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Éducateur de rue / Éducatrice de rue (Travailleur de rue) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Un métier de terrain essentiel où tu interviens directement dans les quartiers pour accompagner, soutenir et orienter les jeunes en difficulté dans leur milieu de vie.

Prêt(e) à aller sur le terrain pour créer du lien et faire la différence dans la vie des jeunes ?

Éducateur de rue / Éducatrice de rue (Travailleur de rue)

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Études

Le parcours principal est le Bachelier - Éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif. Cette formation dure 3 ans et se déroule en Haute École.

Qualités clés

Empathie, écoute active, non-jugement, patience, créativité, résilience, sens de l'observation, grande capacité d'adaptation.

💰

Salaire

2300-3800€ brut/mois (débutant 2300-2600€, expérimenté 3000-3800€ + indemnités pour horaires décalés et prestations inconfortables).

⚙️

Conditions

Travail principalement en extérieur, par tous les temps. Horaires très flexibles et souvent décalés (soirées, week-ends) pour être présent quand les jeunes le sont. Grande mobilité requise dans un périmètre défini.

Introduction au métier de Éducateur de rue / Éducatrice de rue (travailleur de rue)

Tu te sens l'âme d'un médiateur, d'un confident, d'un guide ? Le métier d'éducateur de rue est fait pour toi. Loin des bureaux, ton lieu de travail, c'est la rue, les parcs, les places publiques... là où la vie des jeunes se joue. Ta mission est d'aller à leur rencontre, sans jugement, pour créer une relation de confiance. Tu deviens un repère, une oreille attentive, un pont entre eux et les services d'aide existants, leur permettant de trouver leur place dans la société.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 ans (Bachelier) Durée de formation
Environ 1 800 en Wallonie et à Bruxelles Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Élevé, environ 85% dans l'année qui suit le diplôme Taux d'insertion
38 ans Âge moyen
65% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Aller activement à la rencontre des jeunes dans leurs lieux de vie (quartiers, parcs, gares...).
  • Établir et maintenir une relation de confiance durable basée sur le respect et la libre adhésion.
  • Écouter, dialoguer et identifier les besoins, les difficultés et les projets des jeunes.
  • Informer et orienter les jeunes vers les services spécialisés adéquats (CPAS, plannings familiaux, services d'aide à la jeunesse, etc.).
  • Assurer une médiation lors de conflits (entre jeunes, avec le voisinage, avec les institutions).
  • Mettre en place des projets collectifs ou des activités de prévention (sport, culture, santé...).
  • Accompagner individuellement les jeunes dans leurs démarches administratives, scolaires ou professionnelles.
  • Travailler en réseau avec les partenaires locaux (écoles, police, associations, autorités communales).
  • Observer les dynamiques de quartier et faire remonter les informations aux instances compétentes.
  • Rédiger des rapports d'activité et assurer le suivi administratif des accompagnements.

🛠️ Outils et équipements

Téléphone portable professionnel
Carnet de notes et d'observation
Documentation et flyers des services partenaires
Outils de communication numérique (messageries, réseaux sociaux)
Connaissance approfondie du réseau social local
Techniques d'entretien et d'écoute active
Méthodes de médiation de conflits
Petit matériel d'animation (ballon, jeux de société...)
Véhicule de service (scooter, voiture) dans certains cas
Logiciels de bureautique pour les rapports
Cartographie du quartier
Capacité à utiliser le langage des jeunes

