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Dispatcheur logistique / Dispatcheuse logistique : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Au cœur de la chaîne logistique, tu planifies, optimises et coordonnes les flux de marchandises pour que tout arrive à bon port, au bon moment.

Prêt(e) à devenir le chef d'orchestre du transport et de la logistique ?

Dispatcheur logistique / Dispatcheuse logistique

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Études

Un Bachelier en Gestion des transports et logistique d'entreprise (3 ans en Haute École) est la voie royale. Des formations qualifiantes via l'IFAPME, le SFPME ou le FOREM sont également très appréciées des recruteurs.

Qualités clés

Organisation, résistance au stress, réactivité, communication, rigueur, esprit d'analyse, maîtrise des outils informatiques, flexibilité.

💰

Salaire

2.300-3.800€ brut/mois (débutant 2.300-2.700€, expérimenté 2.800-3.800€ + primes de pause, indemnités pour horaires décalés).

⚙️

Conditions

Travail principalement en bureau, souvent en open space, avec des horaires décalés (tôt le matin, tard le soir, parfois le week-end) pour couvrir l'ensemble des opérations.

Introduction au métier de dispatcheur logistique / dispatcheuse logistique

Imagine un ballet de camions, de bateaux et d'avions où chaque mouvement est parfaitement synchronisé. En tant que dispatcheur ou dispatcheuse logistique, tu es le chorégraphe de ce ballet. Tu es le point de contact central qui s'assure que les marchandises, les véhicules et les chauffeurs sont au bon endroit, au bon moment. C'est un métier dynamique où ta capacité à résoudre des problèmes en temps réel fait toute la différence. Si tu aimes les défis et que l'organisation est ta seconde nature, ce métier est fait pour toi.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

3 ans (Bachelier) ou 1-2 ans (Formation qualifiante) Durée de formation
Environ 12.000 en Belgique Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
Très élevé (plus de 85% après 6 mois) Taux d'insertion
40 ans Âge moyen
38% Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Planifier et optimiser les tournées de livraison et de collecte.
  • Assigner les missions aux chauffeurs en fonction des disponibilités et des compétences.
  • Suivre en temps réel la position des véhicules via des systèmes de géolocalisation (GPS).
  • Gérer les imprévus : pannes, embouteillages, retards, accidents.
  • Communiquer en permanence avec les chauffeurs, les clients et les entrepôts.
  • Assurer le respect des délais de livraison et des réglementations en vigueur (temps de conduite, repos).
  • Contrôler et valider les documents de transport (lettres de voiture, bons de livraison).
  • Encoder les données relatives aux transports dans les logiciels spécialisés (TMS).
  • Négocier avec des sous-traitants pour des missions de transport spécifiques.
  • Participer à l'amélioration continue des processus logistiques.

🛠️ Outils et équipements

Logiciels de gestion de transport (TMS - Transport Management System)
Logiciels de gestion d'entrepôt (WMS - Warehouse Management System)
Progiciels de gestion intégrée (ERP) comme SAP ou Oracle
Systèmes de géolocalisation (GPS) et de suivi de flotte
Outils de planification de tournées (ex: PTV Route Optimizer)
Tableurs (Microsoft Excel, Google Sheets) pour le reporting
Téléphone et systèmes de radiocommunication
Scanners de codes-barres et terminaux mobiles
Plateformes de bourses de fret
Cartographie numérique (Google Maps, Waze)
Outils de communication (e-mails, messageries instantanées)

📅 Journée type

06h00-09h00
Prise de poste, briefing avec l'équipe de nuit. Vérification des départs des premiers camions, gestion des absences de dernière minute et réattribution des tournées. Premiers contacts avec les chauffeurs sur la route.
09h00-12h00
Suivi en temps réel des livraisons en cours. Gestion des appels entrants (clients, chauffeurs). Résolution des premiers imprévus : embouteillage sur le ring de Bruxelles, client absent, problème de déchargement.
12h00-14h00
Pause déjeuner en rotation avec les collègues. Préparation des plannings pour les tournées de l'après-midi et du lendemain. Encodage des données des transports terminés.
14h00-16h00
Confirmation des collectes à effectuer. Optimisation des retours de camions pour éviter les voyages à vide. Communication avec l'entrepôt pour préparer les chargements du soir.
16h00-18h00
Clôture des dossiers de la journée. Rédaction des rapports de performance (KPIs). Briefing et passage de consignes à l'équipe du soir ou de nuit. Vérification que tous les chauffeurs ont bien terminé leur service.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

