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Dératiseur / Dératiseuse : Le Guide Complet du Métier en Belgique

En tant qu'expert de la lutte antiparasitaire, tu identifies, traites et préviens les infestations pour assurer la salubrité des lieux de vie et de travail.

Prêt(e) à devenir le gardien de la santé publique et à déclarer la guerre aux nuisibles ?

Dératiseur / Dératiseuse

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Études

Le CESS est la base, complété par une formation professionnelle qualifiante (via l'IFAPME, le SFPME ou des organismes privés) et l'obtention de la phytolicence, un agrément indispensable en Belgique.

Qualités clés

Sens de l'observation, rigueur scientifique, bonne condition physique, discrétion, autonomie, sang-froid, excellent relationnel, respect des normes de sécurité.

💰

Salaire

2.100-3.400€ brut/mois (débutant 2.100-2.500€, expérimenté 2.600-3.400€ + primes d'intervention et indemnités de déplacement).

⚙️

Conditions

Travail physique avec de nombreux déplacements, horaires flexibles incluant des interventions d'urgence soirs et week-ends. Exposition à des produits biocides et des environnements parfois insalubres.

Introduction au métier de dératiseur / dératiseuse

Tu as l'âme d'un enquêteur et le sens du service ? Ce métier est fait pour toi. En tant que dératiseur, tu ne te contentes pas de poser des pièges. Tu analyses des situations complexes, tu rassures des clients angoissés et tu mets en place des stratégies sur mesure pour rétablir un environnement sain. Chaque jour, tu joues un rôle essentiel dans la protection de la santé collective, des habitations et des entreprises. C'est une mission de terrain qui demande autant de technicité que de psychologie.

📊 Le métier en chiffres (Belgique 2025)

Quelques semaines à quelques mois (certification) + formation continue Durée de formation
1800 Professionnels actifs
En croissance Croissance annuelle
85% Taux d'insertion
42 Âge moyen
12 Proportion de femmes

🔍 Missions quotidiennes

  • Diagnostiquer la nature et l'ampleur d'une infestation (rongeurs, insectes, etc.).
  • Identifier les espèces de nuisibles présentes pour adapter la stratégie de lutte.
  • Établir un plan d'action et un devis détaillé pour le client.
  • Sécuriser la zone d'intervention pour protéger les habitants et les animaux domestiques.
  • Appliquer des traitements biocides (gels, pulvérisations, fumigation) en respectant les normes légales belges.
  • Installer des dispositifs de piégeage et de contrôle (pièges mécaniques, postes d'appâtage).
  • Conseiller les clients sur les mesures de prévention pour éviter de nouvelles infestations.
  • Rédiger des rapports d'intervention détaillés pour le suivi des dossiers.
  • Assurer la maintenance des équipements et la gestion des stocks de produits.
  • Se tenir informé des nouvelles réglementations et des techniques de lutte intégrée.

🛠️ Outils et équipements

Équipement de Protection Individuelle (EPI) : combinaison, masque, gants, lunettes
Pulvérisateur à pression préalable
Nébulisateur ou thermonébulisateur
Postes d'appâtage sécurisés
Pièges mécaniques et à glu (usage réglementé)
Rodonticides et insecticides (biocides)
Endoscope ou caméra d'inspection
Lampe à lumière UV pour détecter les traces d'urine
Véhicule de service aménagé
Logiciel de gestion des interventions et de reporting
Détecteur de mouvement infrarouge
Produits de nettoyage et de désinfection

📅 Journée type

07h30-09h00
Arrivée à l'entrepôt. Consultation du planning de la journée, préparation du matériel et des produits biocides nécessaires pour les interventions. Vérification et nettoyage du véhicule de service.
09h00-12h00
Premières interventions. Exemple : diagnostic d'une infestation de souris dans le grenier d'un particulier à Uccle, puis traitement préventif dans les cuisines d'un restaurant à Namur.
12h00-13h00
Pause déjeuner, souvent en déplacement entre deux clients.
13h00-16h30
Suite des interventions. Exemple : suivi d'un traitement contre les blattes dans un immeuble à appartements à Charleroi et mise en place d'un contrat de prévention pour une PME à Liège.
16h30-18h00
Retour au dépôt. Rédaction des rapports d'intervention sur tablette ou ordinateur, nettoyage et rangement du matériel, réapprovisionnement en produits et préparation du planning du lendemain.