📅 Journée type

09h00-12h00
Réunion d'équipe pour partager les observations de la veille, planifier la journée. Travail administratif : rédaction de rapports, contacts téléphoniques avec les partenaires du réseau (écoles, CPAS, etc.).
12h00-14h00
Première 'tournée de rue'. Présence aux abords des écoles à la sortie des cours du midi pour prendre la température, saluer les jeunes, être visible et accessible.
14h00-16h00
Accompagnement individuel. Rendez-vous avec un jeune pour l'aider dans une démarche spécifique (ex: inscription au Forem, recherche d'un logement, rendez-vous médical).
16h00-19h00
Cœur du travail de rue. Présence active dans les lieux de rassemblement des jeunes (parcs, places, terrains de sport). Discussions informelles, organisation d'une petite activité impromptue, médiation de petits conflits.
19h00-21h00
Permanence du soir ou participation à un projet de quartier. La présence en soirée est cruciale pour rencontrer des jeunes qui ne sont pas visibles en journée. Fin de la journée et transmission des informations importantes aux collègues.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Le Décret AMO : En Fédération Wallonie-Bruxelles, une grande partie du travail de rue est encadrée par le décret relatif à l'Aide en Milieu Ouvert (AMO). Ces services ont pour mission une aide préventive au bénéfice des jeunes dans leur milieu de vie et dans leurs rapports avec l'environnement social.
La 'juste distance' professionnelle : C'est un concept clé enseigné dans les Hautes Écoles belges. L'éducateur de rue doit créer un lien de confiance fort, presque amical, tout en maintenant une posture professionnelle claire pour ne pas devenir un 'copain' et pouvoir agir efficacement.
Pas de blouse blanche : Contrairement à d'autres professions sociales, l'éducateur de rue n'a ni bureau fixe où il reçoit, ni uniforme. Son apparence est volontairement neutre et accessible pour ne pas créer de barrière avec les jeunes.
Le GSM, outil n°1 : Le téléphone professionnel est bien plus qu'un simple outil de communication. C'est le lien permanent avec les jeunes, la bouée de sauvetage qu'ils peuvent contacter à tout moment, et l'outil de coordination indispensable avec le reste de l'équipe.
Le travailleur de rue 'communal' : De nombreuses communes en Wallonie et à Bruxelles engagent des éducateurs de rue dans le cadre de leurs Plans de Prévention et de Proximité (PPP) pour agir directement sur les problématiques de cohésion sociale locales.
Le 'secret professionnel partagé' : Le cadre légal belge (article 458ter du Code pénal) permet, sous conditions strictes, de partager des informations confidentielles entre intervenants sociaux soumis au secret professionnel, ce qui est essentiel pour un travail en réseau efficace autour d'un jeune.

📖 Témoignage

« Chaque jour est une nouvelle aventure. Hier, j'aidais un jeune à préparer un entretien pour une formation à l'IFAPME, aujourd'hui je fais une médiation entre deux groupes dans un parc. C'est intense, mais voir un jeune reprendre confiance en lui et s'en sortir, ça n'a pas de prix. » - Amélie, Éducatrice de rue à La Louvière.

🎓 Formation pour devenir Éducateur de rue / Éducatrice de rue (travailleur de rue)

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), toutes options confondues.
Réussir les conditions d'admission d'une Haute École.
S'inscrire et suivre le Bachelier - Éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif (3 ans).
Effectuer des stages obligatoires, en privilégiant les structures de travail de rue comme les AMO ou les services communaux.
Obtenir son diplôme de Bachelier.
Se former continuellement via des formations courtes (gestion de l'agressivité, assuétudes, interculturalité...) proposées par des organismes spécialisés.
Postuler dans une asbl, une AMO, un CPAS ou une administration communale.

🏢 Lieux de travail

Services d'Aide en Milieu Ouvert (AMO)
Administrations communales (via les Plans de Prévention et de Proximité)
CPAS (Centres Publics d'Action Sociale)
Associations (asbl) de quartier ou de prévention spécialisée
Maisons de Jeunes
Services d'accompagnement pour jeunes sans-abri
Équipes mobiles d'aide aux toxicomanes
Après plusieurs années, évolution possible vers un poste de coordinateur d'équipe ou de chef de service.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Grande autonomie dans l'organisation du travail.
  • Impact direct et concret sur le parcours des jeunes.
  • Absence totale de routine, chaque jour est différent.
  • Travail en extérieur, loin d'un bureau.
  • Relations humaines intenses et authentiques.
  • Fort sentiment d'utilité sociale.
  • Développement de compétences multiples (écoute, médiation, créativité).
  • Travail d'équipe solidaire et essentiel.

⚠️ Points -

  • Horaires décalés, travail fréquent en soirée et le week-end.
  • Forte charge émotionnelle et psychologique.
  • Confrontation directe avec la précarité et la souffrance.
  • Travail en extérieur, quelles que soient les conditions météo.
  • Sentiment d'impuissance face à des situations complexes.
  • Nécessité de gérer des situations de crise ou de conflit.
  • Reconnaissance salariale parfois limitée au vu de l'investissement.
  • Frontière parfois floue entre vie professionnelle et vie privée.

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📝 Conseils pour devenir Éducateur de rue / Éducatrice de rue (travailleur de rue)

Développe une excellente connaissance de ton quartier et de son réseau associatif.
Apprends à poser des limites claires pour te protéger émotionnellement.
Sois curieux, ouvert d'esprit et débarrasse-toi de tes préjugés.
Cultive ta patience, la confiance se construit sur le long terme.
N'hésite pas à être créatif pour créer du lien : le sport, la musique, le jeu sont des portes d'entrée.
Travaille en équipe : ne reste jamais seul avec une situation difficile.
Accepte de ne pas pouvoir aider tout le monde, c'est une part du métier.
Forme-toi continuellement pour t'adapter aux nouvelles problématiques sociales.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Es-tu à l'aise pour aborder spontanément des inconnus dans la rue ?
Sais-tu garder ton calme et ta posture professionnelle face à l'agressivité ?
Acceptes-tu de travailler le soir et le week-end quand les autres se reposent ?
Es-tu capable d'écouter sans juger des histoires de vie difficiles ?
Le froid et la pluie ne te découragent pas pour travailler dehors ?
Sais-tu faire preuve de patience même quand les résultats ne sont pas immédiats ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire exact d'un éducateur de rue en Belgique ?