Le défi trilingue : En Belgique, un dispatcheur jongle quotidiennement entre le français, le néerlandais et l'anglais pour communiquer avec un chauffeur flamand, un client wallon et un partenaire logistique allemand.
L'effet Liège Airport : La nuit, l'activité explose autour de l'aéroport de Liège, un des plus grands hubs de fret aérien d'Europe. Un dispatcheur doit planifier des transports urgents en pleine nuit pour des colis arrivés du monde entier.
L'ennemi n°1, le ring de Bruxelles : L'optimisation d'une tournée peut être ruinée en quelques minutes par un accident sur le ring de Bruxelles ou d'Anvers. Un bon dispatcheur a toujours un plan B, C et D.
La taxe kilométrique : Depuis son introduction en Belgique, le calcul des itinéraires doit intégrer la taxe kilométrique pour les poids lourds. Un oubli peut coûter cher à l'entreprise, le dispatcheur est donc aussi un optimiseur de coûts.
Solidarité routière : Il n'est pas rare qu'un dispatcheur mette en contact deux de ses chauffeurs se trouvant dans la même région pour qu'ils s'entraident en cas de panne ou de difficulté, créant un véritable esprit d'équipe à distance.
Le jargon du métier : Un dispatcheur apprend vite à parler le langage des transporteurs : 'lettre de voiture CMR', 'tractionnaire', 'voyage à vide', 'hayon élévateur'... un vocabulaire qui lui est propre.

📖 Témoignage

« Chaque journée est un nouveau puzzle à résoudre. Un camion en panne sur l'E40, une demande client de dernière minute... Il faut rester calme et trouver des solutions rapidement. C'est stressant, mais c'est incroyablement gratifiant de voir que, grâce à toi, toute la chaîne fonctionne. » - Sarah, Dispatcheuse dans un centre de distribution à Ghlin.

🎓 Formation pour devenir dispatcheur logistique / dispatcheuse logistique

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtention du CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur).
Intégrer un Bachelier en Gestion des transports et logistique d'entreprise (3 ans) dans une Haute École.
Alternative : Suivre une formation en alternance (CEFA) ou une formation pour adultes (IFAPME, SFPME) pour devenir 'Employé en transport et logistique'.
Effectuer des stages en entreprise pour acquérir une expérience pratique.
Se former aux logiciels de TMS et aux réglementations du transport européen.
Postuler à un premier emploi, souvent en tant qu'assistant dispatcheur ou employé logistique.
Évoluer vers des postes de dispatcheur confirmé, puis de responsable dispatching ou supply chain manager.

🏢 Lieux de travail

Entreprises de transport routier national et international
Sociétés de messagerie et de livraison express (colis)
Grandes plateformes de distribution et entrepôts (e-commerce, grande distribution)
Entreprises industrielles avec un service logistique intégré
Ports (Anvers-Bruges, Zeebrugge) et aéroports (Liège, Zaventem)
Commissionnaires de transport et transitaires
Reconversion possible vers des postes de gestionnaire de flotte, planificateur de production ou acheteur.

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Métier au cœur de l'action, jamais monotone.
  • Forte demande sur le marché du travail en Belgique.
  • Rôle central et essentiel au bon fonctionnement de l'entreprise.
  • Développement de compétences très recherchées (résolution de problèmes, gestion du stress).
  • Possibilités d'évolution de carrière rapides.
  • Salaire attractif avec l'expérience.
  • Satisfaction de voir un plan complexe se dérouler sans accroc.
  • Interaction constante avec de nombreux interlocuteurs.

⚠️ Points -

  • Niveau de stress potentiellement élevé.
  • Horaires de travail souvent décalés et irréguliers.
  • Forte dépendance aux aléas externes (trafic, météo, pannes).
  • Travail sédentaire, majoritairement devant des écrans.
  • Gestion de conflits (clients mécontents, chauffeurs fatigués).
  • Nécessité d'être joignable et réactif en permanence.
  • Pression constante pour respecter les délais et les coûts.
  • Grande responsabilité en cas d'erreur de planification.

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📝 Conseils pour devenir dispatcheur logistique / dispatcheuse logistique

Sois curieux et apprends la géographie de la Belgique et de l'Europe sur le bout des doigts.
Développe ta résistance au stress. Apprends à respirer et à prioriser les urgences.
Maîtrise l'anglais et le néerlandais. C'est un atout majeur, voire indispensable, en Belgique.
Familiarise-toi avec les outils informatiques, notamment Excel, qui reste un incontournable.
N'hésite pas à commencer par un job d'étudiant dans un entrepôt pour comprendre la réalité du terrain.
Développe ton sens de la communication. Tu devras être clair, concis et diplomate.
Reste à jour sur les réglementations du transport, elles évoluent constamment.
Sois proactif. Anticiper un problème vaut mieux que de devoir le résoudre dans l'urgence.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Sais-tu garder ton calme quand tout semble aller de travers ?
Aimes-tu résoudre des casse-têtes logiques sous pression ?
Es-tu à l'aise avec l'idée de travailler avec des horaires flexibles, parfois très tôt ou très tard ?
La communication avec des interlocuteurs variés (chauffeurs, clients, magasiniers) te motive-t-elle ?
Es-tu rigoureux et capable de suivre plusieurs dossiers en même temps sans t'emmêler les pinceaux ?
Passer une grande partie de ta journée devant des écrans et au téléphone ne te fait pas peur ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un dispatcheur logistique en Belgique ?