💡 Le métier en Belgique : faits marquants

La Phytolicence, le sésame belge : En Belgique, impossible de manipuler des produits biocides professionnels sans une 'phytolicence'. Cet agrément, délivré par le SPF Santé publique, est obligatoire et garantit une utilisation sûre et raisonnée des produits, une spécificité réglementaire très stricte.
Le contrôleur de l'AFSCA : Les dératiseurs sont les meilleurs alliés des restaurateurs et des entreprises agro-alimentaires. Un bon plan de lutte contre les nuisibles est une condition sine qua non pour passer avec succès les contrôles de l'Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA).
Invasion de frelons asiatiques : Avec le changement climatique, le métier évolue. De plus en plus d'appels concernent la destruction de nids de frelons asiatiques, une espèce invasive dangereuse pour les abeilles et l'homme, nécessitant des équipements et techniques spécifiques.
Les rats du canal à Bruxelles : Intervenir dans les vieux quartiers de Bruxelles, notamment le long du canal, représente un défi particulier. Les populations de rats surmulots y sont bien implantées et demandent des stratégies de lutte communautaire coordonnées.
Le boom des punaises de lit : Les techniciens belges ont vu une explosion des cas de punaises de lit, notamment dans les grandes villes touristiques. Ce nuisible demande une grande rigueur technique et un soutien psychologique important auprès des clients affectés.
Discrétion au Sablon : Une intervention dans une galerie d'art ou une boutique de luxe du quartier du Sablon à Bruxelles exige une discrétion absolue. Le véhicule est banalisé et l'intervention se fait souvent en dehors des heures d'ouverture pour préserver l'image de marque du client.

📖 Témoignage

« Chaque mission est une enquête. Il faut trouver le point d'entrée, comprendre le comportement du nuisible. Récemment, sur un chantier à Wavre, j'ai dû pister une fouine qui sectionnait des câbles électriques. Quand tu trouves la solution et que le client te remercie, soulagé, c'est une vraie satisfaction. » - Sarah, Technicienne antiparasitaire.

🎓 Formation pour devenir dératiseur / dératiseuse

Voici les étapes de formation et les centres de formation en Belgique :

Obtenir son CESS (Certificat d'Enseignement Secondaire Supérieur), toutes orientations confondues.
S'inscrire à une formation qualifiante de technicien en gestion des nuisibles (souvent de courte durée) via des centres privés agréés.
Suivre la formation et réussir l'examen pour l'obtention de la phytolicence P2 (usage professionnel), gérée par les Régions.
Chercher un premier emploi comme aide-technicien pour apprendre le métier sur le terrain auprès d'un collègue expérimenté.
Se former en continu sur les nouvelles réglementations biocides, les nouvelles espèces et les techniques de lutte intégrée.
Après quelques années, évoluer vers un poste de chef d'équipe, de responsable technique ou de technico-commercial.
Envisager de se lancer comme indépendant et créer sa propre société de services 3D (Dératisation, Désinsectisation, Désinfection).

🏢 Lieux de travail

Entreprises spécialisées en lutte antiparasitaire (services 3D)
Grandes entreprises du secteur du nettoyage industriel
Services d'hygiène des administrations communales ou provinciales
Secteur agro-alimentaire ou pharmaceutique (en interne)
Syndics d'immeubles et sociétés de gestion immobilière
Indépendant à son propre compte
Reconversion vers des postes de technico-commercial en produits biocides
Reconversion vers un poste de formateur en hygiène et sécurité

⚖️ Avantages et inconvénients du métier

✅ Points +

  • Grande autonomie dans l'organisation des journées.
  • Un métier où l'on voit immédiatement le résultat de son travail.
  • Le sentiment d'être utile et de protéger la santé des gens.
  • Pas de routine, chaque situation est un nouveau défi.
  • Forte demande sur le marché de l'emploi en Belgique.
  • Travail de terrain, idéal pour ceux qui n'aiment pas le bureau.
  • Possibilité de se lancer facilement comme indépendant.
  • Contact direct avec une clientèle variée.

⚠️ Points -

  • Exposition à des produits chimiques nécessitant des précautions strictes.
  • Confrontation à des lieux parfois très sales ou insalubres.
  • Horaires irréguliers avec des gardes et des urgences.
  • Métier physiquement exigeant (porter du matériel, travailler dans des positions inconfortables).
  • Risques de morsures, de piqûres ou de contact avec des agents pathogènes.
  • Nécessité de gérer le stress et la phobie des clients.
  • Travail souvent solitaire.
  • L'image du métier parfois dévalorisée.

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📝 Conseils pour devenir dératiseur / dératiseuse

Sois extrêmement rigoureux sur les protocoles de sécurité, ta santé est en jeu.
Développe ton sens de l'observation, les détails sont la clé pour résoudre une infestation.
Apprends à communiquer avec pédagogie et empathie pour rassurer tes clients.
Ne cesse jamais de te former : la législation et les techniques évoluent constamment.
Entretiens ta condition physique, c'est un métier plus sportif qu'il n'y paraît.
Obtiens ta phytolicence le plus vite possible, c'est le sésame pour exercer.
Sois curieux de la biologie des nuisibles, comprendre leur mode de vie est essentiel.
Construis un bon réseau avec d'autres professionnels (plombiers, couvreurs) pour comprendre les points d'entrée des nuisibles.

❓ Auto-évaluation : êtes-vous fait pour ce métier ?

Es-tu à l'aise à l'idée de travailler dans des lieux sombres, étroits ou en hauteur ?
La manipulation de produits chimiques, en respectant les règles, te fait-elle peur ?
Le contact avec des rongeurs ou des insectes te provoque-t-il une forte répulsion ?
Préfères-tu travailler seul et organiser ton propre emploi du temps ?
Aimes-tu analyser une situation, poser des hypothèses et trouver une solution concrète ?
Es-tu prêt(e) à devoir parfois travailler le soir ou le week-end pour une urgence ?

