 Journée type

08h00-09h00
Arrivée au centre de formation. Vérification de la salle, des machines virtuelles et des supports de cours pour la journée. Café et discussion rapide avec les collègues sur les dernières actualités cyber.
09h00-12h30
Animation de la session du matin. Module théorique sur la gestion des identités et des accès (IAM), suivi d'un atelier pratique où les apprenants configurent des politiques de sécurité sur une plateforme cloud.
12h30-13h30
Pause de midi. Déjeuner avec les apprenants pour répondre à leurs questions de manière plus informelle et créer du lien.
13h30-16h30
Session de l'après-midi : laboratoire pratique. Simulation d'une attaque de phishing. Supervision des apprenants, déblocage des situations complexes et débriefing collectif sur les techniques de détection et de réponse.
16h30-17h30
Fin de la journée de formation. Rangement du matériel, réponses aux derniers courriels et préparation de la session du lendemain. Veille sur les derniers bulletins de sécurité publiés par le Centre pour la Cybersécurité Belgique (CCB).

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Le QG européen : Enseigner la cybersécurité à Bruxelles, c'est former des professionnels qui protégeront peut-être demain les institutions européennes. Une responsabilité et une fierté toute particulière !
Le Cyber Security Challenge : Chaque année, la Belgique organise le Cyber Security Challenge, une compétition pour les élèves du supérieur. De nombreux formateurs y participent comme coachs ou jurys, repérant les talents de demain.
La 'smurf' attaque : Le nom de l'attaque par déni de service 'Smurf attack' (attaque Schtroumpf) vient du fait que son créateur, 'TFreak', l'a nommée ainsi en référence aux célèbres personnages de l'auteur belge Peyo.
PME sous-protégées : Une grande partie du travail de formation en Wallonie et à Bruxelles vise les PME, qui sont souvent des cibles faciles. Le formateur a un rôle social crucial en les aidant à se défendre contre des attaques qui pourraient être fatales.
Ethical Hacking à la Défense : L'armée belge recrute et forme activement des cyber-spécialistes. Certains formateurs civils sont sollicités pour leur expertise, créant des ponts entre le monde de l'entreprise et la cyberdéfense nationale.
Le Forem à la pointe : Des centres de compétence du Forem, comme Technofutur TIC à Gosselies, sont devenus des références en matière de formation en cybersécurité, proposant des cursus très pratiques et recherchés par les employeurs.

📖 Témoignage

« Ce que j'aime le plus, c'est le moment 'eurêka' dans les yeux d'un apprenant qui comprend enfin un concept technique abstrait. On ne vend pas un produit, on transmet une passion et des compétences vitales pour notre société. C'est incroyablement gratifiant. » - Thomas, Formateur en sécurité offensive à Liège.

🎓 Formation pour devenir formateur en cybersécurité / formatrice en cybersécurité

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), option sciences fortes ou informatique.
Bachelier en Informatique de gestion ou en Technologie de l'informatique, option réseaux et sécurité, en Haute École (ex: HEPL, EPHEC).
Master en Sciences Informatiques à finalité spécialisée en Cybersécurité dans une université (ex: UCLouvain, UNamur).
Première expérience professionnelle de 3 à 5 ans comme analyste sécurité, pentester ou consultant pour acquérir une expertise de terrain.
Obtention de certifications professionnelles reconnues (CISSP, CEH, CompTIA Security+).
Suivi d'une formation en pédagogie pour adultes (CAP, ou via des organismes comme l'IFAPME) pour développer ses compétences de formateur.
Postuler dans un centre de formation, une entreprise ou se lancer comme indépendant.

