Consultant . Consultante en environnement : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie beaucoup. Un consultant junior débute entre 2.500€ et 3.000€ brut par mois. Avec 5 à 10 ans d'expérience, un expert en environnement peut gagner entre 3.500€ et 4.500€. Un senior ou un manager avec des agréments spécifiques peut dépasser les 5.500€ brut. En indépendant, les tarifs journaliers vont de 400€ à plus de 800€.

Il n'y a pas une seule voie, mais un Master (Bac+5) est quasi indispensable. Les filières les plus prisées sont les masters en sciences de l'environnement, bioingénieur, ou ingénieur civil avec une option environnementale. Les universités comme l'UCLouvain, l'ULiège (et son pôle de Gembloux) et l'ULB sont très réputées dans ce domaine.

Non, c'est un métier qui mixe travail de bureau et de terrain. Un spécialiste en études d'impact passera environ 60-70% de son temps au bureau pour l'analyse de données et la rédaction de rapports, et 30-40% sur le terrain pour des visites de site, des réunions clients ou des campagnes de prélèvements.

Oui, pour certaines missions, des agréments délivrés par les Régions sont obligatoires. Par exemple, en Wallonie, il faut être un 'expert sol agréé' pour réaliser des études de sol. À Bruxelles, il faut être 'conseiller PEB' pour les audits énergétiques. Ces agréments sont un gage de compétence et ouvrent l'accès à des marchés spécifiques.

Le consultant en environnement travaille généralement pour un bureau d'études et intervient en externe pour de multiples clients sur des missions ponctuelles. Le chargé de mission (ou coordinateur environnement) est un salarié de l'entreprise et gère en interne et sur le long terme la politique environnementale de son employeur. Leurs missions peuvent être similaires, mais le contexte est différent.

Oui, les débouchés sont excellents et en croissance. La complexification des lois environnementales et la pression sociétale pour la transition écologique créent un besoin constant d'experts en gestion environnementale. Que ce soit dans le privé (industrie, construction) ou le public, les opportunités sont nombreuses dans les deux régions.

Au-delà du diplôme, les recruteurs cherchent des candidats avec une grande rigueur scientifique, d'excellentes capacités d'analyse et de synthèse, et une bonne connaissance de la législation de base. La maîtrise d'un SIG (comme QGIS) et des compétences en communication (écrite et orale) sont des atouts très importants.

Ce n'est pas toujours obligatoire, mais c'est un atout considérable, surtout pour travailler à Bruxelles ou pour des entreprises actives sur tout le territoire belge. La connaissance de l'anglais technique est également indispensable pour lire la documentation scientifique et les normes internationales.

Absolument. Après plusieurs années d'expérience, un consultant peut devenir chef de projet, manager d'équipe, ou se spécialiser comme expert technique. Il est aussi courant de voir des consultants être débauchés par leurs clients pour occuper des postes de responsable environnement en interne, ou de rejoindre l'administration publique.

Les principaux défis sont de rester constamment à jour face à une législation qui évolue très vite, d'intégrer les nouvelles problématiques comme le changement climatique et la perte de biodiversité dans les études, et de réussir à convaincre les acteurs économiques de la pertinence d'investir dans des solutions durables qui ne sont pas toujours les moins chères à court terme.