Exterminateur / Exterminatrice de nuisibles : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un exterminateur débutant salarié gagne environ 2.100€ à 2.300€ brut par mois. Avec quelques années d'expérience, un technicien en gestion parasitaire confirmé peut atteindre 2.500€ à 2.900€. En tant qu'indépendant, les revenus sont très variables mais peuvent être nettement supérieurs, une fois la clientèle établie.

Il faut généralement le CESS. Ensuite, la voie royale est une formation en alternance via l'IFAPME ou le SFPME. Le plus important est l'obtention de la 'phytolicence P3', une licence obligatoire en Belgique pour acheter et utiliser les produits biocides professionnels.

Le métier comporte des risques, principalement liés à la manipulation de produits chimiques. Cependant, avec une formation adéquate, le respect strict des consignes de sécurité et le port systématique des Équipements de Protection Individuelle (EPI), les risques sont très bien maîtrisés.

En milieu urbain (Bruxelles, Liège), les plus courants sont les rongeurs (rats, souris), les cafards, et surtout les punaises de lit, en forte recrudescence. En été, les nids de guêpes et de frelons sont très fréquents. En milieu rural, on traite aussi les taupes, les fouines et les insectes xylophages.

Non, on peut avoir une carrière stable et bien rémunérée en tant que salarié, surtout dans les grandes entreprises qui offrent des avantages. Cependant, le statut d'indépendant offre un potentiel de revenus plus élevé, mais implique aussi plus de responsabilités (gestion, prospection commerciale) et d'incertitude.

Oui, énormément. La tendance est à la lutte intégrée ('Integrated Pest Management'), qui privilégie la prévention et les méthodes non chimiques (piégeage mécanique, lutte biologique) avant d'utiliser des biocides. Le rôle de conseil du spécialiste anti-nuisibles devient donc de plus en plus important.

La rigueur et la méthode sont primordiales pour suivre les protocoles de sécurité. Un bon sens de l'observation est crucial pour le diagnostic. Il faut aussi du sang-froid, de l'autonomie et un bon contact client pour expliquer, rassurer et conseiller.

Oui, le secteur est en demande constante et a du mal à recruter des candidats qualifiés et motivés. Le taux d'insertion après une formation qualifiante est très élevé, proche de 90%. Les entreprises recherchent activement des techniciens fiables.

Ce n'est pas toujours obligatoire, mais c'est un atout considérable à Bruxelles. La maîtrise du français et du néerlandais permet de servir une clientèle beaucoup plus large et est très appréciée des employeurs bruxellois, ouvrant la porte à de meilleures opportunités.

Oui. Bien que la plupart des techniciens soient polyvalents, certains développent une expertise spécifique et deviennent des experts en désinsectisation de punaises de lit, en traitement du bois contre les insectes xylophages (termites, vrillettes), en dépigeonnage (lutte contre les pigeons) ou en gestion des taupes.