🏢 Lieux de travail

Centres de formation professionnelle (Le Forem, Bruxelles Formation, Technifutur, Technocité)
Hautes Écoles et Universités
Grandes entreprises avec des départements de formation internes (banques, assurances, télécoms)
Sociétés de consultance et de services en informatique (ESN)
Organismes publics et gouvernementaux (SPF, Centre pour la Cybersécurité Belgique, Défense)
Fournisseurs de solutions de sécurité (éditeurs d'antivirus, de firewalls)
En tant que formateur indépendant (freelance)
Reconversion possible vers des postes de responsable de la sécurité (RSSI), d'architecte sécurité ou de consultant senior.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Métier intellectuellement stimulant et en constante évolution.
  • Forte demande sur le marché de l'emploi en Belgique.
  • Sentiment d'utilité en formant les défenseurs du monde numérique.
  • Possibilité de travailler comme salarié ou indépendant.
  • Rémunération attractive et évolutive.
  • Interaction sociale riche et variée.
  • Obligation de rester à la pointe de la technologie.
  • Autonomie dans la conception des cours.

⚠️ Points -

  • Nécessité d'une mise à jour continue et intensive des connaissances.
  • Stress lié à la rapidité des évolutions technologiques et des menaces.
  • Charge de préparation des cours parfois sous-estimée.
  • Gestion de groupes d'apprenants hétérogènes et parfois difficiles.
  • Peut être répétitif si l'on donne toujours les mêmes modules de base.
  • Pression pour obtenir et maintenir des certifications coûteuses.
  • Disponibilité parfois requise en soirée ou le week-end.
  • Complexité de vulgariser des sujets très techniques.

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📝 Conseils pour devenir formateur en cybersécurité / formatrice en cybersécurité

Ne te contente pas de la théorie. Monte ton propre labo à la maison pour tester et pratiquer sans cesse.
Spécialise-toi dans un domaine précis : le cloud, l'IoT, la sécurité offensive... Tu auras plus de valeur.
Obtiens des certifications reconnues. Elles sont souvent un prérequis pour enseigner certains cours officiels.
Développe tes 'soft skills'. Savoir communiquer et captiver un auditoire est aussi important que ta maîtrise de Nmap.
Crée un réseau. Participe à des conférences en Belgique comme BruCON ou des meetups locaux.
Commence par donner des formations en interne dans ton entreprise pour te faire la main.
Sois patient. Expliquer pour la dixième fois ce qu'est une injection SQL fait partie du métier.
N'aie pas peur de dire 'je ne sais pas'. La cybersécurité est trop vaste pour tout connaître, l'honnêteté est une qualité.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Es-tu fasciné(e) par la manière de déjouer les systèmes informatiques pour mieux les protéger ?
Prends-tu plaisir à expliquer un sujet complexe à tes amis ou ta famille ?
La lecture de documentations techniques et de rapports sur les menaces te motive-t-elle ?
Es-tu capable de rester calme et structuré(e) face à un public qui pose beaucoup de questions ?
L'idée de devoir étudier et passer des examens tout au long de ta carrière te stimule-t-elle ?
Acceptes-tu qu'une partie importante de ton travail se fasse seul(e), en préparation de tes cours ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un formateur en cybersécurité en Belgique ?

Le salaire varie fortement selon l'expérience et le statut. Un formateur débutant (avec une première expérience terrain) peut espérer entre 3.500€ et 4.500€ brut/mois. Un profil expérimenté, avec des certifications reconnues, peut atteindre 4.800€ à 6.500€ brut/mois ou plus, surtout dans le secteur privé. En tant qu'indépendant, les tarifs journaliers sont élevés, allant de 600€ à plus de 1000€ selon la spécialisation.

Quelles études suivre en Belgique pour devenir formateur en cybersécurité ?

La voie la plus courante est un Bachelier en informatique (option sécurité ou réseaux) en Haute École, suivi d'un Master en cybersécurité à l'université (UCLouvain, UNamur, etc.). Une expérience de terrain de plusieurs années est indispensable avant d'enseigner. Des formations qualifiantes via Le Forem ou des centres privés sont aussi d'excellents compléments pour se spécialiser et acquérir des compétences pratiques.