Se poser les bonnes questions est la première étape. Mais l'intuition ne suffit pas. Pour éviter une erreur d'orientation coûteuse, il est essentiel de confronter votre perception à une analyse objective de vos forces et de vos motivations réelles.

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❓ Questions fréquentes

Quel est le salaire d'un dératiseur en Belgique ?

En Belgique, un dératiseur débutant peut s'attendre à un salaire brut mensuel compris entre 2.100€ et 2.500€. Avec de l'expérience, le salaire peut monter jusqu'à 3.400€ brut/mois ou plus pour un technicien très qualifié ou un chef d'équipe. À cela s'ajoutent souvent des primes d'intervention, des indemnités pour les gardes et le remboursement des frais de déplacement.

Quelle formation suivre pour devenir dératiseur en Belgique ?

Il n'existe pas de Bachelier spécifique. Le parcours classique commence avec un CESS. Ensuite, il faut suivre une formation professionnelle, souvent proposée par des centres comme l'IFAPME ou des organismes privés. L'étape la plus importante est l'obtention de la phytolicence, un certificat obligatoire délivré par les autorités régionales pour pouvoir manipuler les produits biocides professionnels.

Quelles sont les conditions de travail de ce métier ?

C'est un métier physiquement exigeant qui demande une bonne endurance. Les journées se passent sur la route et chez les clients, dans des environnements très variés (caves, greniers, cuisines, usines). Les horaires sont souvent flexibles et irréguliers, avec une nécessité d'intervenir en urgence le soir ou le week-end. Le port d'équipements de protection est constant et obligatoire.

Où peut-on travailler en tant que dératiseur ?

La majorité des dératiseurs travaillent pour des sociétés spécialisées en gestion antiparasitaire, aussi appelées entreprises 3D (Dératisation, Désinsectisation, Désinfection). D'autres opportunités existent au sein des services d'hygiène des communes, de grandes entreprises agro-alimentaires ou pharmaceutiques. Avec l'expérience, beaucoup choisissent de devenir indépendants.

Quels sont les principaux risques du métier ?

Le principal risque est l'exposition aux produits chimiques (biocides). Une manipulation incorrecte peut avoir des conséquences sur la santé. Il y a aussi des risques physiques : chutes, travail dans des espaces confinés, et des risques biologiques comme les morsures ou piqûres, et le contact avec des déjections d'animaux pouvant transmettre des maladies. Le respect strict des protocoles de sécurité est donc non négociable.

Est-il facile de trouver un emploi dans ce secteur en Wallonie et à Bruxelles ?

Oui, les débouchés sont bons. Le secteur est en croissance constante en raison du durcissement des normes d'hygiène (notamment de l'AFSCA), de l'urbanisation et de l'apparition de nouveaux nuisibles. Les entreprises recherchent régulièrement des techniciens qualifiés et motivés. Un candidat possédant déjà sa phytolicence et son permis de conduire B a d'excellentes chances de trouver un emploi rapidement.

Faut-il obligatoirement avoir le statut d'indépendant ?

Non, pas du tout. La grande majorité des dératiseurs commencent leur carrière en tant que salariés dans une entreprise existante. C'est le meilleur moyen d'apprendre le métier et de se constituer une expérience solide. Le passage au statut d'indépendant est une évolution de carrière possible après plusieurs années, pour ceux qui souhaitent gérer leur propre clientèle et leur entreprise.

Quelles sont les qualités essentielles pour réussir dans ce métier ?

Au-delà de la technique, les qualités humaines sont primordiales. Il faut un grand sens de l'observation pour le diagnostic, de la rigueur pour la sécurité, et de l'autonomie pour gérer ses tournées. Un bon sens du contact et de la discrétion est crucial pour rassurer les clients. Enfin, il faut une bonne dose de sang-froid pour faire face à toutes les situations, même les plus impressionnantes.

📍 Où se former et travailler en Belgique ?

🎓 Principales formations

  • IFAPME (Centres de Liège, Namur, Charleroi, etc.)
  • SFPME (Bruxelles)
  • Formations continues proposées par le Forem
  • Organismes de formation privés agréés en Wallonie et à Bruxelles
  • Centres de compétence comme Forem Wallonie Bois (pour les xylophages)
  • Phytolicence.be (pour l'agrément officiel)

💼 Zones d'emploi

  • Région de Bruxelles-Capitale
  • Grandes agglomérations wallonnes (Liège, Charleroi, Namur, Mons)
  • Brabant wallon (zones résidentielles denses)
  • Zones industrielles et parcs d'activités économiques
  • Proximité du Port d'Anvers et de Zeebrugge (pour les sociétés spécialisées en import/export)
  • Régions agricoles et entreprises agro-alimentaires
  • Les Ardennes (gestion des nuisibles spécifiques comme les fouines, loirs)

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