Dosimétriste (Radiothérapie) : Le Guide Complet du Métier en Belgique

En Belgique, un dosimétriste débutant peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 3.200€ et 3.800€. Avec de l'expérience, ce salaire peut évoluer significativement pour atteindre 4.500€ à 5.800€ brut/mois, voire plus dans des postes à haute responsabilité. Des primes de risque, de garde et d'autres avantages extra-légaux (assurance hospitalisation, chèques-repas) sont fréquents dans le secteur hospitalier.

Ces deux métiers sont très proches et souvent une même personne peut exercer les deux rôles. Le dosimétriste se concentre principalement sur la planification des traitements pour les patients. Le radiophysicien médical a des responsabilités plus larges, incluant la dosimétrie, mais aussi le contrôle qualité des équipements, la radioprotection de tout le service, la mise en place de nouvelles techniques et la recherche. Le radiophysicien a la responsabilité légale finale.

Oui, en Belgique, l'accès à la profession est très réglementé par l'AFCN (Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire). Il est indispensable de détenir un Master en sciences physiques (ou équivalent), complété par un Master de spécialisation en radiophysique médicale. Un diplôme de Bachelier Technologue en imagerie médicale ne suffit pas pour réaliser la dosimétrie, bien que ces professionnels appliquent les traitements planifiés.

Le parcours commence par un Master en physique dans une université comme l'UCLouvain, l'ULiège ou l'ULB. Ensuite, le Master de spécialisation en Radiophysique Médicale est une formation interuniversitaire co-organisée par ces mêmes institutions. Il est crucial de se renseigner directement auprès des facultés des sciences de ces universités pour connaître les modalités précises.

Le travail s'effectue quasi exclusivement dans un bureau au sein d'un service de radiothérapie hospitalier. C'est un métier qui demande une grande concentration, principalement sur ordinateur avec des logiciels très spécialisés. La collaboration avec les radio-oncologues et les technologues est quotidienne. Les horaires sont généralement réguliers, mais des gardes et astreintes peuvent être requises pour les urgences.

Oui, les débouchés sont excellents. C'est une profession de niche avec un nombre limité de diplômés chaque année, pour une demande constante et même croissante due au vieillissement de la population. Les diplômés trouvent très rapidement un emploi, souvent avant même la fin de leur stage. La mobilité entre les hôpitaux belges est également possible.

La rigueur scientifique et la précision sont absolument non négociables. Une erreur de calcul peut avoir des conséquences graves. Il faut également un grand sens des responsabilités, une bonne capacité à travailler sous pression, et d'excellentes compétences en résolution de problèmes. L'esprit d'équipe est aussi fondamental pour la collaboration pluridisciplinaire.

Non, le métier de dosimétriste n'est pas considéré comme dangereux. Le travail de planification se fait sur ordinateur, loin des sources de radiation. Les dosimétristes sont soumis, comme tout le personnel du service, à des règles de radioprotection très strictes et portent un dosimètre personnel par précaution, mais leur exposition est généralement nulle ou très faible, bien en dessous des limites légales.