Est-il nécessaire d'avoir des certifications pour exercer ce métier ?

Oui, les certifications sont souvent cruciales. Elles valident votre expertise et sont un gage de qualité pour les employeurs et les apprenants. Des certifications comme CISSP (pour la vision globale), CEH (Certified Ethical Hacker) pour la sécurité offensive, ou des certifications spécifiques à des technologies (Microsoft, Cisco, AWS) sont très demandées et peuvent être un prérequis pour donner certains cours.

Où puis-je travailler en tant que formateur en cybersécurité en Wallonie ou à Bruxelles ?

Les opportunités sont nombreuses. Vous pouvez travailler pour des centres de formation publics comme Le Forem ou Bruxelles Formation, des Hautes Écoles et Universités, des sociétés de consultance IT qui forment leurs clients, ou directement au sein de grandes entreprises (banques, assurances). Le statut d'indépendant est également très courant, offrant plus de flexibilité et des revenus potentiellement plus élevés.

Quelles sont les qualités essentielles pour réussir dans ce métier ?

Au-delà de l'expertise technique qui est un prérequis, la pédagogie est la qualité numéro un. Il faut savoir vulgariser des concepts complexes, être patient et s'adapter au niveau de son public. Une grande curiosité et une capacité de veille permanente sont vitales pour rester à jour, ainsi qu'une excellente communication et un bon sens de l'organisation.

Y a-t-il beaucoup de débouchés pour ce métier en Belgique ?

Oui, la demande est extrêmement forte et en croissance constante. Toutes les entreprises, des PME aux multinationales, ont besoin de compétences en cybersécurité. Il y a une pénurie de talents sur le marché belge, ce qui signifie qu'il y a aussi une pénurie de formateurs qualifiés pour les former. Les débouchés sont donc excellents, avec un taux d'insertion professionnelle très élevé.

Quelle est la différence entre un formateur et un consultant en cybersécurité ?

Leurs missions principales diffèrent. Le consultant applique son expertise pour résoudre un problème de sécurité concret chez un client (audit, mise en place de solutions). Le formateur, lui, transmet cette expertise à un groupe d'apprenants pour les rendre autonomes. Bien que les compétences techniques soient similaires, le formateur doit posséder de solides compétences pédagogiques en plus.

Dois-je être un 'hacker' pour devenir formateur en sécurité ?

Pas nécessairement au sens cliché du terme. Cependant, une compréhension profonde des techniques d'attaque (hacking éthique) est indispensable pour enseigner comment s'en défendre. Il faut avoir une mentalité d'attaquant pour anticiper les menaces. De nombreux formateurs sont spécialisés en 'sécurité offensive' (pentesting) et enseignent précisément comment 'hacker' un système de manière contrôlée et légale.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • UCLouvain (Louvain-la-Neuve)
  • UNamur (Namur)
  • ULB (Bruxelles)
  • UMons (Mons)
  • Haute École Louvain en Hainaut - HELHa (Montignies-sur-Sambre)
  • EPHEC (Louvain-la-Neuve)
  • Haute École de la Province de Liège - HEPL (Liège)
  • Le Forem Compétence - Technofutur TIC (Gosselies)

💼 Zones d'emploi

  • Région de Bruxelles-Capitale
  • Brabant Wallon (parcs scientifiques de Louvain-la-Neuve et Nivelles)
  • Région de Liège (Sart-Tilman)
  • Région de Namur
  • Hainaut (Charleroi, Mons)
  • Le long de l'axe autoroutier E411
  • Grandes zones industrielles et parcs d'activités économiques

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❤️ Centre d'intérêts Je suis curieux des nouvelles technologies 🌍 Univers Technologie & Jeux vidéo 🎓 Niveau d'études Je vise de longues études supérieures spécialisées 🏭 Secteur Informatique, Numérique & Jeux vidéo 💪 Ambiance de travail Technologique et innovante 🎯 Aspiration Je veux apprendre toute ma vie

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