En Belgique, un dispatcheur débutant peut s'attendre à un salaire brut mensuel entre 2.300€ et 2.700€. Avec plusieurs années d'expérience, une expertise dans un secteur spécifique et des responsabilités accrues, le salaire peut monter entre 2.800€ et 3.800€ brut/mois, voire plus. Des primes pour les horaires décalés, le travail de nuit ou le week-end sont fréquentes et viennent s'ajouter à ce montant.

Quelles études suivre pour devenir dispatcheur en Wallonie ou à Bruxelles ?

La voie la plus courante est le Bachelier en Gestion des transports et logistique d'entreprise, proposé par plusieurs Hautes Écoles. Il est aussi possible de suivre des formations professionnelles plus courtes et très pratiques via l'IFAPME en Wallonie ou le SFPME à Bruxelles. Ces formations en alternance sont très appréciées car elles combinent théorie et expérience de terrain.

Quelles sont les conditions de travail typiques de ce métier ?

Le travail s'effectue principalement dans un bureau, souvent en open space, au sein d'une équipe. Il faut s'attendre à des horaires décalés (matin, soir, nuit) et parfois à travailler le week-end, car la logistique ne s'arrête jamais. Le rythme est soutenu et stressant, avec une forte utilisation du téléphone et des écrans pour le suivi en temps réel.

Où trouver un emploi de dispatcheur logistique en Belgique ?

Les opportunités sont nombreuses dans les grandes zones logistiques belges. Cherchez du côté des entreprises de transport à Liège (autour de l'aéroport), dans le Hainaut (parcs logistiques), autour des ports d'Anvers et Zeebrugge, et dans la périphérie de Bruxelles. Les grandes entreprises de distribution et d'e-commerce sont également des employeurs majeurs.

Quelles sont les possibilités d'évolution de carrière ?

Après quelques années d'expérience, un dispatcheur peut évoluer vers un poste de coordinateur ou responsable dispatching, où il gérera une équipe. D'autres évolutions sont possibles vers des fonctions de gestionnaire de flotte, d'affréteur, de planificateur de la chaîne logistique (supply chain planner) ou même de responsable logistique d'un site.

La maîtrise des langues est-elle vraiment importante ?

Oui, c'est un atout fondamental en Belgique. La connaissance du néerlandais est souvent indispensable pour communiquer avec les chauffeurs et les entrepôts en Flandre. L'anglais est la langue de travail pour le transport international. La maîtrise de ces deux langues, en plus du français, augmentera considérablement vos opportunités d'emploi et votre salaire potentiel.

Faut-il des connaissances techniques sur les camions ?

Ce n'est pas obligatoire au début, mais c'est un plus. Comprendre les bases comme les types de camions (semi-remorque, porteur), les capacités de chargement, les réglementations sur les temps de conduite et de repos ou le fonctionnement d'un hayon élévateur vous aidera à être plus efficace dans votre planification et à mieux communiquer avec les chauffeurs.

Quelle est la différence entre un dispatcheur et un affréteur ?

Le dispatcheur gère principalement la flotte de véhicules interne à l'entreprise : il planifie les tournées des propres chauffeurs et camions de la société. L'affréteur, lui, est un intermédiaire qui recherche et négocie des solutions de transport externes auprès d'autres compagnies pour le compte de son client. Les deux métiers sont très liés et il est fréquent de passer de l'un à l'autre.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • Haute École EPHEC (Louvain-la-Neuve)
  • Haute École de la Province de Liège - HEPL (Liège)
  • Haute École Louvain en Hainaut - HELHa (Mons)
  • Haute École Robert Schuman - HERS (Libramont)
  • Centres de formation IFAPME (Wallonie)
  • Centres de formation SFPME (Bruxelles)
  • Centres de compétence du FOREM Logistique (Wallonie)

💼 Zones d'emploi

  • La province de Liège (Liège Airport, zoning des Hauts-Sarts)
  • La province du Hainaut (zoning de Ghlin-Baudour, La Louvière)
  • La périphérie de Bruxelles (Bruxelles-National, ring)
  • Le Brabant wallon (parcs d'activités économiques le long de l'E411)
  • La province d'Anvers (Port d'Anvers-Bruges)
  • La Flandre Occidentale (Port de Zeebrugge)
  • La province de Luxembourg (proximité des frontières)

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