Constructeur / Constructrice de fondation éolienne : Le Guide Complet du Métier en Belgique

Le salaire varie. Un débutant gagne entre 2.500€ et 3.200€ brut/mois. Un expert en génie civil éolien peut atteindre 4.500€ ou plus, surtout avec les primes pour le travail offshore (prime de risque, d'éloignement) qui peuvent augmenter significativement la rémunération nette. Le salaire dépend de la commission paritaire (CP 124 pour la construction).

La voie la plus directe est une formation qualifiante via le FOREM ou l'IFAPME en coffrage, ferraillage ou maçonnerie (environ 1 an), complétée par un certificat de sécurité VCA. Ces formations sont très pratiques et orientées vers l'emploi rapide dans le secteur de la construction.

Non, il y a aussi une forte demande pour la construction de parcs éoliens terrestres (onshore), principalement en Wallonie. Les techniques de fondation sont similaires mais les conditions de travail sont différentes (pas d'éloignement prolongé en mer). Beaucoup d'entreprises belges travaillent sur les deux types de chantiers.

Un diplôme CESS en construction est une excellente base. Cependant, l'expérience pratique, les certifications (VCA, permis grue, etc.) et les formations spécialisées sont souvent plus importantes pour les employeurs que le diplôme initial. La motivation et une bonne condition physique sont essentielles.

Le constructeur de fondation intervient au tout début du projet pour bâtir la base de l'éolienne. Le technicien de maintenance, lui, intervient une fois l'éolienne installée et en fonctionnement, pour assurer son entretien, sa réparation et son bon fonctionnement. Ce sont deux métiers bien distincts, l'un relevant du génie civil, l'autre de l'électromécanique.

Oui. Après plusieurs années d'expérience en tant qu'ouvrier qualifié en énergie renouvelable, on peut évoluer vers des postes de chef d'équipe, chef de chantier, ou se spécialiser dans des techniques complexes comme l'installation de fondations flottantes. La formation continue est clé pour évoluer.

Les leaders mondiaux du dragage et des travaux maritimes comme DEME et Jan De Nul (basés en Flandre mais recrutant partout) sont de grands employeurs. Les géants de la construction comme Besix et CFE, ainsi que des développeurs comme Parkwind, recrutent aussi activement pour leurs projets en Belgique et à l'étranger.

Pour travailler sur les chantiers offshore, souvent gérés depuis la Flandre, la connaissance du néerlandais et/ou de l'anglais est un atout considérable, voire indispensable. Pour les chantiers onshore en Wallonie, le français est suffisant, mais la connaissance de l'anglais technique est toujours un plus.

Les principaux risques sont les chutes de hauteur, les accidents liés au levage de charges très lourdes, les risques de noyade en offshore et le travail dans des conditions météorologiques difficiles (vents forts, fortes pluies). C'est pourquoi le respect obsessionnel des procédures de sécurité et le port des EPI sont non négociables.

Absolument, même si le secteur reste majoritairement masculin (<5% de femmes). Les compétences, la rigueur et le respect de la sécurité priment sur le genre. Les entreprises du secteur encouragent de plus en plus la mixité et cherchent à attirer des profils féminins qualifiés.