Le salaire varie selon le secteur (public, associatif) et l'ancienneté. Un éducateur de rue débutant commence généralement entre 2300€ et 2600€ brut/mois. Avec de l'expérience, le salaire peut atteindre 3000€ à 3800€ brut/mois. À cela s'ajoutent souvent des indemnités pour les horaires décalés (soirées, week-ends), régies par les commissions paritaires (par exemple la CP 319.02 pour le secteur socio-culturel francophone).

Quelle formation précise faut-il suivre pour devenir travailleur de rue ?

La voie royale est le Bachelier - Éducateur spécialisé en accompagnement psycho-éducatif. C'est une formation de 3 ans en Haute École qui inclut de nombreux stages pratiques. Il n'existe pas de spécialisation 'travail de rue' diplômante au départ, mais c'est une orientation que l'on choisit via ses stages et formations continues. Un CESS est requis pour accéder à cette formation.

Est-ce que le métier d'éducateur de rue est dangereux ?

Le métier comporte des risques, car il s'exerce au contact de publics parfois en grande souffrance et dans des environnements non contrôlés. Cependant, les professionnels sont formés à la gestion de conflits et à la désescalade de la violence. Le travail en binôme ou en équipe est une règle de sécurité fondamentale, et un contact permanent est maintenu avec le service. La dangerosité est une réalité, mais elle est gérée par des protocoles stricts.

Dans quel type de structure peut-on travailler en Belgique ?

Les principaux employeurs sont les Services d'Aide en Milieu Ouvert (AMO), subventionnés par la Fédération Wallonie-Bruxelles. On trouve aussi de nombreux postes dans les administrations communales (via les Plans de Prévention), les CPAS, et un large tissu d'associations (asbl) spécialisées dans la prévention, l'aide aux sans-abris ou la toxicomanie. Les Maisons de Jeunes peuvent aussi avoir des projets de travail de rue.

Quelles sont les possibilités d'évolution de carrière ?

Après plusieurs années de terrain, un éducateur de rue peut évoluer vers des postes à responsabilités. Les évolutions classiques sont des fonctions de coordinateur d'équipe, de chef de service ou de directeur d'une asbl ou d'une AMO. D'autres choisissent de devenir formateur en Haute École ou dans des organismes de formation continue pour partager leur expertise de terrain.

La différence est-elle grande entre travailler à Bruxelles, en Wallonie ou en zone rurale ?

Oui, très grande. À Bruxelles, le travail est marqué par une grande diversité culturelle, des problématiques de multilinguisme et de grande précarité urbaine. En Wallonie, les défis varient entre les grands bassins industriels (Liège, Charleroi) et les zones plus rurales où l'isolement des jeunes et le manque de mobilité sont des enjeux majeurs. L'approche et le réseau de partenaires sont adaptés à chaque contexte.

Faut-il absolument avoir le permis de conduire ?

Ce n'est pas toujours obligatoire mais c'est un atout majeur, voire indispensable dans certaines zones. Dans les grandes villes, un scooter ou les transports en commun peuvent suffire. Mais pour couvrir des quartiers étendus ou en zone semi-rurale, le permis B et la capacité à conduire un véhicule de service sont souvent requis pour la mobilité de l'équipe et l'accompagnement des jeunes.

Peut-on exercer ce métier toute sa vie ?

C'est un métier exigeant physiquement et émotionnellement. Certains professionnels y font toute leur carrière grâce à une bonne hygiène de vie et un fort soutien d'équipe. D'autres, après 10 ou 15 ans de terrain, préfèrent évoluer vers des postes de coordination ou de formation, qui sont moins exposés et permettent de capitaliser sur leur riche expérience.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) - Montignies-sur-Sambre
  • Haute École Libre Mosane (HELMo) - Liège
  • Haute École de la Province de Liège (HEPL) - Liège
  • Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (Hénallux) - Namur
  • Haute École Lucia de Brouckère - Bruxelles
  • Haute École Galilée (ISSIG) - Bruxelles
  • Haute École Provinciale de Hainaut-Condorcet - Mons

💼 Zones d'emploi

  • Région de Bruxelles-Capitale (particulièrement les communes de Molenbeek, Anderlecht, Schaerbeek, Bruxelles-Ville)
  • Agglomération de Liège
  • Agglomération de Charleroi (le 'Pays Noir')
  • Région de Mons-Borinage
  • Namur et sa périphérie
  • La Louvière et la région du Centre
  • Verviers
  • Tournai

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